Profil de risque cardiovasculaire du patient hypertendu en consultation externe au centre de prise en charge du diabète et des maladies cardiometaboliques de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Thiès.
Cardiovascular risk profile of hypertensive patients in an outpatient setting at the Center for the Management of Diabetes and Cardiometabolic Diseases of the Saint-Jean de Dieu Hospital in Thiès.
AFFANGLA D A 1, 2, COUMBA GUEYE 1, SIMO WABO A 2, MDIONE J2, KAMADORE TOURE ¹,
MADOKY MAGATTE DIOP ¹, MAMADOU MOUSTAPHA SARR ¹, KANE A 1
RESUME
Introduction : la prise en charge de l’hypertendu nécessite l’estimation de son risque cardiovasculaire global.
Objectif :l’objectif était d’évaluer le niveau de risque cardio-vasculaire (RCV) global du patient hypertendu vu en consultation externe au centre de prise en charge du diabète et des maladies cardio-métaboliques (DIABCARMET) de l’hôpital Saint Jean de Dieu à Thiès au Sénégal.
Méthode : les auteurs ont effectué une étude transversale observationnelle sur 03 mois, du 06 janvier 2016 au 08 avril 2016.
Résultats : Parmi les 1219 patients ayant consulté, 602 patients ont été inclus soit une prévalence de 49,38%. Le sexe ratio était de 0,41. La moyenne d’âge était 63,76 ± 12,28 (extrêmes : 31- 97ans). La tranche d’âge 61-70 ans était la plus représentée (32,1%). Cent cinquante quatre patients (25,58 %) étaient bien contrôlés sous traitement.
La sédentarité, l’obésité abdominale et le diabète étaient les principaux facteurs de risque cardiovasculaire (FDR CV) associés à l’HTA, avec respectivement une prévalence de 89,3%, 81,74% et 43,18 % ; suivis de la dyslipidémie 19,6% et du tabagisme 7,2%.
Les atteintes des organes cibles les plus fréquentes étaient : la cardiopathie hypertensive (22,4%), la cardiopathie ischémique (16,6%), les accidents vasculaires cérébraux (14,5%), l’insuffisance cardiaque (3,7%) et la fibrillation auriculaire permanente (2,5%).
Conclusion : Selon le modèle WHO/ISH.2003 statement on management of hypertension, 85,86% des patients avaient un RCV global élevé.
MOTS CLES
Hypertension artérielle, facteurs de risque cardiovasculaire, Risque cardiovasculaire, Sénégal.
SUMMARY
Introduction: the management of the hypertensive patient requires the estimation of his global cardiovascular risk.
Objective: the objective was to assess the global cardiovascular risk (CR) of hypertensive patients seen at out patient’s clinic of the Diabetes and Cardio-Metabolic Diseases Center (DIABCARMET) of Saint Jean de Dieu hospital of Thiès-Senegal.
Methods:The authors carried out a cross-sectional study from 06 January 2016 to 08 April 2016.
Results: of the 1219 patients who were consulted, 602 patients were included. The sex ratio was 0.40. The mean age was 63.76 ± 12.28 (range: 31-97 years). The age group 61-70 years was the most represented (32.1%).Blood pressure control was achived in 154 (25, %) subject.
Physical inactivity, abdominal obesity and diabetes were the main cardiovascular risk factors associated to hypertension with a prevalence of 89.3%, 81.74% and 43.18%, followed by dyslipidemia 19.6% and Smoking 7.2%.
The most frequent target organ damage was hypertensive heart disease, ischemic heart disease, stroke with a prevalence of 22.4%, 16.6% and 14.5%, respectively. About 3.7% of patients had heart failure and 2.5% had permanent atrial fibrillation.
Conclusion: according to the WHO / ISH.2003, statement on management of hypertension 85.86% of patients had a high global CR.
KEY WORDS
Hypertension, cardiovascular risk factors, target organ damage, global cardiovascular risk, Senegal.
1- Unité de Formation et de Recherche des sciences de la santé. Département de médecine et spécialités médicales.
2-Hôpital Saint Jean de Dieu. Centre de prise en charge du diabète et des maladies cardio-métaboliques. Thiès.
