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C36. SYNDROME D’APNEES DU SOMMEIL CHEZ DES PATIENTS EN INSUFFISANCE CARDIAQUE DANS DEUX HOPITAUX DE REFERENCE A YAOUNDE

Ben Patrick Michel Moutlen1, Balkissou Adamou Dodo1,2, Boombhi Jérome1,3, Poka-Mayap Virginie1,
Mfeukeu Kuate Liliane1,4, Massongo Massongo1,2, Alime Judith1, Voufouo Steve1, Pefura-Yone Eric-Walter1,2, Kingue Samuel1,3.

 

Affiliation des auteurs

  1. Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales,
  2. Hôpital Jamot de Yaoundé,
  3. Hôpital Général de Yaoundé
  4. Hôpital Central de Yaoundé

 

Auteur pour Correspondance : Ben Patrick Michel Moutlen, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Résumé

Introduction : Le lien entre le Syndrome d’Apnées du Sommeil (SAS) et l’Insuffisance cardiaque (IC)
s’explique par les effets délétères du SAS sur le système cardiovasculaire et la grande prévalence au sein de cette population particulière. En Afrique subsaharienne, la littérature sur le sujet semble pauvre.

Objectifs : Déterminer la prévalence et les facteurs associés au SAS chez les patients en insuffisance
cardiaque en milieu hospitalier.

Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive, réalisée sur une période de 05 mois (Janvier à Mai 2017). Elle s’est déroulée à l’Hôpital Central de Yaoundé et l’Hôpital Général de Yaoundé, dans les unités de cardiologie. L’échantillonnage consécutif exhaustif et non probabiliste, incluait tous les patients âgés d’au moins 21ans hospitalisés pour IC. Après polygraphie ventilatoire, le SAS était défini avec un seuil d’Index d’Apnées Hypopnées (IAH)>=15. L’analyse des données a été faite grâce aux logiciels IBM SPSS version 23.

Résultats : Au terme de notre étude, 30 sujets ont été inclus d’âge médian de 63(58-72) ans et un sex-ratio de 1. La prévalence du SAS était de 60%. Sur le plan de la sévérité 20% de SAS modéré et 40% de SAS sévère. Parmi les 18 sujets atteints du SAS, 15(83,3%) avaient un SAS obstructif et 3(16,7%) avaient un SAS central. La prévalence du SAS était de 23,3% chez les moins de 60 ans et 36,3% chez les plus de 60 ans. La moyenne (±écart-type) d’IMC chez les patients atteints de SAS était de 27,3(±7) Kg/m2, avec une proportion de 55,6% de patients en surpoids. En outre nous n’avons pas trouvé de  facteurs associés au SAS chez l’insuffisant cardiaque.

Conclusion : La prévalence du SAS au sein de la population d’insuffisants cardiaques était de 60%. Aucun facteur indépendant n’a été retrouvé.

 

Mots clés : Syndrome d’apnées du sommeil ; Insuffisance cardiaque décompensée ; Cameroun