Get Adobe Flash player
4006511
Today
Total :
273
4006511

C27. CARACTERISTIQUES CLINIQUES ET PARACLINIQUES DES PATIENTS PRESENTANT UNE DOULEUR THORACIQUE AIGUE NON TRAUMATIQUE DANS DEUX HOPITAUX DE REFERENCE DE YAOUNDE

Liliane Mfeukeu-Kuate 1,2*, Ba Hamadou 1,2, Sylvie Ndongo Amougou 1,3 ,Chris Nadège Nganou 1,2, Dorothée Tchokonte1 ,Boombhi Jérome 1,4, Ahmadou M Jingi 1, Aurel Tankeu 1,  Alain Menanga 1,4, Samuel Kingue 1,4

 

Authors’ Affiliations

  1. Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales. Département de Médecine Interne et Spécialités
  2. Hôpital Central de Yaoundé.
  3. Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé
  4. Hôpital Général de Yaoundé

 

Auteur pour correspondance : Dr Liliane Mfeukeu Kuate. E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Tel: 00237699824640   PO Box: 7119 Yaoundé

 

Résumé

Introduction

Les douleurs thoraciques constituent un motif de consultation fréquent en cardiologie en Europe, mais également dans les pays en voie de développement. Notre objectif a été de décrire la prévalence, les caractéristiques cliniques, paracliniques et étiologiques  des patients présentant une douleur thoracique aigue dans deux hôpitaux de référence de Yaound鶶.

Méthodologie

Nous avons réalisé une étude transversale descriptive pendant une période de 5 mois (février à juin 2017) aux urgences de l’ HGY et au CURY. Étaient inclus, tous patients adultes présentant une douleur thoracique aigue. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS version 23.0. Les résultats ont été exprimés en moyenne et écart type et en pourcentage.

Résultats

Un total de 180 patients ont été inclus, la prévalence des douleurs thoraciques aigues dans nos deux hôpitaux de référence était de 3,4%.  Le sexe masculin était le plus représenté (57 %) et la moyenne d’âge était de 42± 16 ans. L’HTA était le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent (17,8%). Les signes paracliniques ont été dominés par les opacités parenchymateuses 31,4% à la radiographie pulmonaire, les anomalies de la repolarisation (48,0 %) à l’ECG et l’élévation de la troponine 31,8%. Parmi les causes non cardiovasculaires  les causes pulmonaires étaient les plus fréquentes soit 26,2%  au CURY  et 20% à l HGY et étaient  dominées par les pneumopathies. Parmi les causes cardiovasculaires, le SCA était le plus représenté  (7,8%),  suivi de l’embolie pulmonaire (2,2%), la péricardite (1,7%) et de la dissection aortique (0,6%).

Conclusion

La douleur thoracique aigue constitue un motif de consultation peu fréquent dans nos urgences avec une prévalence hospitalière de 3,4%. Cependant compte tenue du caractère gravissime qu’elle peut révéler, une démarche diagnostique centrée sur la recherche des étiologies pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient est important.

Mots clés : douleur thoracique aigue, urgences, Yaoundé, Cameroun.