Adresse pour correspondance :
Dr Désiré Alain Affangla.
Hôpital Saint Jean de Dieu.
BP : 43 Thiès, Sénégal.
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INTRODUCTION
L’hypertension artérielle (HTA) est un facteur de risque (FDR) cardiovasculaire majeur dans le monde. En effet, seule ou associée à d’autres facteurs de risque cardiovasculaire elle est responsable d’une morbi-moratalité élevée. Elle n’épargne pas les pays d’Afrique subsaharienne à moyens limités. Bien au contraire, elle est en nette augmentation avec 150 millions de patients hypertendus prévus en 2025 [1,2]. Les stratégies de prise en charge de l’HTA exigent une estimation du risque cardiovasculaire global du patient hypertendu [3]. Or, peu d’études se sont intéressées à décrire le profil de risque cardiovasculaire global des patients hypertendus en régions au Sénégal.
L’objectif de ce travail était d’évaluer la prévalence de l’HTA et le risque cardiovasculaire chez les patients hypertendus vus en consultation externe en milieu hospitalier à Thiès (Sénégal).
PATIENTS ET MEDTHODE
Il s’agissait d’une étude de type transversale réalisée sur une période de 03 mois (du 06 Janvier 2016 au 08 Avril 2016). Elle a porté sur les patients vus en consultation externe au centre DIABCARMET durant la période d’étude. La pression artérielle (PA) était prise chez tous les patients en position couchée après au moins 5 minutes de repos complet. La pression artérielle était contrôlée une deuxième fois après 5 minutes de repos supplémentaire lorsqu’elle était élevée. Le seuil retenu pour l’hypertension artérielle est une PAS≥ 140 mm Hg et/ou une PAD ≥ 90 mm Hg à 2 consultations réalisées à 2 semaines d’intervalle. La stratification du l’HTA a été effectué selon la classification de l’OMS [4].
Les patients présentant une HTA ont été soumis à un questionnaire. Les paramètres étudiés étaient :
- les données sociodémographiques (le sexe, l’âge, le milieu d’habitation rural ou urbain, et le niveau socio-économique), les habitudes de vie notamment le tabagisme, la consommation quotidienne régulière d’alcool et les activités physiques. La sédentarité a été définie par l’absence d’activité physique quotidienne ou une activité physique d’une durée < 120 minutes par semaine ;
- les données cliniques, à savoir le niveau de pression artérielle, le tour de taille, et l’indice de masse corporelle (IMC). Les valeurs retenues pour une surcharge pondérale et une obésité étaient celles de l’OMS [4]. Pour l’obésité abdominale, il s’agissait d’un tour de taille > 102cm chez l’homme et > 88 cm chez la femme [4, 5].
- les données biologiques et électrocardiographiques selon l’OMS [3, 6]. Le diagnostic de diabète était retenu lorsque la glycémie à jeun était ≥ 1.26 g/L à 2 reprises, avec un taux d’hémoglobine ≥ glyquée 6,5% [7].
La dyslipidémie était retenue pour un taux d’HDL-cholestérol < 0,50g/l chez l’homme et < 0,40g/l chez la femme, une triglycéridémie > 1,5 g/l ou cholestérolémie totale > 2 g/l, LDL-cholestérolémie > 1,1 g/l [8,9].
A l’ECG, l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) était définie selon l’indice de Sokolow Lyon (S en V1 + R en V5 ou V6) >35mm, associé à des troubles de la repolarisation et/ou une déviation axiale gauche [10]. Le diagnostic de cardiopathie ischémique était basé sur la présence d’une ischémie et/ou lésion myocardique et/ou d’onde Q de nécrose en l’absence d’HVG [11].
Le diagnostic d’accident vasculaire cérébral (AVC) était retenu sur la base des critères WHO Task Force on stroke and other cerebrovascular disorders [12].
L’Insuffisance rénale était retenue lorsqu’il existait une élévation de créatininémie > 14mg/l et/ou un débit de filtration glomérulaire inférieur à 60 ml/minute selon l’étude MDRD [13].
Le risque cardiovasculaire global était estimé selon les recommandations WHO/ISH de 2003[14]. Elles simplifient l’approche en fusionnant les catégories élevé et très élevé considérées comme identiques quant à leurs conséquences pratiques.
