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C40. EVALUATION DU DIABETIQUE TYPE II A L’EPREUVE D’EFFORT A L’INSTITUT DE CARDIOLOGIE D’ABIDJAN ET A L’HÔPITAL DE LA POLICE NATIONALE (CÔTE D’IVOIRE)

Koffi Djinguin, Gnaba Loua, Ekou Arnaud, Yao Herman,  N guetta Roland

 

Correspondant : Koffi djinguin : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. ICA et HPN

 

Introduction-objectif : Le diabète de type II est fréquemment émaillé de complications cardiovasculaires dont l’insuffisance coronaire. Elle est souvent pauci symptomatique nécessite  un diagnostic précoce. Une épreuve d’effort est utile dans ces situations. Notre étude a pour objectif d'évaluer le rôle de l’épreuve d’effort chez le  diabétique de type II.

 

Matériel et méthodes : Nous avions réalisé une étude prospective à visée descriptive qui s’est déroulée pendant six mois, de Juin 2017 à Décembre 2017 à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan et à l’hôpital de la police nationale (Côte d’Ivoire).Ont été inclus dans notre étude, les sujets diabétiques de type II, ayant bénéficié d’une épreuve d’effort (EE). Les paramètres analysés concernaient l’évaluation de la douleur thoracique et les anomalies électrocardiographiques notamment les troubles de la repolarisation. 

 

Résultats : Au total, 58 patients diabète de type II ont été retenus.

L’âge moyen était de 49,32±10,51 ans. On notait une prédominance masculine avec un sexe ratio de 1,15. La durée moyenne du diabète était de 04 ans±1,55 ans. Tous les patients étaient sous antidiabétiques oraux. L’Hémoglobine glyquée était de 7,9 ± 2,3 %, et la glycémie capillaire de 1,6 ± 1,1 g/l.

Avant l’épreuve d’effort, on notait une notion de dyspnée d’effort dans 48% des cas (n=28), de douleurs thoraciques dans 32% des cas (n=19), de palpitations et de malaise dans 22% des cas (n=13).

Après l’EE, on notait un sous décalage descendant du segment ST en latéral (V5V6) observé dans 80% des cas (n=46).  Parmi ceux-ci, la notion de douleurs thoraciques  été observé dans 70% des cas (40 cas).

Tous ces patients ont été référés au service d’hémodynamique pour une coronarographie diagnostique. 63 % des patients diabétiques ayant un sous décalage du segment ST ont présentés des lésions coronaires.

Conclusion: L’épreuve d’effort est utile chez les patients diabétiques pour l’évaluation du pronostic et pour l’identification des personnes chez qui une revascularisation coronarienne peut s’avérer bénéfique.

 

Mots-clés : Epreuve d’effort – Diabète type 2 – Electrocardiogramme - Institut de Cardiologie d’Abidjan

C41. CARACTERISTIQUES DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE ASSOCIATION AU DIABETE DE TYPE 2 EN CONSULTATION EXTERNE DE CARDIOLOGIE A L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE NATIONALE DE N’DJAMENA A PROPOS DE 225 CAS.

Allawaye L.1, Noubaissei A1, Naibé D1, Odjikem D2,Madjilengar N1, Mianroh H.L1, Sara M1                                                                                                                                                 

 

Affiliations des auteurs

  1. Service de cardiologie HGRN
  2. Service de cardiologie  Hôpital de la Renaissance

 

Auteur pour correspondance : Allawaye L.   Tél : (00235) 66 66 85 87, E-mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

 

Résumé

Introduction: L’Hypertension artérielle (HTA) du diabétique est particulière par sa fréquence et sa gravité. Cette association HTA-diabète type 2 (DT2) est particulièrement fréquente en consultation de cardiologie, et est responsable d’une majoration du risque cardiovasculaire et d’une accélération de l’atteinte dégénérative du diabète.

Méthodes: nous avons mené une étude rétrospective, transversale et descriptive. Au total 225 dossiers des patients âgés de 18 ans ou plus, suivis en consultations externe de cardiologie à l’hôpital général de référence nationale de Ndjamena pendant une période de 10 mois, allant du 1er janvier 2017 au 31 octobre 2017 étaient inclus dans notre étude. Les données ont été collectées au moyen d’une fiche préétablie. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide de logiciel SPSS version 18.0. Les résultats ont été exprimés en moyenne, et en pourcentage.

