Prévalence et facteurs de risque associés à l’hypertension artérielle en milieu universitaire ivoirien : résultats d’une campagne de dépistage communautaire.
Prevalence and risk factors associated with arterial hypertension in an Ivorian university environment: results of a community screening campaign.
JT NIAMKEY1*, C BOKA2, JJ N’DJESSAN2, I ANGORAN1, E KRAMOH3 .
RESUME
Introduction : L’HTA est le principal facteur de risque cardiovasculaire modifiable. Elle est peu documentée chez le sujet jeune ivoirien.
Objectif
Méthodologie : Nous avons conduit une campagne de dépistage communautaire du 14 Mai au 14 Novembre 2018 via un questionnaire standardisé individuel sur le modèle MMM 17 de l’International Society of Hypertension (ISH).
Résultats : La prévalence de l’HTA était de 4,1 % parmi les 3996 étudiants inclus. L’âge moyen était de 24,2 ± 4,1 ans avec une prédominance masculine à 66,6 %. Les facteurs significativement associés à une prévalence plus élevée de l’HTA étaient l’âge (p = 0,0001), le sexe masculin (p = 0.0001) et l’obésité (p = 0,0001). Les autres facteurs de risque associés à l’HTA étaient le diabète et la consommation régulière d’alcool. Le diabète était retrouvé chez 0,9 % des étudiants dont 13,5 % étaient hypertendus. Une consommation régulière d’alcool était retrouvée chez 7 % des étudiants dont 9 % étaient hypertendus.
Conclusion : La prévalence de l’HTA en milieu universitaire ivoirien n’est pas négligeable. Le contrôle des facteurs de risque associés que nous avons identifiés pourrait permettre d’en réduire la prévalence.
MOTS CLES
Hypertension artérielle ; Prévalence ; Jeune ; Race noire ; Abidjan.
SUMMARY
Introduction: Hypertension is the main modifiable cardiovascular risk factor in our milieu. It is scarcely described in young Ivorian subjects.
Objective: To assess the prevalence of hypertension in the student population of the Félix Houphouët-Boigny University (UFHB) of Abidjan and to identify other associated risk factors.
Methodology: We conducted a community-based screening campaign from 14 May to 14 November 2018 using a standardised individual questionnaire based on the International Society of Hypertension (ISH) MMM 17 model.
Results: The prevalence of hypertension was 4.1% among the 3996 students included. Their mean age was 24.2 ± 4.1 years with a male predominance of 66.6%. Factors significantly associated with a higher prevalence of hypertension were age (p = 0.0001), male gender (p = 0.0001) and obesity (p = 0.0001). Other risk factors associated with hypertension were diabetes and regular alcohol consumption. Diabetes was found in 0.9% of the students of whom 13.5% had hypertension. Regular alcohol consumption was found in 7% of the students, 9% of whom were hypertensive.
Conclusion: The prevalence of hypertension in Ivorian universities is not negligeable. The control of the associated risk factors we have identified could reduce its incidence.
KEY WORDS
Hypertension; Prevalence; Black race; Young people; Ahidjan.
1.Service des Explorations Externes de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
2.Service de médecine et des urgences de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
3.Service des consultations de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
Adresse pour correspondance :
Joseph Thierry NIAMKEY
Tel: 00 225 0747440404
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INTRODUCTION
L’hypertension artérielle (HTA) reste le facteur de risque majeur des maladies cardiovasculaires dans le monde (1). Sa prévalence globale est en hausse et estimée à 30-45% chez l’adulte (2). On prévoit que le nombre de personnes souffrant d'hypertension artérielle augmentera de 15 à 20 % d'ici 2025, pour atteindre près de 1,5 milliard (3). La prévalence de l'hypertension artérielle croit progressivement avec l'âge dépassant 60 % au-delà de 60 ans (2).