Les données validées ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPS S 18.0. La comparaison des variables était effectuée à l’aide du test de Khi2 et celles quantitatives par le test de Student. Le seuil de significativité statistique a été arrêté à p≤ 0,05.
RESULTATS
Sur 1219 patients reçus en consultation externe au centre DIABCARMET, 602 présentaient une hypertension artérielle (HTA) soit une proportion de 49,38%. L’HTA de grade 1 était la plus observée 191 patients (31,72%), suivie de l’HTA de grade 2 avec 165 patients (27,4%). L’HTA de grade 3 avec 92 patients représentait 15,28% de l’échantillon.
Les patients se répartissaient en 175 hommes (29,1%) et 427 femmes (70,9 %), soit un sexe ratio de 0,41.
La moyenne d’âge de la population d’étude était de 63,76 ±12,3 ans avec des extrêmes de 31 et 97 ans. Les tranches d’âge 55-64 ans et 65-74 ans étaient les plus représentatives de l’échantillon avec respectivement 175 patients (29,1%) et 167 patients (27,7%) (Figure 1).
Quatre cent trente et un patients (71,6 %) étaient issus de milieu d’origine urbain.
La sédentarité (536 patients soit 89,3%), l’obésité abdominale (310 patients soit 81,7%) et le diabète 262 patients (43,5%), étaient les principaux facteurs de risque cardiovasculaire associés à l’HTA.
Les autres facteurs de risque cardiovasculaire retrouvés étaient : l’obésité globale chez 247 patients (41%), l’hypoHDLémie 489 patients (85,6%), l’hyperLDLémie 172 patients (33,8%). Quarante et trois patients (7,2%) étaient tabagiques, 23 patients (3, 82%) consommaient régulièrement de l’alcool ; 283 des patients (47%) ont affirmé être stressés et 22 femmes (3,7%) ont des antécédents de prise d’oestro-progestatif oral.
Il y avait une prédominance féminine de l’obésité abdominale (66,7% vs 22 % chez les hommes ; p = 0,790) sans différence statistiquement significative. De même la sédentarité était prédominante chez les femmes (92% vs 82,8 %, p = 0,001). (Tableau 1)
Les cardiopathies hypertensive et ischémique étaient les complications les plus fréquentes avec respectivement 135 patients (22,4%) et 100 patients (16,6%) de l’échantillon. En effet, 22 patients (3,7%) présentaient une insuffisance cardiaque, et 15 patients (2,5%) étaient déjà en fibrillation auriculaire permanente. Des complications cérébrovasculaires ont été observées chez nos patients : 10 patients (1,7%) ont eu un accident ischémique transitoire, 67 patients (11,1%) un accident vasculaire cérébral ischémique, 10 patients (1,7%) ont présenté un accident vasculaire cérébral hémorragique. Une insuffisance rénale était présente chez 45 patients (7,5%) et estimée sévère ou terminale chez 13 patients (2,2%).
Cinq cent dix sept patients (85,86%) avaient un risque cardiovasculaire global élevé avec plus de 3 facteurs de risque cardiovasculaire associés dont le diabète, la sédentarité et l’obésité. Quatre vingt et trois patients (13,81%) avaient un risque cardiovasculaire global modéré et 2 patients (0,33%) avaient un risque cardiovasculaire global faible. (Tableau 2)
DISCUSSION
L’HTA est fréquente surtout chez les personnes âgées avec une prévalence qui s’accroit de manière statistiquement significative avec l’âge dans notre étude. La tranche d’âge la plus représentée étant celle de 55-64 ans. Ce fait est observé fréquemment dans la littérature. L’âge moyen de nos patients (63,76±12,3) était légèrement plus élevé que ceux de 59.1±12.5 ans retrouvé à Abidjan [2] et de 59 ± 14 ans retrouvé en France [15] et similaire à celui de 62,08± 9,3 ans retrouvé à Lomé [16].
La prédominance féminine a été observée dans notre étude avec un sexe ratio de 0,41. Au Togo [16] et en Côte d'Ivoire [17] le même constat a été déjà fait avec respectivement une prédominance féminine de 63,8 et 58,7%.
