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P1. Pratique de la stimulation cardiaque : à propos de 215 implantations de pacemakers au service de cardiologie de l’hôpital général de grand Yoff de Dakar au Sénégal.

MBAYE A1*, FALL M2, NGAÏDÉ AA1, KOUAMÉ I1, NDIAYE M1, CISSÉ AF1, MONKAM MBOUENDE AG1, NDOBO JVD1, GAYE ND1, DIOUM M2, SARR SA3, BODIAN M3, NDIAYE MB3, KANE AD3, DIAO M, DIAGNE D1, KANE M1, DIACK B1, KANE A1.

 

1: Hôpital général de grand Yoff,

2: CHN de Fann,

 3: CHU Aristide Le Dantec

 

Adresse pour  correspondance :  Dr Alassane Mbaye, service de cardiologie de l’hôpital général de grand Yoff.

E-mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

 

Objectifs : les objectifs de ce travail étaient d’étudier les aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs de la stimulation cardiaque au service de cardiologie de l’hôpital général de grand Yoff (HOGGY) de Dakar au Sénégal.

 

Matériels et méthode : nous avons mené une étude monocentrique, transversale et descriptive de janvier 2006 à décembre 2014. Tous les dossiers de patients ayant bénéficié d’un pacemaker cardiaque réalisé au service de cardiologie de HOGGY ont été colligés.

Résultats : 215 cas de pacemaker cardiaque ont été colligés correspondant à une prévalence de 4,5%. L’âge moyen était de 70,02±11,58 ans et le sexe ratio de 0,82. La symptomatologie avant implantation était dominée par les vertiges 46,5%, la dyspnée 44,2%, la syncope 28,4%.

Les indications étaient le bloc auriculo-ventriculaire (BAV) complet (74,4%),  le BAV de haut degré (14,4%), le bloc tr-fasciculaire (4,2%), le BAV du deuxième degré (2,8%) et la dysfonction sinusale (1,4%). Il s’agissait d’une primo-implantation 201 cas contre 14 changements de boitier. La voie d’abord était généralement la veine sous-clavière (88,4%) avec un site d’implantation majoritairement dans la région sous-claviculaire gauche (94,4%). La stimulation était en mode double chambre (60,5%), mono chambre (38,6%) et triple chambre (0,1%). L’antibioprophylaxie intraveineuse peropératoire était systématique. Les complications précoces étaient un hématome de la loge (4,7%), un pneumothorax (4,2%), un déplacement de sonde (5,6%) et une infection (1,9%). Un décès était noté dans 4 cas (1,86%).

Conclusion : la stimulation cardiaque est réalisable en sécurité en Afrique et concerne essentiellement les troubles sévères de la conduction auriculo-ventriculaire.

Mots clés : Pacemaker, bloc auriculo-ventriculaire, Sénégal