P23. PARALYSIE FLASQUE AIGUE COMPLIQUANT UNE ENDOCARDITE INFECTIEUSE CHEZ UN JEUNE DE 16 ANS : UN CAS RAPPORTE.
M.A.Khouchab, A.Hadi, Pr. S.ElKarimi , Pr. M . EL Hattaoui
Affiliation des auteurs : Service de cardiologie , C.H.U Mohamed VI Marrakech , Maroc
Auteur pour correspondance : Khouchab Mohamed anas , Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Résumé : Les complications neurologiques au cours des endocardites infectieuses représentent 20 à 40 % de l’ensemble complications. Cependant la paralysie flasque aigue demeure une complication assez exceptionnelle.
Dans ce rapport, nous décrivons la survenue brutale d’un syndrome neurogène périphérique dans sa forme flasque chez un jeune hospitalisé pour endocardite infectieuse.
Il s’agit d’un patient âgé de 16ans hospitalisé pour endocardite infectieuse retenue sur l’association d’un syndrome infectieux biologique et une végétation de 12*10 mm sur le versant auriculaire de la valve mitrale, l’évolution a été marquée par l’amélioration du syndrome infectieux clinique et biologique après 40 jours d’antibiothérapie .
Cinq semaines après, le patient a présenté une paresthésie des deux Membres inférieurs liée initialement à une hyperkaliémie à 7,5 meq/l corrigée après deux séances d’hémodialyse. Deux jours après, la symptomatologie neurologique s’est aggravée par l’installation d’une paralysie flasque ascendante associée à des troubles respiratoires. Une TDM cérébrale et une IRM médullaire réalisées se sont révélées sans anomalies.
Malgré sa survenue assez rare, la paralysie flasque aigue reste une complication redoutable des endocardites infectieuses pouvant engager le pronostic vital.
P24. SYNDROME DE TAKO-TSUBO CHEZ UN JEUNE DE VINGT-QUATRE ANS : UN CAS RAPPORTE
M.A.Khouchab, M.Ztati, S.El Karimi, M.El Hattaoui.
Affiliation des auteurs : Service de cardiologie, C.H.U Mohamed VI, Marrakech.
Auteur pour correspondence : Khouchab Mohamed anas, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Résumé
Introduction : Le syndrome de Tako-tsubo (STT) est une cardiomyopathie grave réversible touchant principalement la femme menopausée. Nous rapportons la survenue inhabituelle d’un STT chez un sujet jeune de sexe masculin.
Observation : Il s’agit d’un patient âgé de vingt-quatre ans sans antécédents pathologiques, admis aux urgences pour prise en charge d’une douleur thoracique. A l’interrogatoire, le patient décrivait une douleur rétro-sternale constrictive en barre, irradiation au membre supérieur gauche, 24 heures avant son admission de façon continue. L’électrocardiogramme a montré un sus-décalage du segment ST du territoire apical et latéral bas. Une cinétique des troponines était positive. L’échographie cardiaque trans-thoracique pratiquée retrouvait une akinésie apicale responsable d’une ballonisation .Le patient a bénéficié d’une coronarographie mettant en évidence un réseau coronaire sain .Le diagnostic de syndrome du STT était alors posé. L’évolution était rapidement favorable. Une échocardiographie trans-thoracique réalisée à quatre semaines ne retrouvait plus de trouble de la cinétique du ventricule gauche et la fraction d’éjection était normale. Durant un suivi de six mois le patient n’a pas présenté de récidive et les contrôles écho-cardiographiques se sont révélés normaux.
Discussion : Le STT est une myocardiopathie rare. Elle touche plus fréquemment les femmes dont la grande majorité a plus de cinquante ans et est ménopausée, souvent après un stress aigu physique ou émotionnel. La survenue chez le sujet jeune est exceptionnelle et très peu discuter dans la littérature, nous retrouvons que deux cas survenant après une anesthésie.
Conclusion : Ce cas doit nous faire penser à évoquer un STT chez l’adulte jeune même si c’est une cause rare de douleur thoracique.
P26. SYNDROME CORONARIEN AIGU A CORONAIRES SAINE. A PROPOS D’UN CAS.
K.D AMEDIMELE; L.K. MOHAMED ELHADJI MOULAY; D. BENZEROUAL; S. EL KARIMI; M. EL HATAOUI
Affiliation des auteurs : Service de cardiologie, Hôpital RAZZI, CHU Mohammed VI de Marrakech
Auteur pour correspondance : K.D. Amedimele, Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Résumé
Introduction : IDM à coronaires saines ou sans sténose significative est une entité ancienne et fréquente. La prévalence de ce syndrome dans la littérature varie entre 1-12%, fonction des critères utilisés pour définir des coronaires normales. On entend par coronaires normales, l’absence d’anomalies structurelles ou d’athérosclérose visible en coronarographie.
Observation médicale : Patiente âgée de 52 ans, sans facteurs de risque cardiovasculaire hormis la ménopause, l’obésité abdominale, une notion de prise antérieure de pilule contraceptive, admise à 12 heures d’une douleur thoracique typique. A l’examen clinique, patiente consciente, stable sur le plan hémodynamique et respiratoire, l’examen cardiovasculaire et le reste de l’examen somatique est sans particularité. L’électrocardiogramme trouve un rythme régulier sinusal à 100 battement/ minutes, un sus-décalage du segment ST en septoapico-inférieur, sous décalage du segment ST en latéral haut (image en miroir). La coronarographie trouve une lésion thrombotique non significative de l’IVA moyenne. La patiente a été mise sous anti glycoprotéine IIb IIIa (Agrastat*) puis Clopidogrel 150 mg/jr pendant 7 jours avec coronarographie de contrôle normale à 15 jours. Le bilan immunologique demandé était normal, le bilan de thrombophilie n’a pas été réalisé. La patiente est sous Clopidogrel 75mg/jr ; Cardioaspirine 100mg/jr ; Ramipril 5mg/jr ; Bisoprolol 2,5 mg/jr ; lansoprazole 30 mg/jr avec bonne évolution clinique.