Résultats: Parmi les 225 sujets de l’étude, il y avait 90 hommes (40%) et 135 femmes (60%), soit un sex ratio H/F de 0,66. L’âge moyen était de 49,45 ± 14,94 ans. L’hypertension artérielle représentait 77, 78% (175/225) contre 22,22% (50/225) des patients diabétiques. Six virgule soixante-six pourcent (6,66%) des patients diabétiques étaient de découverte fortuite au cours des consultations. l’ancienneté du diabète était de 6,3 ± 3,7 ans. Seulement 3,2% avaient une HbA1c ≤ 6,5%. 11,4% des patients avaient une HTA de légère, 45,7% avaient une HTA modérée et 42,9% une HTA sévère. L’IMC moyen était de 29,1±3,6 kg/m2. La dyslipidémie était présente chez 55,7% de nos patients avec essentiellement une hypoHDLémie (35%). Les  cardiopathies ischémiques étaient observées dans 12,5% ; L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs était retrouvé dans 8,4% chez les patients ayant une hypoHDLémie. Elle était significativement plus fréquente chez les patients ayant une HbA1c supérieure à 8%, LDL-c ≥ 1 g/l.

Conclusion: La population de patients hypertendus diabétiques est une population exposée aux complications cardiovasculaires. Notre étude retrouve une relation statistiquement significative entre l’atteinte cardiaque, le déséquilibre du diabète et la dyslipidémie nécessitant une prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires associés au diabète.

 

Mots clés : hypertension artérielle, Diabète type 2, Dyslipidémie, complications cardiaques et génératives.

C43. EVALUATION DU TRAITEMENT ANTICOAGULANT PAR LES ANTIVITAMINES K DES PATIENTS SUIVIS A L’INSTITUT DE CARDIOLOGIE D’ABIDJAN

Koné A G, Bamba-Kamagaté D

Affiliations des auteurs :

Service de médecine, Institut de Cardiologie, Abidjan, Côte d’Ivoire

Introduction : Les anticoagulants sont la base de l’arsenal thérapeutique pour le traitement et/ou la prévention des évènements thrombo-emboliques artériels et veineux. Ils sont débutés en général en hospitalisation par les héparines et relayés par les AVK. L’utilisation des AVK nécessite une surveillance biologique et une adaptation posologique en fonction de l’INR.

Objectif général : L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la prise en charge des patients sous antivitamines K à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (ICA).

Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective de cohorte observationnelle a visée descriptive et analytique, du premier avril 2017 au 30 Juin 2017 au laboratoire de biologie de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan. Notre population était constituée de patients ayant un traitement anticoagulant depuis 3 mois et suivis à l’ICA.

Résultats : Deux cent deux patients (202) avec un âge moyen de 56 ans ont été inclus dans notre étude. Les hommes prédominaient avec 51%. La fibrillation auriculaire était la principale indication d’anticoagulation (38,6%). Les autres indications étaient dominées par les cardiopathies dilatées (7%). La cible thérapeutique était inscrite sur la carte d’INR fréquemment (82%). La durée du traitement n’était pas inscrite sur la carte (0%). Le traitement a été poursuivi au-delà du délai recommandé pour 83,3% (>3mois) et 46,4% (>6 mois) des cas. Chaque patient avait un nombre moyen de médicaments de 2,41 ; l’Acénocoumarol était l’AVK le plus prescrit (64%). La grande majorité de nos patients avaient reçu une éducation thérapeutique (99%). Pendant la période d’étude 3327 INR ont été réalisés. 68,2% des INR étaient en dehors de l’intervalle thérapeutique. Seul l’âge, la durée du traitement et l’INR cible ont été identifiés comme paramètres influençant la qualité de l’anticoagulation.

Conclusion : Le suivi des patients sous AVK a l’ICA ne correspond pas toujours aux recommandations. Le niveau de connaissance de nos patients sur leur traitement AVK semble être correcte, mais contraste avec la mauvaise qualité de l’anticoagulation.

Mots clés : anticoagulation, antivitamines K, INR

C42. CONTROLE DES CHIFFRES TENSIONNELS CHEZ L’HYPERTENDU TRAITE DANS LE SERVICE DE CARDIOLOGIE DU CHU SYLVANUS OLYMPIO DE LOME

Baragou S1, Afassinou YM1, Atta B1, Pio M1, Pessinaba S2, Oloudé N,  Aloumon M1, Damorou F2.

 

Affiliations des auteurs

  1. CHU Sylvanus Olympio Lomé – Togo
  2. CHU Campus Lomé – Togo

 

Auteur pour correspondance :Baragou Soodougoua   email : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. , Tél : 00228 92333211

 

Résumé

Introduction et Objectifs : L’hypertension artérielle est une affection responsable de nombreuses complications. Le contrôle des chiffres tensionnels reste un défi pour le cardiologue. Ce travail a pour objectif d’évaluer le niveau de contrôle de l’hypertension artérielle et ses facteurs dans le service de cardiologie du CHU Sylvanus Olympio.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale effectuée du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2016 dans le service de cardiologie du CHU Sylvanus Olympio de Lomé. Ont été inclus les patients hypertendus reçus, traités et suivis pendant au moins 6 mois. L’évaluation du niveau tensionnel a été effectuée par automesure.