Cette prédominance des femmes pourrait être en rapport avec un biais de sélection. Les femmes viennent plus souvent à l’hôpital du fait qu’elles se préoccupent le plus de leur problème de santé ; une hypothèse déjà évoquée par Marcia et al [18] lors d’une enquête menée à Dakar.
Dans notre travail, 71,6% des patients étaient originaires du milieu urbain. L’association de l’urbanisation à l’HTA est ainsi trouvée dans ce contexte africain. Cela avait été retrouvé par Duboz et al [19] en 2011 à Dakar, de même qu’en 2005 avec l’équipe de Opie et al [20]. En effet, ces auteurs ont montré que les patients originaires du milieu urbain étaient fréquemment atteints par l’HTA avec des disparités importantes entre milieux rural et urbain.
Dans notre étude 25,8% des patients hypertendus étaient bien contrôlés. Ce résultat apparemment faible est néanmoins proche des chiffres constatés dans d’autres pays avec respectivement 24,7% à Abidjan [17]et 26,4% au Congo [21]. En France en 2013, L’HTA était contrôlée chez un tiers des patients hypertendus sans différence entre les sexes [22].
Les cardiopathies hypertensive et ischémique étaient les complications les plus fréquentes avec respectivement 22,4% et 16,6% de l’échantillon. Peer et al [23] en Afrique du Sud retrouve 30% d’hypertrophie ventriculaire gauche.
Seuls 3,7% des patients présentaient une insuffisance cardiaque. Adoubi et al [24],en Cote d’Ivoire ont trouvé une prévalence plus élevée de 15% d’insuffisance cardiaque et plus faible de 2,2% de coronaropathie.
Les AVC représentaient 14,5% des complications. Les séries hospitalières désignent constamment l’HTA comme le premier facteur de risque d’AVC que ce soit en Afrique [25,26] comme dans les pays développés [27].
Le risque cardiovasculaire global était élevé chez 85,86% des patients. Ce résultat reflète la réalité africaine où les personnes arrivent tardivement au moment du diagnostic avec des chiffres tensionnels très élevés et une atteinte des organes cibles [28]. De plus, rappelons que dans notre étude, près de la moitié de l’échantillon (43,5%) était diabétique. En effet, cette situation se comprend aisément car le cadre de l’étude est dédié à la prise en charge intégrée du diabète et des maladies cardiovasculaires.
CONCLUSION
L’hypertension artérielle est un problème de santé publique à Thiès au Sénégal. Sa prévalence est très élevée en consultation cardiologique.
Elle est souvent associée à d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire ainsi qu’à une atteinte des organes cibles, faisant de l’hypertendu un sujet à haut risque cardiovasculaire.
Tableau 1
Répartition des facteurs de risque cardiovasculaires selon le sexe
Variables |
Femme n (%) |
Homme n (%) |
P |
Tabac |
5 (1,2) |
38 (21,8) |
0,000* |
Alcool |
2 (0,5) |
21 (12,1) |
0, 000* |
Obésité globale |
188 (50,3) |
59 (37,3) |
0,023* |
Diabète |
187 (43,8) |
75 (42,9) |
0,833 NS |
Sédentarité |
392 (92,0) |
144 (82,8) |
0,001* |
Stress |
221 (51,8) |
62 (35,4) |
0,001* |
HypoHDLémie |
349 (86,4) |
140 (83,8) |
0,433 NS |
HyperLDLémie |
114 (32,2) |
58 (37,4) |
0,264 NS |
*: Différence statistiquement significative, NS : Différence pas statistiquement significative
Tableau 2
Répartition des patients selon le risque cardiovasculaire global
|
Grade de l’HTA |
|||
PA normale sous TTT |
Grade 1 |
Grade 2
|
Grade 3
|
|
Absence d’autre FDR |
Risque faible 0,33% |
Risque modéré 0,20% |
Risque élevé
15,94% |
|
1 ou 2 FDR |
Risque modéré 5,31% |
Risque modéré 4,48% |
Risque modéré 3,82% |
|
≥ 3 FDR Diabète AOC |
Risque élevé 20,1% |
Risque élevé 26,57% |
Risque élevé 23,25% |
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