C24. : Problématique de la stimulation cardiaque définitive en Afrique sub-saharienne: étude multicentrique STIMAFRIQUE
KANE AD(1), HOUNDOLO RG (1), HOUENASSI M (2), ADOUBI A(3), CAMARA S (4), PESSINABA S(5), SY K (6), BA SA (1), MBAYE A (7), NIAKARA A (8), BONNY A (9)
1 Hôpital Aristide Le DANTEC (Sénégal),
2 Unité de soins d’étude et de recherche en cardiologie du centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Bénin),
3 Institut de cardiologie d’Abidjan (Côte d’ivoire),
4 Centre national de cardiologie (Mauritanie)
5 Centre hospitalier universitaire campus (Togo),
6 Hôpital principal de Dakar (Sénégal),
7 Hôpital général de grand yoff (Sénégal),
8 Polyclinique internationale de Ouagadougou (Burkina Faso),
9 Centre de recherche cardiovasculaire de l’université de Douala (Cameroun)
Adresse pour correspondance: Dr Romain Gbémiga HOUNDOLO Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Introduction:La stimulation cardiaque est une nécessité qui s’inscrit dans le développement médical cardiologique de nos pays. Les centres implanteurs demeurent confronter à plusieurs écueils qui entravent le développement de la stimulation cardiaque. L'objectif global était d'évaluer la problématique de la stimulation cardiaque définitive conventionnelle.
Méthode d’étude: Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective menée du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2014. Elle concernait les patients ayant bénéficié d’une stimulation cardiaque définitive.
Résultats : 730 stimulateurs cardiaques ont été implantés dans huit centres à travers six pays soit une prévalence de 2,7 cas/million d’habitants/an. L’âge moyen était de 69 ans avec des extrêmes de 20 ans et 98 ans. Les indications cliniques étaient: syncope 44,4%, vertiges 29,9%, dyspnée 28,8%. Le bloc auriculo-ventriculaire du troisième degré dominait les signes électrocardiographiques avec 79,6%. La stimulation double chambre était de 54,4% et la monochambre de 45,3%. Toutes les sondes étaient implantées par voie veineuse sous anesthésie locale par: voie céphalique 48,9%; voie sous-clavière 34,5%. Une pile neuve était implantée chez 92,7% des patients contre 7,3% de pile de récupération. La fixation passive des sondes ventriculaires était de 87,8%. Le coût moyen de l’implantation d’un stimulateur cardiaque monochambre est de 1970 Euros contre 2182 Euros pour un double chambre. Les difficultés qui entravent la stimulation cardiaque sont variées.
Conclusion : L’étude STIMAFRIQUE permettra de mettre en place les outils nécessaires à l’amélioration de la stimulation cardiaque en Afrique.
Mots clé : STIMAFRIQUE, stimulation cardiaque, stimulateur cardiaque, Afrique