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C4. Prévalence de l’hypertension artérielle et corrélation aux autres facteurs de risque cardiovasculaire; étude réalisé dans population générale à Libreville et ses environs (Gabon).

Prevalence of arterial hypertension and correlation with others cardiovascular risk factors; study realized in general population in Libreville and its surroundings (Gabon).

 

J.B. MIPINDA1 2, A.P.KOUMAMBA3, G.MOUKOUMBI LIPENGUET 3 , E. ECKE 1 , R. MAKANDJA1 .

 

1. Service de cardiologie, hôpital Universitaire de Libreville,

2.  Clinique de maladies du cœur d’Owendo,

3. Cellule d’Observation de la Santé Publique, BP:50

 

Position du problème : L’hypertension artérielle est fréquente au Sud du Sahara. Les données sur la dite affection sont rares au Gabon.  Nous avons donc choisi d’initier cette enquête pour combler ce manque d’information.

 

Matériels et méthodes : Il s’agit d’un dépistage volontaire effectué sur 1557 habitants de la capitale Gabonaise et ses environs dans la période allant du 03 au 06 mars 2011. Le recueillir des données s’est effectué a partir d’un questionnaire, relevant les particularités  socio-démographiques, les habitudes et les antécédents médicaux. Nous avons également retenus l’existence d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, les mesures des paramètres anthropométriques et de la pression artérielle dans les conditions optimales recommandée par l’OMS.

Résultats : Au terme de cette étude, nous avons obtenus une  prévalence de l’HTA de 23,69%. Les hommes paressaient de manière significative plus affectés que les femmes. En effet,  la prévalence de la maladie était de 51,8% chez les hommes contre 48,2% chez les femmes (p=0,012). La moyenne d’âge des patients était de 43ans. Nous avons retrouvés une corrélation positive entre l’HTA  avec l’obésité (OR= 1,99 ; IC95%= 1,36 - 2,91 ; p=0,0003) et le diabète (OR= 2,03 ; IC95%= 1,35 - 3,04 ; p=0,0005).

Conclusion : La prévalence de l’HTA s’avère  élevée dans la capitale gabonaise. On observe une prédominance chez les sujets de sexe masculin. Il apparait un lien significatif avec d’autres facteurs de risques, surtout l’obésité et le diabète. D’où la nécessité d’élaborer des véritables programmes de lutte contre ces nouvelles pandémies