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Les produits traditionnels et les raisons de leur usage par les patients hypertendus suivis à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan.

 

Traditional products and the reasons for their use by hypertensive patients followed at the Abidjan Heart Institute.

 

FATOUMATA TRAORE1, MPB NCHO-MOTTO1, YVES N’DA KOUAKOU NGORAN1, DJENAMBA KAMAGATE BAMBA KF2

IKLO COULIBALY2

 

RESUME

 

Introduction : Le recours à la médecine traditionnelle est une pratique fréquente en Afrique. La prévalence élevée de l’hypertension artérielle et la paupérisation de la population favorisent  l’usage plus fréquent de ce type de médecine. C’est dans ce contexte que ce travail a été entrepris, avec pour objectif de déterminer la prévalence du recours à la médecine traditionnelle dans notre contexte et de préciser les produits utilisés.

Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive qui a été réalisée dans le service de consultation externe de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan du 1er janvier 2017 au 30 avril 2017 soit  une période de 4 mois. Sur la liste quotidienne des consultations, nous avons sélectionné par tirage aléatoire simple des hypertendus auxquels un questionnaire a été soumis après un consentement éclairé.

Résultats : Il s’agissait de 960 hypertendus sur un total de 7030 patients ayant consulté pendant la période d’étude. L’âge moyen était de 51,7±11,3 ans (extrêmes : 19 et 74 ans). Dans cette population, 52,4% étaient de sexe masculin. Plus du tiers des patients avait un niveau d’instruction secondaire et supérieur soit 37,9%. Près du tiers avait un revenu mensuel élevé de  moins de trois cents mille francs    CFA (300 000f CFA) soit 28,5%Plus du tiers des patients dépensait plus de vingt mille francs CFA (20 000f CFA) pour l’achat des médicaments conventionnels soit 37,5% et plus de la moitié dépensait moins de mille francs CFA (1000f CFA) pour les médicaments traditionnels soit 57%. Parmi ces patients, près de la moitié avait  une assurance maladie soit 44,9%.Parmi ces hypertendus, 330 avaient affirmé utiliser la médecine traditionnelle. La prévalence de l’utilisation de la médecine traditionnelle était de 34,4%. Plusieurs  substances étaient citées, les plus utilisées étaient l’ail (allium sativum) dans 71,8%, suivi du kinkeliba (combretummicranthum) dans 58,2%.Les motifs les plus fréquemment rapportés par les patients pour expliquer l’utilisation de ces produits étaient la baisse de la libido et l’impuissance sexuelle (48,5%), la crainte d’une insuffisance rénale qu’induirait un traitement pharmacologique au long cours (48,5%) et le coût élevé des médicaments (42,4%).

Conclusion : Le recours à la médecine traditionnelle par les hypertendus est une pratique non négligeable. Les patients qui avaient recours à la médecine traditionnelle avaient un niveau d’instruction secondaire et supérieur, un revenu mensuel élevé et une couverture sociale satisfaisante.  Les produits utilisés sont multiples.  Les raisons de cet usage sont nombreuses. C’est le lieu d’insister sur l’éducation thérapeutique des patients, qui est malheureusement insuffisante dans notre contexte.

 

MOTS CLES

Hypertension artérielle – traitement – médecine traditionnelle.

 

SUMMARY

 

Introduction:

The use of traditional medicine is a common practice in Africa. The high prevalence of arterial hypertension and the impoverishment of the population favor the more frequent use of this type of medicine. It is in this context that this work was undertaken, with the aim of determining the prevalence of the use of traditional medicine in our context and to specify the products used.
Materials and methods: This was a descriptive cross-sectional study that was conducted in the outpatient department of the Abidjan Heart Institute from January 1, 2017 to April 30, 2017 for a period of 4 months. On the daily list of consultations, we selected by simple random selection hypertensives to which a questionnaire was submitted after informed consent.
Results: There were 960 hypertensive patients out of a total of 7030 patients who consulted during the study period. The mean age was 51.7 +/- 11.3 years (range: 19-74 years). In this population, 52.4% were male. More than one-third of patients had secondary and higher education, or 37.9%. Nearly one-third had a high monthly income ≥ three hundred thousand CFA francs (300,000 CFA francs) or 28.5% More than one-third of patients spent more than 20,000 CFA francs (20,000 CFA francs) on the purchase of conventional medicines. , 5% and more of the half spent less than one thousand CFA francs (1000 CFA) for traditional medicines or 57%. Of these patients, almost half had health insurance at 44.9%. Among these hypertensives, 330 had claimed to use traditional medicine. The prevalence of using traditional medicine was 34.4%. Several substances were cited, the most used were garlic (allium sativum) in 71.8%, followed by kinkeliba (combretummicranthum) in 58.2%. The most common reasons reported by patients for the use of these products were decreased libido and sexual impotence (48.5%), fear of renal failure that would result from long-term pharmacological treatment. course (48.5%) and the high cost of drugs (42.4%).
Conclusion: The use of traditional medicine by hypertensives is a significant practice. Patients who used traditional medicine had secondary and higher education, high monthly income, and adequate social coverage. The products used are multiple. The reasons for these are numerous. This is the place to insist on the therapeutic education of patients, which is unfortunately insufficient in our context.

