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Evaluation du contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables après un infarctus du myocarde : Etude transversale à propos de 87 cas.

 

Modifiable cardiovascular risk factors control after myocardial infarction: Cross-sectional study of 87 cases

 

DIOUM M1, MBAYE A2, SECK F2, NGAÏDÉ A A2, MINGOU J S3,GAYE N G2, LEYE M C B O1, KOUAMÉ I2, KA M M2, NDIAYE M2, AW F3, SARR SA3,  BODIAN M3, DIAO M3, NDIAYE M B3, DIOP IB1, KANE A2.

 

RESUME

 

Objectif :L’objectif était d’évaluer le niveau de contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire  modifiables et leurs déterminants après un infarctus du myocarde.

Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale réalisée à l’hôpital général de Grand Yoff  entre le 1er Août et le 1er Septembre 2016.  Nous avions sélectionné les malades suivis pour un infarctus du myocarde depuis au moins 6 mois. Tous les facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables (l’hypertension artérielle, le diabète, la dyslipidémie, le surpoids, la sédentarité et le tabagisme) étaient recensés. Pour évaluer leur niveau de contrôle, les patients étaient revus de façon ponctuelle pour la mesure de la pression artérielle, du tour détaille et du dosage du LDL-cholestérol et de l’hémoglobine glyquée. Le sevrage tabagique et l’activité physique étaient évalués. Les données étaient analysées avec le logiciel EPI INFO 6.0.

Résultats : Nous avions inclus 87 patients dont 24 femmes. L’âge moyen était de 55 ± 16,3 ans. A l’admission, les facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables étaient représentés par la sédentarité (85%), l’hypertension artérielle (57,5%), la dyslipidémie (44,8%), la surcharge pondérale (42%), le tabagisme (23%) et le diabète (20,7%). Au suivi au delà de 6 mois, la pression artérielle était normale chez (28%) des hypertendus avec un niveau de contrôle positivement corrélé à l’âge > 70 ans (p=0,011) et à l’observance thérapeutique (p = 0,029). Le taux de contrôle du diabète était de 38,8%. Il était négativement corrélé au coût élevé du traitement (p = 0,04). Le LDL-cholestérol était à l’objectif dans 46,1% des cas avec un contrôle positivement corrélé à la dose d’Atorvastatine (p = 0,05). Le sevrage tabagique  était noté chez 80% des fumeurs. Parmi les sédentaires, 55,4% avaient repris une activité physique régulière. Aucun patient ayant une obésité abdominale n’était contrôlé.

Conclusion : Notre étude montre un faible niveau de contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables au cours du suivi après un infarctus du myocarde. Ceci nécessite l’amélioration de la prise en  charge pour prévenir les récidives et les complications.

 

MOTS CLES

Infarctus du myocarde ; facteurs de risque cardio-vasculaire; niveau de contrôle; Sénégal.

 

SUMMARY

 

Objective :The objective was to assess the control of modifiable cardiovascular risk factors in patients after a myocardial infarction.

Patients and methods: This was a cross-sectional study conducted at the Grand Yoff General Hospital from 1st of August 2016 to 1st of September 2016. Study participants were selected from patients being followed up for myocardial infarction for at least 6 months. Cardiovascular risk factors at beginning of follow-up were recorded and, during a visit at the hospital, blood pressure, waistline, LDL-cholesterol and glycated hemoglobin were measured. Tobacco intake and physical activity were assessed. Data were analyzed with the EPI INFO 6.0 software.

Results: We included 87 patients among which 24 women. The average age was 55 ± 16.3 years old. At admission, modifiable cardiovascular risk factors were sedentary lifestyle (85%), arterial hypertension (57.5%), dyslipidemia (44.8%), overweight (42%), smoking (23%) and diabetes (20.7%). At follow-up beyond 6 months, blood pressure was normal in (28%) hypertensives with a control level positively correlated with age> 70 years (p = 0.011) and adherence to treatment (p = 0.029) . The rate of diabetes control was (38.8%). It was negatively correlated with the high cost of treatment (p = 0.04). LDL-cholesterol was at target levels in (46.1%) of cases with a positive dose-related control of Atorvastatin (p = 0.05). 80% of smokers had stopped tobacco intake. Of those who were sedentary, 55.4% had returned to regular physical activity. No patients with abdominal obesity were controlled.

