Fibrillation atriale dans le service de Cardiologie du CHU du Point G : Clinique, facteurs etiologiques et evolution naturelle.Atrial fibrillation in Cardiology Service of Point G Training Hospital: clinical, etiologic factors and natural evolution.
COULIBALY S.1, DIALL I.B.1, MENTA I2, DIAKITÉ M.1, BA HO2, SIBIBÉ S.1, SACKO M.1,SACKO A.K1, DIALLO N.1,
KODIO A.1,SIDIBÉ S.3, SANGARÉ I.2, DEMBÉLÉ G.4, DIAKITÉ S.1, DIALLO B.1.
RESUME
Notre étude avait pour objectifs d’étudier les aspects cliniques et de déterminer les facteurs étiologiques et l’évolution naturelle de la fibrillation atriale (FA). Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive qui s’est déroulée dans le service de cardiologie du CHU du Point G à Bamako du 01 janvier 2011 au 31 décembre 2012.
Sur 3964 patients admis dans ledit service pendant la période d’étude, 112 avaient une fibrillation atriale et 105 répondaient aux critères d’inclusion soit une prévalence hospitalière de la fibrillation atriale de 2,82 % et 2.65% après exclusion de 7 patients ne répondant pas aux critères d’inclusion. Il s’agissait de 2 patients pour dossier incomplet et 5 patients pour la non réalisation du bilan inclusif.
L’âge moyen dans la série était de 55 +/- 12ans avec des extrêmes à 17 ans et à 95 ans.
L’échantillon était constitué de 68 femmes (64,8%) et de 37 hommes (35,2 %). Les conditions cliniques associées à la fibrillation étaient dominées par la cardiomyopathie hypertensive et les valvulopathies avec des fréquences respectives à 18.1% et 8.1%.
L’HTA avec 51.42 % de fréquence était le facteur de risque cardiovasculaire prééminent.
L’insuffisance cardiaque (77.14%) était la circonstance de découverte dominante.
A l’électrocardiogramme, chez 61% des malades, la fibrillation atriale était la seule anomalie électrique observée.
A l’échocardiographie, l’oreillette gauche était la cavité la plus dilatée. Cette dilatation était observée chez 80 % des patients. La fonction systolique du VG était altérée chez 56.2% et
la FA était classée permanente chez 73,03 % des patients.
L’AC/FA non valvulaire prédominait (66,6 %). Il s’agissait surtout de la cardiomyopathie hypertensive et de l’ischémie coronaire avec des fréquences respectives à 33.40% et 12.40 %. Les étiologies valvulaires étaient dominées par l’atteinte de la valve mitrale isolée ou associée à d’autres atteintes valvulaires chez 33,4 % des patients.
Le score CHA2DS2VASC était supérieur ou égal à 2 chez 78,57 % des patients. Parmi eux
22,85 % avaient bénéficié d’un traitement anticoagulant par anti vitamine K.
La cardioversion médicamenteuse était réalisée chez 13 patients et avec succès chez 4.Nous n’avions pas réalisé de cardioversion électrique.
MOTS CLES: Fibrillation atriale, prévalence, facteurs étiologiques.
Summary
Our survey objectives were to study the clinical aspects and to determine etiologic factors and natural evolution of Atrial fibrillation.
It was a retrospective and descriptive survey , carried out at cardiology service of point G training hospital in BAMAKO, fromJanuary the 1st 2011 to December the 31st 2012.
Out of 3964 admitted patients in our service over the study period, 112 patients had atrial fibrillation, 150 of them have met the inclusion criteria, with a hospital prevalence of 2.82% and 2.65% after ruling out 7 patients (2 patients for incomplete file, 5 patients for failing to do the inclusion checkup).
The average age was 55 +/- 12 with 17 and 95 as extremes.The sampleconsisted of 68 women (64,8%) and 37 men (35,2 %).
The clinical conditions related to Atrial fibrillation were predominantly hypertensive cardiomyopathy and valvular heart disease, with respective frequencies of 18.1% and 8.1%. Hypertension with 51.42% of frequency was the most common risk factors. Heart failure (77.14%) was the commons trevealing circumtances.