 

KEY WORDS

High blood pressure - treatment – traditional medicine.

 

1. Maitre assistante, Institut de cardiologie d’Abidjan (Côte d’Ivoire).

2. Maitre agrégé de conférence

Adresse pour correspondance

Dr TRAORE Fatoumata

Institut de cardiologie d’Abidjan (Côte d’Ivoire).

BP V 206 Abidjan

Mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

NTRODUCTION

 

Selon l’OMS,  la médecine traditionnelle se rapporte « aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels, séparément ou en association, pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé ». On estime à 80%  les  Africains   qui ont  recours à la médecine traditionnelle  pour se soigner. Dans les pays industrialisés, la médecine « complémentaire » ou « parallèle » ou encore  « alternative » est l’équivalent de la médecine traditionnelle [1].

HARRIS MEMEL-FOTE en COTE D’IVOIRE  avait montré que la quête de la  santé comme source de vie justifie et explique le recours à  tous les moyens pouvant rétablir ou faire recouvrer la santé [2].

Le contexte africain marqué par la pauvreté [3], le taux d’analphabétisme encore élevé et le manque d’assurance maladie universel est propice à l’utilisation de ce type de médecine. Quelle est l’ampleur de l’utilisation des produits traditionnels dans la prise en charge d’une pathologie chronique comme l’hypertension artérielle dont la prévalence rapportée en Côte d’Ivoire en 2005 d’après l’enquête STEPS était de 21,7% [4]. Quelle est la fréquence du recours à cette médecine traditionnelle et quelles sont les produits utilisés ? Pour apporter des réponses à ces questions, nous avons entrepris cette étude afin  de déterminer la prévalence du recours à la médecine traditionnelle et de préciser les produits traditionnels utilisés.  

 

PATIENTES ET METHODES

 

Il s’agit d’une étude transversale  à visée descriptive qui s’est déroulée du 1erjanvier 2017 au 30 avril 2017 soit  une période de 4 mois dans le service de consultation externe de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan. Sur la  liste quotidienne de patients consultants à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, nous avons sélectionné par tirage aléatoire simple des hypertendus. Ils devaient être âgés d’au moins 18 ans et traités pour une hypertension artérielle au moins depuis 3 mois ; en plus ils devraient avoir utilisé en plus de leur traitement antihypertenseur conventionnel la médecine traditionnelle.  Un questionnaire leur a été soumis. Ce questionnaire a été rempli par nous-mêmes. Il comportait l’utilisation  des produits traditionnels  pour traiter l’HTA en plus du traitement conventionnel, leur nom commercial, leur coût et les raisons du recours à cette pratique. Un pré-test a été effectué sur 20 patients avant le début de l’enquête.

Le traitement des données s’est fait à l’aide du logiciel  Epi Info version 6.0. L’analyse des données a été réalisée avec le logiciel SPSS 11.0 (Statiscal Package for Social Sciences).

Les différences entre les groupes de patients étaient testées avec le test de chi-2 pour les variables catégorielles et le test de Student pour les variables continues. Le seuil de  significativité était à 0,05.

 

 

RESULTATS

 

Il s’agissait de 960 hypertendus sur un total de 7030 patients ayant consulté pendant la période d’étude.L’âge moyen était de 51,7±11,3 ans (extrêmes : 19 et 74 ans). Dans cette population, 52,4% étaient de sexe masculin. Plus du tiers des patients avait un niveau d’instruction secondaire et supérieur soit 37,9%. Près du tiers avait un revenu mensuel élevé de  moins de trois cents mille CFA (300 000f CFA) soit 28,5%Plus du tiers des patients dépensait plus de vingt mille francs CFA (20 000f CFA) pour l’achat des médicaments conventionnels soit 37,5% et plus de la moitié dépensait moins de mille francs CFA (1000f CFA) pour les médicaments traditionnels soit 57%. Parmi ces patients, près de la moitié avait  une assurance maladie soit 44,9%  (Tableau 1). Parmi ces hypertendus, 330 avaient affirmé utiliser la médecine traditionnelle. La prévalence de l’utilisation de la médecine traditionnelle était de 34,4%. Plusieurs  substances étaient citées, les plus utilisées étaient l’ail (allium sativum) dans 71,8%, suivi du kinkeliba (combretummicranthum) dans 58,2% (Tableau 2). Les motifs les plus fréquemment rapportés par les patients pour expliquer l’utilisation de ces produits étaient la baisse de la libido et l’impuissance sexuelle (48,5%), suivis par la crainte d’une insuffisance rénale qu’induirait un traitement pharmacologique au long cours (48,5%) et le coût élevé des médicaments (42,4%) (Tableau3)

