Get Adobe Flash player
4003098
Today
Total :
783
4003098

C83. PARTICULARITES ELECTROCARDIOGRAPHIQUES ET ECHOCARDIOGRAPHIQUES CHEZ LES ATHLETES AFRICAINS DE HAUT NIVEAU. ANALYSE SELON LES CRITERES DE LA C.A.F

SARR E.M., DIOUM M., BINDIA D., MANGA S.J., DIALLO A., LEYE M., DIEYE O., REGNAULT K., DIOP I.B.

 

Affiliation des auteurs : CHU Fann (Prof. I Bara Diop)

 

Adresse pour correspondance : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Résumé

Introduction : L’activité sportive intense peut induire des modifications électriques et échocardiographiques « cœur d’athlète ». Ces modifications physiologiques doivent être différentiées des pathologies.

Patients et méthode : Etude descriptive (Septembre 2014 à Février 2017), d’un groupe de sportifs africains de haut niveau, de disciplines variées. Ces athlètes avaient bénéficié d’un examen clinique avec réalisation d’un électrocardiogramme et d’une écho-Doppler cardiaque selon les critères de la Confédération Africaine de Football.

Résultats : Notre étude portait sur143 sportifs. L’âge moyen était de 17,4ans. La durée moyenne d’entrainement par semaine était de 12,3heures. Le football était la discipline la plus pratiquée suivi du sprint et de la course de fond. Sur l’ECG 44 athlètes (3%) avaient des troubles de la repolarisation, onze  (7,6%) avaient  une hypertrophie ventriculaire gauche. A l’écho- Doppler on retrouvait une augmentation de la masse ventriculaire (6,2%), une dilatation modérée  de l’oreillette gauche (14,2%), une dilatation modérée de l’oreillette droite (8,7%) et une dilatation moyenne des deux oreillettes (9,4%). Une cardiomyopathie dilatée hypokinétique  avec altération moyenne de la fonction systolique globale du ventricule gauche était retrouvée chez un athlète.

Conclusion : Chez l’athlète l’électrocardiogramme couplé à l’échocardiographie permettent de distinguer les modifications physiologiques des cas pathologiques conduisant à des mesures préventives adaptées.

 

Mots clés : cœur d’athlète, pathologie