Conclusion: Our study shows a low control of modifiable cardiovascular risk factors during follow-up after myocardial infarction. Patients’ management should be improved in order to prevent recurrence and complications.

 

KEY WORDS

Myocardial infarction; Cardiovascular risk factors; Control; Senegal.

 

1..Service Cardiologique CHU Fann Dakar – UCAD/FMPOS.

2.  Service de cardiologie, HOGGY.

3.  Service de cardiologie, CHU Aristide le Dantec.

Adresse pour correspondance :

Dr Momar Dioum,

 Service de cardiologie CHU de Fann,

Tél : 00221776551883

Email/ Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

 

INTRODUCTION

 

La prévention secondaire de l’infarctus du myocarde (IDM) repose en partie sur le contrôle  des facteurs de risque cardio-vasculaire (FDRCV) dits modifiables. Le contrôle de ces FDRCV constitue la pierre angulaire de la prévention des récidives et des complications après un IDM. Ceci justifie l’intérêt de l’étude de ces facteurs, devenu de plus en plus important depuis l’enquête de Framingham qui avait permis d’identifier les FDRCV modifiables et non modifiables [1]. Leur prévalence est élevée à travers le monde, comme l’atteste le rapport intitulé « Statistiques sanitaires mondiales 2012 » [2]. Mais les données sur leur niveau de contrôle après un IDM, en particulier au Sénégal sont quasi-inexistantes. Ce constat a motivé la réalisation de ce travail dont les objectifs  étaient d’évaluer le niveau de contrôle des FDRCV modifiables au-delà des 6 mois suivant un infarctus du myocarde et d’analyser les déterminants associés au niveau de contrôle des FDRCV.

 

PATIENTS ET METHODES

 


L’étude avait porté sur les dossiers de malades hospitalisés puis suivis dans le service. Il s’agissait une étude transversale réalisée au service de cardiologie de l’hôpital général de Grand Yoff de Dakar.  Nous avions sélectionné un groupe de 87 malades suivis pour un IDM ST + depuis au moins 6 mois. Les malades présentant  des FDRCV modifiables ont été reconvoqués afin d’évaluer leur niveau de contrôle sur la période allant du 1er Août  au 1erSeptembre 2016 de façon ponctuelle. Le niveau de contrôle à moyen termes des FDRCV modifiables a été évalué par la mesure de la pression artérielle, du poids, du tour de taille, de l’activité physique, du sevrage tabagique et du LDL-cholestérol. L’hémoglobine glyquée a été dosée chez les diabétiques. Le coût du traitement a été évalué selon les prix de la pharmacie nationale d’approvisionnement.

Les normes retenues pour le diagnostic étaient :

-          La sédentarité : était considéré comme sédentaire tout individu ayant une activité physique modérée ou de marche à pied inférieure à 30 mn par jour pendant au moins 5 jours par semaine, selon les recommandations de  l’OMS [3].

-          Le tabagisme actif était considéré comme FDRCV lorsqu’il était actuel ou arrêté depuis moins de trois ans [4].

-          L’hypertension artérielle : était considérée comme hypertendue toute personne traitée pour une hypertension artérielle ou toute autre personne présentant au repos des chiffres tensionnels ≥ 140 mmHg pour la pression artérielle systolique et/ou ≥ 90 mmHg pour la diastolique. Les grades de l’HTA définis par les critères de l’OMS étaient représentés sur le tableau I [5].

-          Le diabète : était considérée comme diabétique toute personne traitée pour un diabète ou dont la glycémie à jeun, mesurée à deux reprises, était supérieure ou égale à 1,26 g/l[6].

-          La dyslipidémie : elle a été définie par la présence d’un antécédent connu de dyslipidémie et/ou d’une ou plusieurs des anomalies suivantes [7] : une hypertriglycéridémie > 1,5 g/l, un LDL-cholestérol > 1,6 g/l, un HDL-cholestérol < 0,5 g/l chez la femme et < 0,4 g/l chez l’homme.

-          L’obésité : toute personne dont l’IMC calculé par le rapport du poids (en kg) sur le carré de la taille (en m) était supérieur ou égal à 30 kg/m².

-          L’obésité abdominale était définie selon l’International Diabetes Federation (IDF) par un tour de taille (TT) supérieur ou égal à 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme [8].

