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C67. Prise en charge de la fibrillation auriculaire à Bujumbura.

DR NZISABIRA J.1 ; DR BARANSANKA.E2 ET  DR NDIRAHISHA ET DR NIMBURANIRA MARC4

 

1. Chef de service réanimation à l’Hôpital Militaire de Kamenge. Bujumbura-Burundi.

2. Service de médecine interne au Centre Hospitalo- Universitaire de Kamenge et vice-président de la société Burundaise de cardiologie.  Bujumbura-Burundi.

3. Service de médecine interne au Centre Hospitalo- Universitaire de Kamenge.

4. Directeur Général de l’Hôpital Militaire de Kamenge et président de la société Burundaise de cardiologie. Bujumbura-Burundi.

 

Adresse pour correspondance: Dr NZISABIRA Jolis : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

 

Objectifs : Les objectifs de notre étude étaient d’étudier les caractéristiques cliniques et   épidémiologiques, d’évaluer le niveau de prévention des accidents thromboemboliques  et le niveau de contrôle de la réponse ventriculaire chez les patients en fibrillation auriculaire (FA).

 

Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective et descriptive réalisée à Bujumbura, sur une période de huit mois, chez les patients qui avaient de la FA confirmée par l’ECG.

Résultats : Trente-deux patients ont été enregistrés dont 68,7% de femmes et 31, 3% d’hommes. La majorité de nos patients se rencontrait dans la tranche d’âge de  moins de 65ans. 71,9% des patients avaient un score CHADS2VASc supérieur ou égal à deux. La valvulopathie, surtout mitrale  a été observée chez 37,5% de nos patients et elle était  en majorité rhumatismale. Cinq patients (15,5%) ont  présenté un accident vasculaire ischémique  et ils avaient tous un score de CHA2DS2VASc supérieure à deux et donc  en indication de prévention thromboembolique. 40,6% des patients avaient une fréquence cardiaque adéquate lors de l’enregistrement contre 89 % lors de leur visite après un mois de traitement. Selon les recommandations actuelles, seulement 7,7%  des patients ont eu correctement le traitement anticoagulant.

Conclusion : La fibrillation auriculaire est plus prédominante chez les femmes que chez les hommes. Elle touche des patients jeunes et la cause principale est la valvulopathie rhumatismale qui reste encore fréquente dans notre pays. Même si les résultats pour le contrôle de la réponse ventricule sont satisfaisants, le chemin reste long pour la prévention des complications thromboemboliques.

Mots-clés:   Fibrillation auriculaire -arythmie -  Bujumbura.