On ECG; in 61% patients the Atrial fibrillation was the only ECG change abnormality.
On echocardiogram, the left atrium was the most dilated chamber. This dilation was seen in 80% of patients. Left ventricle systolic function was impaired in 56.26% of patients.
The Atrial fibrillation was classified permanent in 73.03% of patients.
Non-valvular Atrial fibrillation was predominant (66.6%) including mainly hypertensive cardiomyopathy and coronary ischemia, with respective frequencies of 33.4% and 12.4%.
Valvular etiologies were lead by isolated mitral valve disease or associated with other valvular disease in 33.4% patients.
The CHA2DS2VASC Score was 2 or more in 78.57% patients. Among them 22.85% had undergone oral anticoagulation.
The drug cardioversion was carried out in 13 patients but only 4 were successful. No electriccardioversion had been carried out.
KEY WORDS:Atrial fibrillation, prevalence, etiologicfactors
1service de cardiologie CHU Point G
2service de cardiologie CHU Gabriel Touré
3Hopital Luxembourg
4polyclinique des armées kati
Adresse pour correspondance :
Dr Souleymane COULIBALY
Service de Cardiologie CHU du Point G
BP : 333 Bamako-Mali
E-mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
INTRODUCTION
La fibrillation atriale (FA) est un trouble du rythme supraventriculaire caractérisé par une activité électrique atriale anarchique et inefficace avec pour conséquence principale une altération de la fonction mécanique des atria [1, 2]. L’activité ventriculaire est irrégulière, généralement rapide en l’absence de troubles de conduction auriculo-ventriculaire [2, 3].
Elle est le trouble du rythme cardiaque soutenu (>30 s) le plus fréquent après les extrasystoles auriculaires, particulièrement chez les sujets âgés ou porteurs de cardiopathie [4, 5].
Sa prévalence globale est de 5,5% dans la population avant 60 ans et de 10% après 80 ans [4, 5, 6]. Elle était de 5,3 % au Sénégal en 2010 [7].
Elle est à l’origine de troubles hémodynamiques et d’accidents thromboembolique nécessitant souvent une prise en charge urgente.
Si son diagnostic devant un tracé électrique est facile, sa prise en charge pose souvent certaines difficultés notamment l’évaluation du rapport risque thromboembolique sur risque hémorragique dont il faut tenir compte afin d’éviter les complications hémorragiques sous traitement anticoagulant [8,9]. Au Mali aucune étude n’a encore abordé les aspects cliniques et facteurs étiologiques de la FA d’où l’intérêt de ce travail qui avait pour objectifs d’étudier les aspects cliniques et de déterminer les facteurs étiologiques et l’évolution naturelle de la fibrillation atriale (FA) dans le service de cardiologie du CHU du Point G.
METHODOLOGIE
L’étude s’est déroulée dans le service de cardiologie du CHU du Point G. Le service de cardiologie est situé au milieu du CHU du
Point G à Bamako. Il comporte 46 lits d’hospitalisation répartis entre deux secteurs d’hospitalisation et une unité de soins intensifs cardiovasculaire. Il possède huit cardiologues dont deux professeurs, deux maîtres assistants et quatre praticiens hospitaliers.L’admission des malades se fait soit par voie de consultation externe soit par référence d’autres structures de santé du pays. Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive allant du 01 janvier 2011 au 31 décembre 2012.
L’échantillon était exhaustif et constitué de 112 patients. Sept ne répondant pas aux critères ont été exclus. Nous avons retenu 105 patients remplissant les critères inclusifs sur 3964.
Critères d’inclusion
Etait éligible au protocole tout patient des deux sexes et de tout âge admis dans le service pour fibrillation atriale isolée ou associée à d’autres pathologies cardiovasculaires et ayant bénéficié en plus de l’électrocardiogramme, d’une échographie cardiaque à la recherche d’une cardiopathie sous-jacente. Un Bilan biologique comportant la glycémie, la créatininémie, les hormones thyroïdiennes, l’ionogramme sanguin était réalisé à la recherche de comorbidité.