Les normes retenues pour le contrôle étaient :

-          Tout hypertendu était considéré comme contrôlé s’il présentait des chiffres tensionnels < 140/90 mmHg en consultation ou <135/85 mmHg en automesure.

-          Diabétique contrôlé : toute personne traitée pour un diabète et dont l’hémoglobine glyquée était  inférieur à  7% selon les critères de l’American Diabetes Association (ADA) [9].

-          Patient dyslipidémique contrôlé : tout sujet sous traitement dont le LDL-cholestérol était ≤ 0,7 g/l).

-          Contrôle du surpoids et de l’obésité abdominale: toute personne ayant un indice de masse corporel (IMC)< 25 kg/m² ou un tour de taille (TT) < 94 cm chez l’homme ou un TT < 80 cm chez la femme [10].

-          Le sevrage tabagique était considéré lorsque le sujet avoue avoir arrêté de fumer depuis plus de 3 ans.

-          Le patient n’était plus considéré comme étant sédentaire lorsqu’il a une activité physique modérée régulière d’au moins 120 minutes par semaine.

Les données étaient analysées avec le logiciel EPI INFO 6.0. L’analyse bi-variée s’est faite grâce aux tests du Khi 2 (Pearson et Yates) pour les comparaisons de proportions. Le seuil de significativité était retenu pour une valeur de p < 0,05.

 

RESULTATS

 

Nous avions inclus 87 patients. Le sexe masculin prédominait avec un sex ratio de 2,6. L’âge moyen était de 55 ± 16,3 ans (extrêmes 23-83 ans). La tranche d’âge de 50-69 ans était la plus représentée au sein de la population (60,9%).

A l’admission, les facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables étaient dominés par la sédentarité (85%) et l’hypertension artérielle (57,5%). Les principaux facteurs de risque à l’admission sont représentés dans le tableau II.

Parmi les hypertendus, 54% des patients avaient une HTA systolo-diastolique, 10% avaient une HTA systolique pure et 6% une HTA diastolique pure. La pression artérielle systolique (PAS) moyenne était de 137 mmHg. La pression artérielle diastolique (PAD) moyenne était de 86 mmHg. L’HTA grade I était plus fréquente (46%) ; elle était suivie respectivement de l’HTA grade II (24%) et HTA grade III (30%). La prévalence de la dyslipidémie était de 44,82% soit 39 cas avec un  taux moyen du LDL-cholestérol de 1,35+/-0,5 g/l. Le taux moyen du HDL-cholestérol était de 0,45+/-0,15 g/l. L’indice de masse corporelle (IMC) a été évalué chez 19 patients. Son taux moyen était de 24,6+/-2,5 kg/m² (18,93-29,79 kg/m²). La surcharge pondérale était présente chez 8 patients. Le tabagisme actif était présent dans 22,98% (n = 20) ; il était exclusivement masculin. Le nombre moyen de paquets/année était de 18 (2-35). Dix huit patients étaient diabétiques. Prés d’un quart (14,94%) avaient un taux de glycémie à jeun supérieur à 1,26g/dl. Le  taux moyen hémoglobine glyquée était de 8,8% (5,9%-13,2%). La prévalence du syndrome métabolique était de 26,43% (n =23).