 

 

DISCUSSION

 

 

 Les caractéristiques sociodémographiques

 

Les hommes (52,4%) et les femmes (47,6%) se répartissent à peu près dans les mêmes proportions dans notre étude avec une légère prédominance masculine. Cette prédominance masculine  semble être le reflet de la répartition globale de la population  en  COTE D’IVOIRE [5]. Des différences ont été observées avec d’autres études notamment celle de DIALLO BA [6] en consultation cardiologique au MALI et de TWAGIRUMUKIZA [7]  en consultation de médecine interne au RWANDA.

Dans notre étude, l’âge moyen des patients était  de 51,7 ans avec une proportion importante de patients dans la tranche d’âge [40-70].Nos résultats se rapprochent de   ceux de MOUANODJI [8] au TCHAD qui notait que 65,5% des hypertendus ont plus de 50 ans. Dans notre étude, plus du tiers des patients qui avait recours à la médecine traditionnelle avait un niveau d’instruction secondaire et supérieur soit 37,9% et près du tiers qui avait recours à la médecine traditionnelle avait un revenu mensuel élevé soit 28,5%.

EISENBERG  aux Etats unis  et MACLENNAN  en Australie  observaient  que les  patients utilisant la médecine traditionnelle  avaient  un niveau d’étude supérieur  soit 40% et  un revenu mensuel élevé soit 30%  [9,10].  Cela pour dire que le recours à la médecine traditionnelle n’est lié ni au niveau d’instruction ni au revenu mensuel .Cependant OLUWATOYIN  trouve que les patients pratiquant la médecine traditionnelle ont  un niveau d’étude supérieur soit   23 % et   un revenu faible dans 66,2% [11].   HARRIS MEMEL-FOTE  en COTE D’IVOIRE    a constaté que 62,5% des enquêtés   qui fréquentent les guérisseurs avaient un niveau d’étude supérieur. Ces données confirment que la croyance en l’activité des guérisseurs est encore  vivace dans toutes les couches de la population africaine.

Près de la moitié  des  patients  avait  une couverture sociale (45%).On pourrait comprendre que le manque de couverture sociale favoriserait le recours à la  médecine traditionnelle, ce qui n’est pas le cas. Cela   pourrait s’expliquer par le fait que  le recours    à  la médecine traditionnelle par les patients serait en rapport avec  les influences culturelles, les perceptions sur l’efficacité de la médecine traditionnelle l’emportant sur les facteurs économiques [12],  les effets secondaires réels ou supposés de certains  médicaments antihypertenseurs  notamment sur la fonction érectile chez les hommes.

 

Les produits traditionnels

 

L’ail (allium sativum)  était utilisé dans 71,8%, suivi du kinkeliba (combretummicranthum)  dans 58,2%, du  soumbala (parkiabiglobosa)  dans 49,1%, du  bissap (hibiscus sabdariffa) dans 47,3%, de l’aloès Vera dans 42,4%, du citron (citrus limon) 27,7%, du  pamplemousse (citrus maxima) dans 13,6%. Dans notre étude, les produits les  plus utilisés étaient les suppléments diététiques et les herbes. Ceci est  similaire aux rapports de SINGH [13] en AFRIQUE DU SUD  et aussi d’OLUWATOYIN   au NIGERIA, mais diffère de ceux de SHAFIQ [14]   en INDE  dans lequel la thérapie Ayurveda a été la plus utilisée.

