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La coronarographie chez les patients diabétiques : étude rétrospective à propos de 101 cas colligés au centre de cardiologie interventionnelle du Centre Hospitalier Universitaire Aristide Le Dantec de Dakar.

 

Coronary angiography in diabetic patients: a retrospective study of 101 cases collected at the interventional cardiology center of the Aristide Le Dantec University Teaching Hospital in Dakar.

 

 

 

M DIOUM1, PN NDIAYE2, JS MINGOU2, MF BA2, CH BAMBA DIOP2, M BODIAN2, B DIACK3, M BAMBA NDIAYE2, M DIAO2.

 

 

 

RESUME

 

Introduction : La maladie coronaire est fréquente chez les patients diabétiques. Avec l’avènement de la coronarographie leur exploration a connu un important progrès. L’objectif principal de cette étude était de décrire les aspects coronarographiques des patients diabétiques.

Méthodologie : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée au centre de cardiologie interventionnelle du CHU Aristide Le Dantec de Dakar allant du 1er janvier au 31 décembre 2019. Etaient inclus tous les patients diabétiques admis au centre et ayant bénéficié d’une coronarographie.

Résultats : Le nombre de patients inclus était de 101 soit une prévalence du diabète de 24,5%. L’âge moyen des patients était de 61,8 ans. La prédominance était masculine (sex-ratio = 1,97). La plupart des patients (76,2%) étaient connus diabétiques depuis plus de 10 ans. Les facteurs de risque cardio-vasculaire associés étaient surtout la sédentarité dans 60 cas (59,4%), l’hypertension artérielle dans 50 cas (49,5%) et la dyslipidémie dans 26 cas (25,7%).

Les principales indications de la coronarographie étaient le syndrome coronarien aigu avec sus-décalage persistant du segment ST dans 41 cas (40,6%), l’angor d’effort dans 21 cas (20,8%) et la cardiopathie ischémique dans 15 cas (14,9%).

La coronarographie était réalisée surtout par voie radiale (96%). Elle était anormale dans 84 cas (83,1%). Les atteintes bi-tronculaire (42,9%) et tri-tronculaire (38,1%) étaient prédominantes. Le tronc commun (TC) et le segment proximal de l’artère interventriculaire antérieur (IVA) étaient atteints respectivement dans 24 (28,6%) et 58 (69%) cas. On notait des calcifications dans 77 cas (76,5%). Les lésions étaient surtout de type C (51,9%). Le score de Syntax renseigné chez 12 patients, était en moyenne de 18,75. L’angioplastie était réalisée chez 30 patients (29,7%).  Le stent actif était plus utilisé dans 26 cas (86,6%) contre 4 stents nus (soit 13,3%).

Conclusion : La maladie coronaire est une réalité chez les patients diabétiques. Leurs coronarographies se caractérisent par des lésions diffuses, sévères et multifocales. Ces lésions nécessitent souvent un pontage aorto-coronarien mais sa réalisation reste encore difficile du fait des problèmes techniques, organisationnels et financiers d’où le recours à l’angioplastie et au traitement médical.

 

 

 

MOTS CLES

 

IDiabète ; maladie coronaire ; coronarographie ; Sénégal.

 

 

 

SUMMARY

 

Background: Coronary artery disease is common among diabetic patients. With the advent of coronary angiography, their exploration has made significant progress. The main objective of this study was to describe the coronary angiographic aspects in diabetes.

Methods: This was a retrospective and descriptive study carried out at the interventional cardiology center of the Aristide Le Dantec University Hospital in Dakar from January 1 to December 31, 2019. Were included all diabetic patients admitted to the center and having undergone a coronary angiography procedure.

Results: The number of patients included was 101 with a prevalence of diabetes of 24.5%. The average age of patients was 61.8 years. The dominance was male (sex ratio = 1.97). Most patients (76.2%) were known diabetic for over 10 years. Cardiovascular associated risk factors were dominated by inactivity in 60 cases (59.4%) and high blood pressure in 50 cases (49.5%).