Critères de non inclusion
En étaient exclus :
- les patients en FA n’ayant pas réalisé le bilan inclusif
- les patients ayant leurs dossiers incomplets.
Les données étaient recueillies sur des fiches d’enquête portant des données socio-épidémiologiques, cliniques, complémentaires et thérapeutiques des patients.
Le diagnostic positif de la FA reposait à l’ECG sur :
- un rythme non sinusal avec absence d’onde P,
- des ondulations de la ligne de base avec des ondes auriculaires anormales d’une fréquence très élevée entre 400 à 600/mn,
- des QRS non équidistants et non équipotents.
La FA était classée paroxystique (FA réduite spontanée en mois de 48 heures, en général moins de 7 jours), persistante (réduction ayant nécessité une cardioversion) ou permanente
(Cardioversion échouée ou FA acceptée).
Le score CHA2DS2VASC était le score thrombotique utilisé dans la FA non valvulaire.
Les données ont été saisies sur world 2007. L’âge, le sexe, les facteurs de risque cardiovasculaire et les facteurs étiologiques étaient les paramètres analysés avec le logiciel SPSS 16.0. Le Khi-2 était le test statistique utilisé avec un seuil de significativité pour une valeur de p inférieure à 0,05.
RESULTATS
Les résultats portent sur les aspects socio-épidémiologiques, cliniques et l’évolution.
-Aspects socio-épidémiologiques
Du 01 janvier 2011 au 31 décembre 2012, parmi 3964 patients admis dans le service de cardiologie du CHU du Point G, 112 avaient une fibrillation atriale et 105 répondaient aux critères d’inclusion soit une fréquence hospitalière de la fibrillation atriale de 2,82 % et 2,65 % près exclusion de 7 patients (Figure 1).
L’âge moyen dans la série était de 55 ans avec des extrêmes allant de 17 ans à 95 ans.
La Classe modale était la tranche d’âge 61-70 ans avec environ le quart de l’effectif
(26.7 %). (Tableau 1).
La prédominance était féminine avec 64.8 % mais sans signification statistique (p=0,14).
Aspects cliniques et paracliniques
L’HTA avec 51.42 % de fréquence était le facteur de risque cardiovasculaire prééminent (Tableau 2).
L’insuffisance cardiaque (77.14%) avec des signes cliniques de décompensation gauche ou globale était la circonstance de découverte dominante (Tableau 2).
Les bruits du cœur étaient irréguliers chez la totalité des malades et une tachycardie était observée chez 79%.
Un déficit hémi corporel était décrit chez 20% des patients en rapport avec un accident vasculaire cérébral complicatif.
A l’électrocardiogramme, chez 61% des malades la fibrillation atriale n’était pas associée à d’autres anomalies électriques. Dans 13,3 % des cas elle était associée à une hypertrophie ventriculaire gauche et à une extrasystolie ventriculaire dans 9,5 % des cas (Tableau 3).
A l’échocardiographie, la dilatation de l’oreillette gauche était décrite chez 80% des patients. Les valvulopathies mitrales étaient observées chez 50,4 % des patients. Il s’agissait de l’insuffisance mitrale et du rétrécissement mitral respectivement 25,7 % et 24,7 % des lésions valvulaires. Quant à l’insuffisance aortique, elle était retrouvée chez 6,7 % des malades. La dilatation ventriculaire gauche avec altération de sa fonction systolique était retrouvée chez 56.2% des patients. Un trouble segmentaire de cinétique était décrit chez 12,4 % des patients (Tableau 4).
L’insuffisance rénale, l’hyperglycémie et l’anémie étaient les anomalies biologiques majeures retrouvées 23,80 % ; 14,29 et 14,29 % respectivement. L’hyperthyroïdie était observée chez 5,71 % des patients (Tableau 5)
La FA était classée permanente chez 73,03 % des patients.
L’AC/FA sur cardiopathies non valvulaires prédominait (54,2 %). Il s’agissait surtout de la cardiomyopathie hypertensive et de l’ischémie coronaire avec des fréquences respectives à 33.40% et à 12.40 %. Elle était associée à une valvulopathie chez 33,4 % des malades.