PITTLER [15]   en PENINSULE INDIENNE dans son  étude   a   révélé que la preuve fondée sur des essais cliniques de l’ail n’est pas convaincante pour   réduire la pression artérielle. Peu  d’études sont disponibles et les effets rapportés sont trop faibles pour être cliniquement significatifs. Une autre étude menée par SILAGY [16] au SUD de l’AUSTRALIE  suggère que l’ail pourrait être de quelque utilité clinique chez les sujets souffrant d’hypertension grade  1 de la JNC7.Toutefois, les preuves restent encore insuffisantes pour le  recommander dans le traitement de l’HTA. Quant au soumbala (parkiabiglobosa), TRABI [17] EN COTE D’IVOIRE  a pu montrer l’intérêt porté à ce supplément  diététique parmi les plantes thérapeutiques soit une proportion de 30,1%  pour soigner l’HTA, cependant  il n’y pas de preuve scientifique validée à ce jour. AJAY [18] a prouvé que  le décoctée  de  bissap (hibiscus sabdariffa) pourrait avoir une action antihypertensive de courte durée. ADIBELLI  [19] au NORD de la  TURQUIE observe que 72,5% des patients utilisent le citron pour traiter l’HTA et il pense qu’il faut plutôt éduquer les patients quant au traitement de l’hypertension artérielle   et faire des  essais    cliniques  prouvant l’effet antihypertenseur de ce produit    (citrus limon). DIAZ-JUAREZ [20] au MEXIQUE  a montré que le jus de citron diminue la pression diastolique et la pression systolique à la fois chez les normotendus et les hypertendus. Il  ajoute que des études plus détaillées sont nécessaires pour isoler, purifier et évaluer les composés chimiques responsables de cet effet pharmacologique et de clarifier son rôle possible pour le traitement de l’HTA. Enfin, concernant  le  pamplemousse (citrus maxima), BAILEY [21] au CANADA   constate que dans l’ HTA de grade 1 de la classification de la JNC 7, la biodisponibilité moyenne d’un inhibiteur calcique pris  avec le jus de pamplemousse  est plus élevée qu’avec  l’eau .Une interaction pourrait être  possible avec risque d’effets secondaires sérieux. Ces études ont toutes montré  que l’usage de ces suppléments alimentaires  pour traiter l’hypertension artérielle reste à valider [22]. En somme, aucune de ces études n’avait  pu montrer l’effet organoprotecteur de ces produits comparativement aux médicaments conventionnels [23]. Malgré le fait que l’utilisation de suppléments à base de plantes  soit en augmentation,  il n’y a pas  de preuves rigoureuses à l’appui de leur efficacité. Les problèmes avec cette médecine alternative  sont le manque de standardisation des doses, les interactions médicamenteuses possibles avec les médicaments conventionnels et les effets secondaires [24].

 

Les raisons de l’utilisation de la médecine traditionnelle

 

Concernant les effets indésirables tels que   la  baisse de la libido (48,5%) et l’impuissance sexuelle (48,5%), nos chiffres sont similaires à  ceux de SHAFIQ   en INDE qui trouvait  que les effets indésirables étaient l’une des raisons de l’utilisation de la  médecine traditionnelle dans une proportion de 59%.

La crainte d’une insuffisance rénale qu’induirait un traitement médical antihypertenseur au long cours a été également  évoquée dans  48,5% des cas ; cela est inquiétant  car  crée une psychose chez nos

Hypertendus, condamnés à un traitement au long cours. Cela  montre la nécessité de renforcer les informations livrées aux patients.

 Le coût élevé du traitement médical antihypertenseur  a été  évoqué dans 42,4% des cas. Cela a été également observé par KAPTCHUK [25] et ATSIN [26] aux ETATS UNIS. HARRIS MEMEL-FOTE en COTE D’IVOIRE  a observé que 83% des personnes interrogées évoquent la cherté des médicaments. Il ajoute également que la médecine moderne est présentée aujourd’hui comme une médecine très coûteuse, parce qu’il est demandé aux patients de participer à  tous les niveaux aux frais de santé, à savoir les frais de consultation, d’analyses médicales, d’hospitalisation, de médicaments. Compte tenu du faible pouvoir d’achat des populations et la hausse des prix, la médecine moderne devient de moins en moins  accessible à une majorité de la population.  Cependant dans notre  étude et bien d’autres, la médecine traditionnelle a été pratiquée par des patients de  niveau socio-économique satisfaisant.

 

 

CONCLUSION

 

 

L’utilisation de la médecine traditionnelle par les hypertendus est une pratique non négligeable. Les patients qui avaient recours à la médecine traditionnelle avaient un niveau d’instruction secondaire et supérieur, un revenu mensuel élevé et une couverture sociale satisfaisante. Les produits utilisés étaient   multiples  et variés.  Plusieurs   motifs étaient évoqués pour la justifier. C’est le lieu d’insister sur l’éducation thérapeutique des patients, qui est malheureusement insuffisante dans notre contexte.

 

REFERENCES

 

1-ORGANISATON MONDIALE DE LA SANTE. Aide-mémoire no134 révisé mai 2003

2-Harris MF, Gadou DM, Yao YL, Boua A, Silue C, Coulibaly D, Amalaman K, Djome Y, Solange NA, Amélie. Les représentations de la santé et de la maladie chez les ivoiriens. Edition L’HARMATTAN 1998.P162.

3-UNITE DE RECHERCHE EN SCIENCES APPLIQUEES AU DEVELOPPEMENT. Bulletin de médecine traditionnelle de Centrafrique 2007 ; n01.

4-MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE. Direction de la santé communautaire .Direction de coordination du programme STEPS/MNT. Enquête sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles. Côte d’Ivoire 2005.Régions sanitaires des lagunes.

5-  Bi Tozan.  Demographie de la Côte d’Ivoire. Abidjan Institut national de Statistique.

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