The main indications for coronary angiography were acute coronary syndrome with persistent ST-segment elevation in 41 cases (40.6%), stress angina in 21 cases (20.8%) and ischemic heart disease in 15 cases (14.9%).

Coronary angiography was performed mainly radially (96%). It was abnormal in 84 cases (83.1%). Bi-truncated (42.9%) and tri-truncated (38.1%) involvement were predominant. The common core (TC) and proximal segment of the anterior interventricular artery (AIA) were affected in 24 (28.6%) and 58 (69%) cases respectively. Calcifications were noted in 77 cases (76.5%). The lesions were mostly type C (51.9%). The Syntax score reported in 12 patients, averaged 18.75. Angioplasty was performed in 30 patients (29.7%).  Active stents were more used in 26 cases (86.6%) against 4 bare stents (13.3%).

Conclusion: Coronary disease is a reality in diabetic patients. Their coronary angiography is characterized by diffuse, severe and multifocal lesions. These lesions often require coronary artery bypass surgery but its realization is still difficult hence the use of angioplasty and medical treatment.

 

 

 

 

KEY WORDS

Diabetes ; coronary disease ; coronary angiography ; Senegal.

 

 

 

1. Service de cardiologie - CHU Fann – FMPO – UCAD

2. Service de cardiologie – Hôpital Aristide Le Dantec -  FMPO – UCAD

3. Service de cardiologie – HOGIP – FMPO – UCAD

Adresse pour correspondance 

Dr Momar DIOUM

CHU Aristide Le Dantec de Dakar

Centre de Cardiologie interventionnelle

Université Cheikh Anta Diop – Faculté de Médecine, de pharmacie et Odontologie.

BP 5035, 00221776551883,

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


 

 

 

INTRODUCTION

 

 

Le 20eme siècle est caractérisé par une transition démographique avec une transformation radicale du tableau de morbi-mortalité dans le monde. Ceci est associé à l’émergence de nouvelles maladies que sont les maladies non transmissibles. Elles sont responsables de 41 millions de décès selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)/an, ce qui représente 71% des décès dans le monde [1]. Elles constituent ainsi un réel problème de santé publique dans le monde et plus particulièrement en Afrique sub-saharienne. Malgré les progrès réalisés dans la prévention et le traitement, la coronaropathie du diabétique demeure la cause d’environ un tiers des décès tant chez la femme que chez l’homme [2]. Au Sénégal, une prévalence de 2,1% du diabète était trouvée au niveau national par les résultats de l’enquête STEPS menée par le Ministère de la Santé en 2015 [3]. Le diabète est un puissant facteur de risque cardio-vasculaire indépendant [4]. La première cause de décès chez les diabétiques est due aux atteintes cardio-vasculaires [5, 6]. Cette lourde mortalité attribuable aux atteintes cardiaques surtout la maladie coronaire est bien souvent d’installation insidieuse et parfois asymptomatique. La maladie coronaire a bénéficié des progrès de la technologie sur le plan diagnostic avec l’avènement de la coronarographie. Au Sénégal, l’existence des salles de cardiologie interventionnelle depuis 2014 a facilité l’exploration de ces patients qui sont en général à haut facteur risque cardio-vasculaire. C’est ainsi que nous nous sommes proposés de mener cette étude dont l’objectif principal était de décrire les aspects coronarographiques des patients diabétiques. Les objectifs spécifiques étaient de :

-        Décrire les caractéristiques socio-démographiques, cliniques et paracliniques des patients diabétiques ;

-        Etudier les facteurs de risque cardio-vasculaires associés au diabète ;

-        Préciser les indications de la coronarographie ;

-        Décrire les résultats de la coronarographie et de l’angioplastie.

 

 

 

 METHODOLOGIE

 

 

Notre travail a été réalisé au centre de cardiologie interventionnelle de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive réalisée sur une période de douze mois (du 1er janvier au 31 décembre 2019).

Etaient inclus tous les patients diabétiques qui avaient bénéficié d’une coronarographie et ayant donné leur consentement.  Le diabète était défini par une glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l ou une glycémie ≥ 2 g/l après 120 minutes d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale.