Résultats : Mille deux cent quinze patients ont été retenus. L’âge moyen des patients était de 52 ± 13 ans avec une prédominance féminine (sexe ratio à 1,65). L’hypertension artérielle était sévère chez 46,91 %. Le contrôle tensionnel était obtenu chez 33,4 % des patients au bout de 6 mois de suivi dont 33,7 % chez les femmes et 32,9 % chez les hommes. Les facteurs significativement associés au non contrôle tensionnel étaient : âge supérieur à 45 ans (p=0,03), hypertension artérielle inaugurale (p˂0,01), hypertension artérielle sévère à la première consultation (p˂0,01), mauvaise observance thérapeutique (p˂0,01).

Conclusion : La proportion de contrôle tensionnel est faible. Les facteurs responsables démontrent l’importance du travail à effectuer. 

 

Mots clés : HTA, contrôle, Lomé.

C44. ASSOCIATION OF LEPTIN-TO-ADIPONECTIN RATIO WITH BLOOD PRESSURE IN A SUB-SAHARAN AFRICAN POPULATION

Clarisse Noël A. Ayina1, Francky Teddy A. Endomba2*, Samuel Honoré Mandengue1, Jean Jacques Noubiap3, Laurent Serge Etoundi Ngoa4, Philippe Boudou5, Jean‑Francois Gautier6,7, Jean Claude Mbanya2,8,9 and Eugene Sobngwi2,8,9

 

Authors’ affiliations

  1. Department of Animal Science, Faculty of Science, University of Douala, Douala, Cameroon.
  2. Department of Internal Medicine and Specialties, Faculty of Medicine and Biomedical Science, University of Yaoundé I, Yaoundé, Cameroon.
  3. Department of Medicine, Groote Schuur Hospital, University of Cape Town, Cape Town, South Africa.
  4. Department of Animal Science, Higher Teacher’s Training College, University of Yaoundé I, Yaounde, Cameroon.
  5. Department of Hormonal Biology, Saint‑Louis Hospital, Public Assistance ‑Paris Hospitals, University Paris-Diderot Paris-7, Paris, France.
  6. Department Diabetes and Endocrinology, Lariboisiere Hospital, Public Assistance – Paris Hospitals, University Paris-Diderot Paris-7, Paris, France.
  7. INSERM UMRS 1138, Cordeliers Research Centre, University Pierre et Marie Curie-Paris 6, Paris, France.
  8. Laboratory for Molecular Medicine and Metabolism, Biotechnology Center, University of Yaoundé I, Yaoundé, Cameroon.
  9. National Obesity Center, Yaoundé Central Hospital, Yaoundé, Cameroon.

 

Corresponding author*: Dr Francky Teddy A. Endomba (MD), This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

 

Abstract

Objectives: Considering the known negative correlation of adiponectin with blood pressure, and the positive one of leptin, we conducted this study which aimed to assess the relationship between leptin-to-adiponectin ratio and blood pressure in a sub-Saharan African population.

Methods: This was a cross-sectional study that included 385 adults in the general population of Cameroon. Data collected concerned the body mass index, waist circumference, systolic blood pressure, diastolic blood pressure and results of biological measurements especially leptin and adiponectin plasma levels. Correlations between blood pressure and leptin-to-adiponectin ratio were done using Spearman’s analysis and comparison between groups using Mann Whitney test.

Results: There were 145 males and 240 females, and 230 individuals (59.7%) had high blood pressure. Spearman’s analysis revealed significantly positive correlation between systolic blood pressure and leptin-to-adiponectin ratio in men (p=0.017), and between diastolic blood pressure and leptin-to-adiponectin ratio among women (p=0.02). There were no significant correlations between leptin-to-adiponectin ratio with diastolic pressure in men, systolic pressure in women, and both diastolic and systolic blood pressure in the whole sample. Globally, leptin-to-adiponectin ratio was significantly more elevated (p=0.036) for people with high blood pressure (median of 2.2±2.5) than for those with normal blood pressure (median of 1.9±2.7). In men, leptin-to-adiponectin ratio was significantly higher in hypertensive subjects than in normotensive ones (p<0.0001), but for women the superiority was not significant.

Conclusion: In this group of sub-Saharan African adults, we found that higher leptin-to-adiponectin ratio levels were proportional to higher blood pressure values, in general and more specifically in men.

 

Keywords: Leptin-to-adiponectin ratio, Blood Pressure, Sub-Saharan Africa.