Kpanidja MG¹, Ibrahim A², Dohou SHM², Codjo HL³

1 Département Mère-Enfant Faculté de Médecine, Université de Parakou (Bénin)

2 Département Médecine Spécialités Médicales Faculté de Médecine, Université de Parakou (Bénin)

3 Département Médecine Spécialités Médicales Faculté des Sciences de la Santé , Université d’Abomey Calavi (Bénin)

Auteur correspondant : KPANIDJA Mèdétinmè Gérard 03BP369 Parakou ; Tel 00229 96967994/94543195 ; Email : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. .

Introduction : L’objectif de ce travail était de décrire le devenir des enfants porteurs de cardiopathies congénitales admis au CHUD-B/A de 2011 à 2022 et les facteurs associés.

Patients et méthodes : cette étude s’est déroulée dans les services de Pédiatrie et de Cardiologie du CHUD-B/A de Parakou. Il s’est agi d’une étude descriptive à visée analytique.  La population d’étude   était constituée des enfants âgés de 0 à 15 ans présentant les signes faisant suspecter une cardiopathie congénitale. Étaient inclus dans l’étude, les enfants porteurs d’une cardiopathie congénitale confirmée à l’échodoppler cardiaque dont le consentement des parents a été obtenu. Nous n'avons pas inclus les enfants âgés de 15 à 18 ans. Le recensement était exhaustif. La variable dépendante était la cardiopathie congénitale. Les variables indépendantes étaient relatives aux caractéristiques sociodémographiques et évolutives. La collecte des données a été faite sur la période du 1er Janvier 2023 au 30 Septembre 2023, à l’aide d’un questionnaire. Les outils étaient constitués de dossiers médicaux.  Les données ont été analysée avec le logiciel R studio 4.2.2.

Résultats : au total 143 dossiers retenus. La sex ratio était de 0,96. Nous avons noté que 66 enfants avaient survécu. L’âge médian actuel des survivants était de 81,5 mois (IIQ : 32,3 ;129) avec des valeurs extrêmes de 7 mois et 306 mois. Par ailleurs, le recul variait entre 6 et 136 mois avec une médiane à 45 mois (IIQ : 18,8 ;83,8). Le recul post-opératoire médian était de 67 mois (IIQ : 34,5 ; 88). Les facteurs associés au décès étaient : l’âge au diagnostic inférieur à 12 mois, les cardiopathies cyanogènes, l’arrêt du suivi médical et le traitement médical.

Conclusion : la survie des enfants porteurs de cardiopathie congénitale constitue un défi. Mots clés : cardiopathie, congénitale, devenir, Parakou