Nous avions analysé les données épidémiologiques (âge, genre), les facteurs de risque cardio-vasculaires associés (HTA, diabète, tabac, hérédité coronaire, dyslipidémie), les antécédents personnels cardio-vasculaires (IDM, angor, angioplastie, pontage et traitement coronarien) et les indications de la coronarographie. Les données cliniques et paracliniques avec l’électrocardiogramme, l’échocardiographie-Doppler et la coronarographie étaient aussi répertoriées. La description morphologique des lésions athéroscléreuses se faisait selon les critères angiographiques des différents types de sténose coronaire proposés par l’American College of Cardiology (ACC) et l’Américan Heart Association (AHA) [7].

L’étude a été approuvée par le comité d'examen institutionnel local.  

Les données recueillies ont été saisies grâce à un questionnaire électronique élaboré avec le logiciel ODK Collect version 17. Les données ont été analysées avec le logiciel STATA 14. Le seuil de significativité était fixé à 5%.

 

 

 

RESULTATS

 

Le nombre total de patients inclus dans cette étude était de 101 sur les 413 patients ayant bénéficié d’une coronarographie soit une prévalence du diabète de 24,5%. L’âge moyen des patients était de 61,8 ans avec un écart type de 10,2 ans. La catégorie d’âge 60 – 69 ans était la plus représentée (42,6%). La prédominance était masculine (sex-ratio = 1,97). Les patients résidaient surtout en zone urbaine et en zone rurale respectivement dans 52 cas (51,5%) et dans 38 cas (37,6%).

La plupart des patients (76,2%) étaient connus diabétiques depuis plus de 10 ans. Le suivi était satisfaisant dans 98 cas (97%). La glycémie à jeun moyenne était de 1,63 ± 0,48 g/dl avec des extrêmes de 0,71g/dl et 6,5 g/dl et l’hémoglobine glyquée moyenne était de 8,82 ± 2% avec des extrêmes de 5,6% et 11,9%. Sur le plan thérapeutique, les patients étaient sous antidiabétiques oraux (ADO) dans 79 cas (78,2%) et dans 18 cas (17,8%) sous insuline. Les facteurs de risque cardio-vasculaire retrouvés en dehors du diabète étaient la sédentarité dans 60 cas (59,4%), l’hypertension artérielle dans 50 cas (49,5%), la dyslipidémie dans 26 cas (25,7%), la ménopause dans 71 cas (70,6%), l’antécédent de maladie coronaire 10 cas (9,9%) et le tabagisme dans 10 cas (9,9%). Les données générales des patients sont résumées dans le tableau 1.

Sur le plan clinique, les patients étaient majoritairement asymptomatiques dans 71 cas (70,3%). La douleur thoracique était le signe fonctionnel le plus représenté avec 22 cas (21,8%) suivie de la dyspnée dans 08 cas (7,9%). L’examen somatique à l’admission était normal dans 91 cas (90,1%). Seuls 9,9% des patients présentaient des signes d’insuffisance ventriculaire gauche en Killip II.

L’électrocardiogramme était anormal dans 87% des cas. On notait des troubles de la repolarisation à type de lésion sous-épicardique dans 37 cas (36,4%), de lésion sous-endocardique dans 13 cas (12,5%), d’ischémie sous-épicardique dans 42 cas (42%) et de nécrose dans 42 cas (42%). Il retrouvait également des troubles du rythme à type de tachycardie ventriculaire dans 03 cas (3%). 

L’échocardiographie Doppler était anormale dans 64 cas (63,4%). Elle retrouvait une dilatation des cavités cardiaques dans 20 cas (19,8%) et des troubles de la cinétique segmentaire dans 61 cas (60,4%) à type d’hypokinésie segmentaire dans 43 cas (42,5%) et d’akinésie dans 10 cas (9,9%). Une dysfonction systolique du ventricule gauche était notée dans 43% des cas.

Les principales indications de la coronarographie étaient le syndrome coronarien aigu avec sus-décalage persistant du segment ST dans 41 cas (40,6%), l’angor d’effort dans 21 cas (20,8%), la cardiopathie ischémique dans 15 cas (14,9%) et de syndrome coronarien sans sus-décalage segment ST dans 08 cas (7,9%) (tableau 2).