Conclusion : L’infarctus à coronaires saines est une vraie réalité clinique, d’étiologie dominée par la thrombose. La recherche d’une étiologie doit être systématique. L’IVUS (Intravascular ultra Sound) représente le gold standard du diagnostic.
Mots clés : syndrome coronarien aigue – coronarographie – thrombose coronaire – IVUS.
P25. MALADIE AORTIQUE REVELANT UNE UNICUSPIDIE AORTIQUE. A PROPOS D’UN CAS.
K.D. AMEDIMELE; S. BELABYAD ; L.K. MOHAMED ELHADJI MOULAY ; S. EL KARIMI ; D. BENZEROUAL ; M. EL HATTAOUI.
Affiliation des auteurs : Service de cardiologie, CHU Mohammed VI de Marrakech.
Auteur pour correspondance : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Résumé
Introduction : L’Unicuspidie aortique est une malformation congénitale rare, souvent diagnostiquée comme bicuspidie. Son incidence est évaluée à 0,02 % dans la population adulte. L’unicuspidie aortique est la résultante d’un défaut embryologique de formation des trois commissures, chaque commissure étant liée à une sigmoïde. C’est une malformation rare et pourvoyeuse de complication d’où l’intérêt de cette observation médicale.
Observation médicale : Il s’agit d’une patiente âgée de 24 ans, sans antécédents pathologiques particuliers adressée pour souffle cardiaque, sans autres signes associés, notamment pas de dyspnée, pas de syncope. A l’examen clinique, patiente consciente stable sur le plan hémodynamique et respiratoire, asymptomatique, l’examen note un souffle mésosystolique à 4/6 au foyer aortique rude râpeux irradiant aux vaisseaux du cou, pas de signes d’insuffisance cardiaque. L’échocardiographie transthoracique a objectivé, un aspect de polyvalvulopathie rhumatismale à type rétrécissement aortique serré avec surface aortique à 0.86 cm2, une insuffisance aortique modérée, une dilatation de l’aorte ascendante (41mm), un ventricule gauche non dilaté et de bonne fonction systolique avec une fraction d’éjection à 61%. L’échocardiographie transœsophagienne, valve aortique unicuspe, siège d’un rétrécissement aortique serré et une insuffisance aortique modérée. L’angioscanner thoracique a objectivé un anévrysme de l’aorte ascendante mesurant 43 mm. La patiente a été mise sous bêtabloquant et programmée pour une chirurgie réparatrice.
Conclusion : L’unicuspidie est une malformation rare, l’ETO représente l’examen clé du diagnostic. L’évolution s’accompagne le plus souvent de valvulopathie aortique et une dilatation de l’aorte ascendante. Le traitement repose sur les bêtabloquants et la chirurgie.
Mots clés : unicuspidie aortique ; maladie aortique ; échocardiographie transoesophagienne ; aorte ascendante ; chirurgie réparatrice.
P27. OEDEME AIGU DU POUMON DROIT UNILATERAL SUR CARDIOMYOPATHIE ISCHEMIQUE. A PROPOS D’UN CAS
K. D. AMEDIMELE; A. RAOUAH ; S. EL KARIMI ; D. BENZEROUAL ; M. EL HATTAOUI.
Affiliation des auteurs : Service de cardiologie, CHU Mohammed VI de Marrakech.
Adresse pour correspondance : EMAIL : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Résumé
Introduction :
L’œdème pulmonaire aigu (OAP) unilatéral est une entité radioclinique rare. Il est secondaire à de multiples pathologies spécifiques et rares. L’insuffisance mitrale ischémique fonctionnelle secondaire à une nécrose myocardique est l’une des étiologies rares impliquée dans sa genèse.
Observation médicale: Patient âgé de 48 ans , diabétique sous insuline, admis dans un tableau d’insuffisance cardiaque globale fait de d’œdème des membres inférieurs, une turgescence des veines jugulaires, un reflux hépatojugulaire, une ascite de grande abondance, des râles crépitants thoraciques droits unilatéraux, un souffle systolique d’insuffisance mitrale au foyer mitral coté à 3/6. Le patient était apyrétique et stable.L’électrocardiogramme trouve un rythme régulier sinusal à 88 battements/ minutes, une onde Q de nécrose en antérieur et inférieur. La radiographie thoracique, trouve un syndrome alvéolo-interstitiel unilatéral droit associé à une cardiomégalie. L’échocardiographie transthoracique trouve une cardiomyopathie hypokinétique d’origine probablement ischémique en dysfonction bi ventriculaire, dysfonction diastolique grade III, avec des pressions de remplissage de ventricule gauche élevées, une insuffisance mitrale sévère fonctionnelle, une hypertension pulmonaire à 68 mmhg, une veine cave dilatée et non compliante. Au bilan biologique, la protéine C réactive(CRP) était négative, l’hémogramme normale, les troponines augmentées avec une cinétique négative. Le patient a été déplété puis mis sous diurétique, vasodilatateurs, cardioaspirine, statine, avec bonne évolution clinique.
Conclusion : L’OAP unilatéral est une entité classique dont la présentation souvent atypique peut mimer une pneumopathie. L’existence d’un souffle cardiaque au foyer mitral et la réalisation précoce d’une échocardiographie permettent de rapidement rétablir le diagnostic.
Mots clés : OAP unilatéral ; insuffisance mitral fonctionnelle; cardiopathie ischémique.
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