Dans 12,4 % des cas la fibrillation atriale n’était pas liée à une cardiopathie sous-jacente. Aucun facteur étiologique n’était trouvé dans ces cas (Tableau 6).
Le score CHA2DS2VASC était supérieur ou égal à 2 dans 78,57 % des cas, 22,85 % avaient bénéficié d’un traitement anticoagulant par anti vitamine K. Les autres médicaments utilisés étaient constitués d’IEC ou ARAII, de diurétiques, d’antiarythmiques, de digitalique et d’antiagrégants plaquettaires.
Les bétabloquants (Aténolol, Carvedilol etBisoprolol) étaient la classe d’antiarythmique la plus utilisée. Ils étaient prescrits chez 50,4 % des malades, suivait l’Amiodarone (13,3 %). 20,9% des malades étaient sous digitalique (Tableau 6).
Parmi les anti thrombotiques l’Aspirine était utilisée chez 76,2 % et les AVK (Acenocoumarol ou Fluindione) chez 22,85% des patients. La cardioversion médicamenteuse était réalisée chez 12,3 % des patients avec succès dans 30,8 % des cas (4/13). L’Amiodarone était la principale molécule utilisée.
La cardioversion électrique n’était pas réalisée.
Evolution naturelle
Le séjour hospitalier moyen était de 15 ± 6 jours avec des extrêmes de 5±4 et de 25±2 jours et une évolution naturelle favorable sans complication hospitalière dans 84.73% des cas.
A la sortie de l’hôpital les complications observées au bout de 6 mois étaient l’AVC ischémique confirmé par un scanner cérébral chez 5,7 % et une décompensation cardiaque chez 7,6 % des malades. 15,2% des malades sont décédés
DISCUSSION
La prévalence de la fibrillation atriale était de 2,82%. Notre taux est supérieur au 1,82% de Niankara au Burkina Faso en 2012 et celui de Diall dans notre service en 2013 [10,11] et inférieur aux 5,35 % de NBaye et al [7] au Sénégal en 2010. La différence avec Diall pourrait s’expliquer par la nature de son étude qui concernait l’AVC ischémique sur AC/FA liée à une valvulopathie rhumatismale
L’âge moyen dans la série était de 55 ans, proche des 57.06 ans et 58.9 ans respectivement de Mbaye et de Coulibaly [7, 12], mais inférieur au 61,8% de Borgi en Tunisie [13].
Comme chez Niankara la classe modale était la tranche de 61-70 ans.
Le nombre élevé du sexe féminin observé était décrit aussi chez Ntep-Gweth M. au Cameroun qui avait 75 < 97 hommes [14].
La prééminence de l’hypertension artérielle parmi les facteurs de risque cardiovasculaire est classique dans la littérature mondiale [15, 16].
A l’ECG, la FA était associée à une hypertrophie ventriculaire gauche chez 13,3 % des malades.Niankara [8] rapportait une fréquence de l’hypertrophie ventriculaire gauche de 50 % dans sa série.
La dilatation atriale constatée dans notre étude a un rôle dans l’installation de la fibrillation atriale comme décrit dans les travaux de Danina al en Roumanie [17].
La FA permanente était retrouvée chez 73,03 % des patients contre 55,8 % chez Ntep-Gweth M au Cameroun [14].
Parmi les facteurs étiologiques, les pathologies non valvulaires prédominaient (66,6 %). Notre taux est proche de celui de MBaye au Sénégal en 2010 (63,3 %).
Il s’agissait surtout de la cardiomyopathie hypertensive et de la coronaropathie avec des fréquences respectives à 33.4% et 12.4%. Constat fait par Mbaye au Sénégal pour l’hypertension artérielle qui était le premier facteur étiologique parmi les étiologies non valvulaires. La coronaropathie était décrite dans 6 % des cas dans l’étude de Ntep-Gweth M.