La coronarographie était réalisée par voie radiale (96%). Le réseau droit était dominant dans la plupart des cas (n=49 ; 48,8%). On retrouvait des lésions coronaires dans 84 cas (83,1%). Les atteintes étaient bi-tronculaire (42,9%) et tritronculaire (38,1%). Le tronc commun (TC) et le segment proximal de l’artère interventriculaire antérieur (IVA) étaient atteints respectivement dans 24 (28,6%) et 58 (69%) cas. Des lésions calcifiées étaient retrouvées dans 77 cas (76,5%). Les lésions étaient surtout de type C (51,9%) et B2 (33,3%). La figure 1 nous montre les images coronarographiques d’un patient diabétique atteint de coronaropathie.

Le score de Syntax était renseigné chez 12 patients. La moyenne était de 18,75 avec un écart type de 6,67 et des extrêmes de 10 et 30. Neuf patients avaient un score de Syntax bas (0 - 22) et 3 patients un score de Syntax intermédiaire (23 - 32). L’angioplastie était réalisée chez 30 patients soit 29,7% de la population d’étude.  Le stent actif était plus utilisé dans 26 cas (86,6%) contre 4 stents nus (soit 13,3%). Une prédilatation au ballon suivi d’un stenting secondaire était la technique la plus utilisée chez 20 patients (66,7%). Dix patients avaient eu un direct-stenting. Les caractéristiques angiographiques des patients sont réparties dans le tableau 3.

 

 

 

DISCUSSION

 

La proportion de patients diabétiques admis en salle de coronarographie est en pleine croissance. Nous avions retrouvé une prévalence de 24,5 % proche des données de la littérature [8]. Dioum et al avaient trouvé une prévalence de 22,3% en 2017 [9].

La maladie coronaire survient chez des patients d’âge moyen à haut risque cardio-vasculaire [10,11]. L’âge moyen de nos patients était de 61,8 ans comparable à celui retrouvé par Somana et al au Burkina Faso qui était de 55 ans [12].

L’infarctus du myocarde est la complication la plus fréquente, elle est grave chez le diabétique [13,14] comparée au non diabétique. Dans notre étude, plus d’un quart avait présenté un infarctus.

La maladie coronaire chez le diabétique revêt certaines spécificités. L’ischémie est le plus souvent silencieuse. Dans notre étude, les patients étaient majoritairement asymptomatiques dans 71 cas (70,3%). 

Ceci devrait placer le diabétique dans une logique de prévention secondaire par la mise en œuvre anticipée et renforcée de mesures hygiéno-diététiques et thérapeutiques avec un contrôle plus strict des facteurs de risque associés à la prescription d’agents médicamenteux qui ont déjà prouvé leur efficacité dans le domaine de la prévention [15]. Nous rappelons également l’intérêt de la mesure du score calcique dans le dépistage des maladies coronaires chez les diabétiques.

Sur le plan coronarographique, les lésions sont décrites sévères, diffuses et multifocales. Ainsi, on retrouve des atteintes tritronculaires, des sténoses du tronc commun gauche (TCG) et de l’artère interventriculaire antérieure (IVA). Cette atteinte tritronculaire était présente chez 80,3% des patients dans la série de Weintraub [16] et 40% chez Yusuf [17]. Dans notre série, l’atteinte tritronculaire a été retrouvée dans 38,1% des cas et les lésions étaient surtout de type C (51,9%).

La plupart des études qui ont comparé le pontage aorto-coronarien (PAC), au traitement médical et à l’angioplastie (BARI 2D, CARDIA, ARTS II et MASS II) [18, 19] ont montré la supériorité du PAC. Paradoxalement, la plupart des patients ont été traités par angioplastie ou par traitement médical dans notre étude, en effet le PAC n’est pas encore très développé au Sénégal. Le processus d’amorçage est cependant engagé avec actuellement une collaboration plus étroite entre les chirurgiens, cardiologues et cardiologues interventionnels.