Au contrôle à 6 mois,  seuls 28% des patients hypertendus étaient contrôlés. L’âge avancé de même que l’association du traitement antihypertenseur (inhibiteur de l’enzyme de conversion associé au beta bloquant) aux mesures hygiéno-diététiques étaient en faveur d’un niveau de contrôle meilleur, respectivement (p=0,011 et  p=0,029). La PAS moyenne était passée de 137,3 ± 29,7 mmHg à 142,2 ± 21,63 mmHg au contrôle et la PAD moyenne de 86,1 ± 16,95 mmHg à 85,3 ± 14,8 mmHg au contrôle. Chez les 18 diabétiques, 17 étaient sous traitement médical dont 11 sous antidiabétiques oraux (ADO), 4 sous insuline et 2 sous l’association des deux. Sept patients soit 38,8%  avaient atteint les objectifs de l’hémoglobine glyquée selon l’ADA. Le taux moyen de l’hémoglobine glyquée passait de 8,8% à 8,1% au contrôle. Il était négativement corrélé au coût élevé du traitement. Le coût mensuel moyen du traitement chez les diabétiques contrôlés était de 3546 FCFA contre 7313 FCFA chez les diabétiques non contrôlés (p=0,04). Le LDL-cholestérol était à l’objectif dans (46,1%) des cas. La valeur moyenne du LDL-cholestérol était de 1,43 g/l chez les patients non contrôlés et de 0,61 g/l chez les patients  contrôlés. Le lien entre la dose de l’atorvastatine et le niveau de contrôle des patients était significatif (p=0,05). En effet, la dose des statines était plus élevée chez les patients contrôlés (28 mg) que chez les patients non contrôlés (17,81 mg). Le sevrage du tabagisme actif était de (80%). Plus de la moitié des patients (55,4%) avaient repris une activité physique régulière au contrôle et la fréquence de la sédentarité était passée de 85,05% à 44,6%. La marche était l’activité physique la plus retrouvée. Parmi les 8 patients ayant une surcharge pondérale, deux avaient normalisé leur IMC au contrôle. L’obésité abdominale était toujours présente chez les patients évalués.

 

DISCUSSION

 

Nous avions retrouvé une prévalence de 57,5% de l’hypertension artérielle dans notre étude. Dans l’étude INTERHEART réalisée dans 52 pays à travers le monde, Steyn et al avaient montré que l’HTA apparaît plus fortement associée au risque d’infarctus du myocarde dans la population africaine que dans la population générale [11]. Parmi les 50 patients hypertendus, 13 patients étaient contrôlés soit 26%. Ce taux de contrôle était presque superposable à celui de Tlemcen en zone semi-urbaine (23,6%) [8]. Par contre ce niveau de contrôle est moindre en comparaison avec les études réalisées dans les pays développés notamment au Canada (66%) et aux Etats-Unis (56%) [12]. Ce niveau élevé de contrôle est le reflet d’une meilleure prise en charge et d’un meilleur système de santé dans les pays développés.

Dans notre étude, 38,8% des diabétiques avaient atteints les objectifs de l’hémoglobine glyquée selon l’ADA soit 7 patients. Ce niveau de contrôle selon l’ADA est meilleur comparé à ceux retrouvés dans l’étude de Mcfarlane (26,7%) aux Etats-Unis [13]. En Afrique, Belhadj dans l’étude DiabCare en Algérie révélait que 18,7% des diabétiques de type II atteignaient les objectifs selon l’ADA [6].

 

La prévalence de la dyslipidémie était de 44,8%. Ce chiffre est largement supérieur à ceux retrouvés dans la série  de Mahdhaoui et al. (21%) [14] et dans l’enquête CORONAFRIC (35,2%) [15]. Une faible proportion de patients dyslipidémiques était contrôlée dans notre étude (12,8%) ce qui équivaut à 5 patients. Ce niveau de contrôle est faible comparé aux données obtenues dans l’étude Mcfarlane (35,5%) [13]. L’enquête Mona Lisa en France révélait que parmi les 47% des patients qui étaient sous traitement, 27,7% étaient contrôlés selon les objectifs de l’Afssaps [16].

Depuis l’étude de Framingham, le tabagisme s’est révélé être un facteur de risque cardio-vasculaire puissant et particulier car favorisant à la fois le développement de l’athérosclérose et la survenue de ses complications [4, 17]. La prévalence du tabagisme actif était de 22,9% dans notre étude et concernait exclusivement les hommes. La majeure partie (80%) des tabagiques actifs avaient arrêté de fumer au contrôle.

On note une forte prévalence de la sédentarité dans notre population (85,05%) soit 74 patients. Sa prévalence chez les coronariens Africains est estimée à 41% dans l’enquête CORONAFRIC [15]. Cependant, une baisse importante du taux de sédentarité (de 85% à 44,6%) a été notée lors du contrôle, probablement due à l’implémentation des mesures hygiéno-diététiques.

 

CONCLUSION

 

Notre étude montre une fréquence élevée des FDRCV modifiables au cours de l’IDM avec un faible niveau de contrôle lors du suivi. Ceci nécessite l’amélioration de la prise en  charge pour prévenir les récidives et les complications.