Malgré un score de CHADS2VASC supérieur ou égal à 2 chez 55 patients, 24 seulement avaient bénéficié d’un traitement anti vitamine K (AVK). Notre taux d’utilisation d’AVK (22,8 %) est inférieur à celui de Mbolla et al en 2006 au Congo (43,1 %) [15].
Cette restriction était expliquée par :
- l’âge élevé de certains patients et leur manque d’autonomie
- la modicité des ressources financières ne permettant pas la réalisation régulière de la
surveillance biologique.
- et la non proximité d’un laboratoire de référence.
L’anti agrégant plaquettaire (Aspirine) était utilisé dans 76,2 % des cas. Taux supérieur au 44,9 % de MBolla.
Les bétabloquants (Aténolol, le Carvedilol et le Bisoprolol) étaient la d’anti arythmique la plus utilisée (50,4 %). L’indication était double, l’insuffisance cardiaque pour le Carvdilol et le Bisoprolol et le traitement ralentisseur pour les trois béta-bloquants. Les bétabloquants étaient utilisés chez 6,4 % des malades de MBolla.
La cardioversion chimique avec l’Amiodarone était réalisée chez 12,3 % des malades. Elle sera un échec chez 69, 2 % des cas (9/13). La sévérité de la cardiopathie sous-jacente et surtout le degré de dilatation des atria en seraient l’explication.
15,2% des malades étaient décédés. Ce taux est superposable à celui de Niankara(19%) au Burkina Faso [10].
Notre étude a comporté certaines difficultés notamment :
- la non prise en compte des valeurs numériques des paramètres échocardiographiques
- la non réalisation de certains examens complémentaires pour raisons financières, notamment le holter rythmique.
- et l’étroitesse du plateau technique notamment l’absence d’échographie cardiaque transoesophagienne (ETO) dans l’arsenal diagnostique.
CONCLUSION
La prévalence de la fibrillation atriale en milieu hospitalier Malien est superposable aux données africaines. Les cardiopathies non valvulaires constituent les principaux facteurs étiologiques. Les complications thromboemboliques et hémodynamiques sont redoutables surtout dans notre contexte où l’utilisation des anticoagulants est limitée.
Tableau 1
Répartition selon les tranches d’âge et le sexe
Tranches d'âge |
Féminin |
Masculin |
TOTAL |
|||
Effectif |
Pourcentage |
Effectif |
Pourcentage |
Effectif |
Pourcentage |
|
10-20 |
3 |
4,4 |
0 |
0,0 |
3 |
2,9 |
21-30 |
5 |
7,4 |
2 |
5,4 |
7 |
6,7 |
31-40 |
11 |
16,2 |
1 |
2,7 |
12 |
11,4 |
41-51 |
9 |
13,2 |
2 |
5,4 |
11 |
10,5 |
51-60 |
7 |
10,3 |
5 |
13,5 |
12 |
11,4 |
61-70 |
15 |
22,1 |
13 |
35,1 |
28 |
26,7 |
71-80 |
8 |
11,8 |
9 |
24,3 |
17 |
16,2 |
81-90 |
8 |
11,8 |
5 |
13,5 |
13 |
12,4 |
91-100 |
2 |
2,9 |
0 |
0,0 |
2 |
1,9 |
TOTAL |
68 |
100 |
37 |
100 |
105 |
100 |
Tableau 2
Répartitions des patients selon les facteurs de risque cardiovasculaire et les motifs d’admission.
