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C53. Aspects échocardiographiques des hypertendus suivis à l’Hôpital Laquintinie de Douala.

NONO L.1 ; DJOMOU A1,2.; BIHOLONG2 ; NDOM-EBONGUE MS2; GANTCHOU M3; DJAYA J.3; DJOMALEU PC2; KINGUE S.4.

 

1 : Institut des Sciences de la Santé de Bangangté

2: Hôpital Laquintinie de Douala.

3 : Fondation Cœur et Vie.

4 : Faculté de Médecine et Sciences Biomédicales de Yaoundé I.

 

Adresse pour correspondance: Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Objectifs : Décrire les aspects échocardiographiques chez les patients hypertendus au moment du diagnostic ; déterminer la prévalence des conséquences de l’hypertension artérielle sur les structures cardiaques et le risque cardiovasculaire global de ces patients.

 

Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive en 2015. Etait inclus tout patient âgé de 18 ans et plus nouvellement diagnostiqué. Étaient non inclus, tout patient hypertendu connu ; tout patient porteur d’une cardiopathie documentée et toute hypertension artérielle gravidique.

Résultats : Au total, 86 patients ont été recrutés. Parmi eux, 56 femmes et 30 hommes avec une moyenne d’âge de 62,28 ± 12,08 ans. 56,4% des patients avaient une hypertension artérielle grade 3, 26% des patients avaient une complication clinique de l’hypertension artérielle au moment du diagnostic parmi lesquelles l’insuffisance cardiaque occupait le premier rang (54,0%). L’hypertrophie ventriculaire gauche était l’anomalie la plus représentée (45,3%) et était significativement associée à la sévérité de l’hypertension artérielle. 15,1% des patients avaient une dilatation de l’oreillette gauche. 23,3% avaient une altération de la fonction d’éjection du ventricule gauche. 22,1% des hypertendus avaient une dysfonction diastolique gauche. Plus de la moitié (58,1%) des patients avait un risque cardiovasculaire très élevé.

Conclusion : La prévalence élevée des complications cardiaques de l’hypertension artérielle chez ces hypertendus nouvellement diagnostiqués pourrait s’expliquer par un diagnostic tardif et une évolution insidieuse de cette pathologie et  nécessite une sensibilisation et une intégration systématique d’un examen morphologique très sensible  dans l’appréciation du retentissement cardiaque de l’hypertension artérielle.

Mots-clés : Hypertension  artérielle, échocardiographie, anomalie ventriculaire.