 

Tableau 1

 

Grades de l’HTA selon la classification de l’OMS [5]

 

 

 

Grades

de l’HTA                PAS                          PAD 

 

Grade I              40-159 mm Hg          90-99 mm Hg

Grade II           160-179 mm Hg       100-109 mm Hg

Grade III              ≥ 180 mm Hg             ≥110 mm Hg

 PAS : Pression artérielle systolique ; PAD : Pression artérielle    diastolique 

 

 

Tableau 2

 

Prévalence des facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables

Facteurs de risque

Pourcentage

Sédentarité

85%

Hypertension artérielle

     57,5 %

Dyslipidémie

    44,8%

Surcharge pondérale

  42%

Tabagisme actif

  23%

Diabète

     20,7%

 

Figure 1 : Taux de contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables

 

REFERENCES

 


1. Wolf P A, D’Agostino R B, Kannel W B. Probability of stroke: a risk profile from the Framingham study. Stroke 1991; 22: 312-8.

2. Organisation Mondiale de la Santé. Hypertension et diabète sont en forte hausse selon les dernières statistiques de l'OMS. Statistiques sanitaires mondiales 2012. [En ligne] http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2012/world_health_statistics_20120516/fr/

3. Organisation Mondiale de la Santé. Questionnaire mondial sur la pratique d’activités physiques (GPAQ) – Guide pour l’analyse. 26 p. [En ligne]. http://www.who.int/chp/steps.

4. Hanaire-Boutin H. Prévention et prise en charge du diabète de type 2. In Cardiologie et maladies vasculaires. Société Française de Cardiologie. Paris, Masson 2007 : 281-6.

5. World Health Organization. International Society of Hypertension Guidelines for the management of hypertension. J Hypertens 1999; 17 : 151-83.

6. Belhadj M, Malek R, Boudiba A et al. DiabCare Algérie. Médecine des maladies métaboliques 2010 ; 4, 1 : 88-92

7. Grundy S M, Cleeman J I, Daniels S R et al. Diagnosis and management of the metabolic syndrome: an American Heart Association/National Heart, Lung, and Blood Institute Scientific Statement (executive summary). Circulation 2005; 112: 285-90.

8. Yahia-Berrouiguet A, Benyoucef M, Meguenni K et al. Enquête sur la prévalence des facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires à Tlemcen (Algérie). Médecine des maladies métaboliques. 2009; 3(3): 6-9.

9. American Diabetes Association. Clinical practices recommendations 2008. Standards of medical care in diabetes 2008. Diabetes Care 2008; 31(Suppl.1):12-54.

10. Alberti K G, Zimmet P, Shaw J. IDF Epidemiology Task Force Consensus Group. The metabolic syndrome-a new worldwide definition. Lancet 2005; 366:1059-62.

11. Yusuf S, Hawken S, Ounpuu S et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the interheart study): case-control study. Lancet 2004 ; 364 : 937-52.

12. Organisation Mondiale de la Santé. Contrôle de l'hypertension sous médication: une analyse comparative des enquêtes nationales dans 20 pays. 2014. [En ligne] http://www.who.int/bulletin/volumes/92/1/13-121954-ab/fr/.

13. McFarlane S I, Jacober S J, Winter N et al. Control of Cardiovascular Risk Factors in Patients With Diabetes and Hypertension at Urban Academic Medical Centers. Diabetes Care 2002; 25: 718-23.

14. Mahdhaoui A, Bouraoui H, Majdoub M A et al. Délais de prise en charge de l’IDM en phase aiguë : résultats d’une enquête dans la région de Sousse (Tunisie). Ann Cardiol Angéiol 2003; 52 : 15-9.

15. Ticolat P, Bertrand E, Barabe P et al. Aspects épidémiologiques de la maladie coronaire chez le Noir Africain : à propos de 103 cas. Résultats de l’enquête prospective CORONAFRIC. Cardiol Trop 1991; 17 : 7-20.

16 .Amouyel P, Ferrières J, Arveiler D. Présentation des tous premiers résultats de l’étude MONA LISA. [En ligne]. http://www.pasteurlille.fr/fr/recherche/u744/resultat/dossier_presse_monalisa.pdf

17. Thomas D. Prise en charge du tabagisme. In Cardiologie et maladies vasculaires. Société Française de Cardiologie. Paris, Masson 2007; 4 :297-301.