Facteurs de risque cardiovasculaires |
Effectifs |
Pourcentage |
HTA |
54 |
51.4 |
Tabac |
18 |
8,6 |
Diabète |
5 |
3,8 |
Alcool |
2 |
1,9 |
Obésité |
1 |
0,9 |
Hyperthyroïdie biologique |
1 |
0,9 |
Corticothérapie |
1 |
0,9 |
Motifs d’admission |
||
Insuffisance cardiaque globale |
58 |
55,2 |
Insuffisance cardiaque gauche |
23 |
21,9 |
Déficit neurologique |
21 |
20 |
Douleur thoracique |
7 |
6,7 |
Palpitations |
4 |
3,8 |
Tableau 3
Répartition des patients selon le type de stimulation
Signes électriques |
Effectifs (N= 105) |
Fréquence % |
|
ACFA sans autre anomalie associée |
64 |
61 |
|
|
Hypertrophie ventriculaire gauche |
14 |
13.3 |
Extrasystolie ventriculaire |
10 |
9.5 |
|
SCA ST+ |
7 |
6.7 |
|
Bloc de branche |
6 |
5.7 |
|
Hypertrophie ventriculaire droite |
3 |
2.9 |
|
Hypertrophie auriculaire droite |
3 |
2.9 |
|
Troubles diffus de la repolarisation |
1 |
0,9 |
Tableau 4
Répartition selon les anomalies de l’échographie doppler cardiaque
Résultats échocardiogaphiques |
Effectifs (N= 105) |
Fréquence % |
|
Dilatation cavitaire |
OG |
84 |
80 |
OD |
66 |
62.8 |
|
VD |
60 |
57.1 |
|
VG |
59 |
56.2 |
|
Absente |
18 |
17.1 |
|
Hypertrophie septo-pariétale |
|
11
|
10,4
|
Hypertrophie + dilatation |
VG |
10 |
09.5 |
Fonction systolique VG |
altérée |
59 |
56.2 |
Cinétique segmentaire |
altérée |
13 |
12.4 |
Lésions valvulaires |
IM |
27 |
25.7 |
RM |
26 |
24.7 |
|
IAO |
07 |
06.7 |
|
Thrombus intra cavitaire |
OG |
02 |
1.9 |
Troubles de la relaxation VG |
11 |
10.5 |
|
Epanchement péricardique |
02 |
1.9 |
Tableau 5
Répartition des patients selon la biologie (selon les normes du laboratoire)
Biologie |
Effectifs |
Pourcentage |
|
TSHus |
>0,27µUI/ml |
99 |
94,29 |
< 0,27µUI/ml |
6 |
5,71 |
|
Glycémie |
> 1,26g /L |
15 |
14,29 |
< 1,26g/L |
90 |
85,71 |
|
Créatininémie |
>120 µmol/L |
25 |
23,80 |
<120 µmol/L |
80 |
76,20 |
|
Taux d’Hb |
<12 g/dl |
15 |
14,29 |
>12 g/dl |
90 |
85,71 |
Tableau 6
Répartition des patients selon les facteurs étiologiques
Facteurs étiologiques |
Effectifs (N=105) |
Fréquence (%) |
||
Non
Valvulaires |
Cardiomyopathie hypertensive
|
Dilatée |
25 |
23.8 |
Dilatée et hypertrophique |
10 |
09.6 |
||
35 |
33.1 |
|||
Cardiopathie ischémique |
13 |
12.4 |
||
Cœur pulmonaire chronique |
3 |
2.9 |
||
Hyperthyroïdie |
06 |
5.7 |
||
Isolée |
13 |
12,4 |
||
Total |
70 |
66,6 |
||
Valvulaires |
Maladie mitrale MM |
12 |
11.4 |
|
Rétrécissement mitral RM pur |
9 |
8.6 |
||
Insuffisance mitrale IM pur |
7 |
6.7 |
||
MM + insuffisance aortique IAo |
3 |
2.9 |
||
IM +IAo |
2 |
1.9 |
||
RM +IAo |
2 |
1.9 |
||
Total |
35 |
33.4 |
||
TOTAL |
105 |
100 |
Tableau 7
Répartition des patients selon le traitement médicamenteux.
Médicaments |
Proportion N=105 |
Fréquence % |
|
Anti arythmique |
Béta bloquant |
53 |
50.47 |
Amiodarone |
14 |
13.33 |
|
Inhibiteur calcique |
1 |
0.95 |
|
Anti thrombotique |
Antiagrégant plaquettaire(AAS) |
80 |
76.20 |
Anticoagulant (AVK) |
24 |
22.85 |
|
Digitalique |
Digoxine |
22 |
20.95 |
IEC, ARAII |
Captoril, ramipril, losartan |
86 |
81,90 |
Diurétiques |
Furosémide,spironolactone, hydrochlorothiazide |
84 |
80,00 |
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