Certains patients avaient bénéficié d’une angioplastie car le score de Syntax était en faveur et c’était le choix du patient dans certains cas. L’angioplastie était réalisée chez 30 patients (29,7%) dont 26 (86,6%) avec des stents actifs contre 4 (13,3%) stents nus. Les recommandations actuelles préconisent l’utilisation des stents actifs [20, 21] pour éviter la resténose. L’utilisation des stents nus était parfois justifiée chez nos patients du fait du calibre de l’artère, du risque hémorragique et du coût plus abordable par rapport au stent actif. Le coût des stents actifs est relativement cher pour certains patients. En majorité, nous avons recouru au traitement médical. Cela s’expliquait par l’aspect anatomique des lésions coronariennes, le score de Syntax intermédiaire dans certains cas, l’âge avancé mais aussi des problèmes chirurgicaux et financiers. En plus, certains patients préféraient l’angioplastie au pontage.

 

 

 

LIMITES DE L'ETUDE

 

 

Il s’agit d’une étude monocentrique et rétrospective. La durée de l’étude est aussi moyenne.

 

 

CONCLUSION

 

La maladie coronaire est une réalité chez les patients diabétiques. Leurs coronarographies se caractérisent par des lésions diffuses, sévères et multifocales. Le pontage aorto-coronarien est le traitement de choix selon les dernières recommandations. Mais sa réalisation reste encore compliquée du fait des problèmes techniques, organisationnels et financiers d’où le recours à l’angioplastie et au traitement médical.

 

 

 

Tableau 1 :

 

Caractéristiques générales des patients

 

Caractéristiques générales

Nombre

Pourcentage

Nombre patients

      101

-

Prévalence

-

24,5

Age moyen

        61,8 ans

-

Sex-ratio

      1,97

-

Sédentarité

60

59,4

Hypertension artérielle

50

49,5

Dyslipidémie

26

25,7

Antécédent de maladie coronaire

10

  9,9

Tabagisme

10

  9,9

Patient asymptomatique

71

70,3

Douleur

22

21,8

Dyspnée

08

  7,9

 

 

 

Tableau 2

 

Répartition des patients selon les indications (N=101)

Indications

Nombre

Pourcentage

Indications pour

Maladie coronaire

 

 

SCA ST+

41

40,6

Angor d’effort

21

20,8

Cardiopathie ischémique

15

14,9

Infarctus du myocarde sans onde Q

  8

  7,9

Suspicion de resténose de stent

  1

  1,0

Autres indications

 

 

Cardiomyopathies dilatées

12

11,9

Ischémie silencieuse

  2

  2,0

Hyperexcitabilité ventriculaire

  1

  1,0

TOTAL

101

100,0

 

 

Tableau 3

Caractéristiques angiographiques des patients

 
 

Caractéristiques épidémiologiques

Nombre

Pourcentage

Abord radial

      08

96

Atteinte coronaire

84 cas

83,1

Atteinte bitronculaire

36 cas

42,9

Atteinte tritronculaire

32 cas

38,1

Atteinte du tronc commun

       24

28,6

Atteinte de l’IVA proximale

       58

          69

Lésions calcifiées

       77

76,5

Lésions type C

 

51,9

Lésion type B2

 

33,3

Syntax score

18,75 (10- 30)

-

Syntax score bas (0 - 22)

09

10,7

Syntax score intermédiaire (23 - 32)

03

   3,5

Angioplastie

30

35,7

Direct stenting

10

33,3

Prédilatation au ballon

20

66,7

Stent actif

26

86,6

Stent nu

04

13,3

 

 

 

Figure 1 : Images coronarographiques A : Oblique antérieur droit – caudale, B : Face crâniale, C : Oblique antérieur droite d’un patient diabétique montrant une atteinte tritronculaire avec une lésion significative, calcifiée et anévrysmale de l’IVA proximale (flèches rouges), une lésion très serrée du segment 1 de l’artère circonflexe (flèche verte) et une occlusion de la coronaire droite au niveau du genou supérius (flèche jaune).

 

 

REFERENCES

 

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