Au cours des quatre dernières décennies, les niveaux de pression artérielle les plus élevés au monde ont été enregistrés dans les pays à faible revenu d'Asie du Sud et d'Afrique subsaharienne. Cette observation est liée à la transition épidémiologique avec son corollaire, d’urbanisation galopante et d’occidentalisation du mode de vie (4). De plus, deux tiers des décès dus aux maladies cardiovasculaires surviennent aujourd'hui dans les pays à faible et moyen revenu, représentant une double charge de morbidité. L'HTA est de loin le facteur de risque sous-jacent le plus courant des maladies cardiovasculaires en Afrique subsaharienne (5).
Des études suggèrent également une forte prévalence de l'HTA chez les enfants et les adolescents à travers le monde avec le surpoids et l'obésité comme un facteur de risque important (6). La détection et le traitement précoce permettraient de prévenir le développement prématuré de complications à l’âge adulte (7,8).
En Côte d’Ivoire, la prévalence de l’HTA a été évaluée à 20,4 % avec un mauvais contrôle tensionnel dans 54,4% chez des sujets de plus de 18 ans (9).
Le milieu universitaire ivoirien n’échappe pas au fardeau de l’HTA. Toutefois, très peu d’études ont été consacrées à l’hypertension artérielle dans cette population. Nous avons donc voulu établir la prévalence de l’HTA dans un sous-groupe d’étudiants de l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan et identifier les autres facteurs de risques cardiovasculaires qui lui étaient associés.
PATIENTS ET METHODE
Nous avons conduit une campagne de dépistage communautaire qui a concerné des étudiants âgés de 18 à 40 ans, du 14 Mai au 14 Novembre 2018 à l’université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan. N’ont pas été inclus les étudiants refusant de participer à l’enquête.
L’étude a été réalisée selon le modèle de May Measurment Month (MMM). Cette approche initiée par l’International Society of Hypertension (ISH), consiste à aller vers les populations, chaque mois de mai de l’année civile, pour un dépistage systématique de l’HTA afin d’en réduire les effets néfastes (10).
La collecte des données s’est faite sur un campus de 205 hectares fréquentée par 70 000 étudiants (11)au travers d’un questionnaire standardisé individuel, selon le modèle de la Société Internationale d’Hypertension (ISH) validé par le Word Hypertension League (WHL) (10).
Notre échantillonnage était consécutif et non probabiliste. En considérant un taux de prévalence de l’HTA à 20,4%, la taille minimale de notre échantillon avec, un intervalle de confiance de 95 % et une marge d’erreur à 5 % devrait être de 249 individus (n = (1,96) ² x (0,204) x (1-0,204) / (0,05) ²). A terme, nous avons inclus environ 4000 étudiants soit près de 16 fois la taille minimale de l’échantillon.
Chaque participant a bénéficié de 3 mesures de la pression artérielle (PA) espacées de 5 minutes. Les trois mesures ont été réalisées par le même enquêteur. La pression artérielle a été mesurée sur la partie supérieure des bras à l’aide de tensiomètres électroniques homologués type OMRON M3, du fabriquant OMRON HealthcareGmbH.
Le diagnostic de l’hypertension artérielle a été retenu :
- Lorsque la moyenne de la PAS (moyenne des 2 dernières des 3 lectures) était ≥ 140 mmHg et/ou la moyenne de la PAD (moyenne des 2 dernières des 3 lectures) est ≥ 90 mmHg ;
- Lorsque l’étudiant affirmait être hypertendu et être sous un traitement pharmacologique.
La sévérité de l’HTA a été classée en 3 grades selon la classification de la Société Européenne de Cardiologie (1):
- Grade I : HTA légère avec PAS entre 140-159 mm Hg et/ou PAD : 90-99 mm Hg ;
- Grade II : HTA modérée avec PAS : 160-179 mm Hg et/ou PAD : 100-109 mm Hg ;
- Grade III : HTA sévère avec PAS ≥ 180 mm Hg et/ou PAD ≥ 110 mm Hg.
La mesure de la pression artérielle a été exprimée en millimètre de mercure (mmHg) et la fréquence cardiaque en battements par minute.
La taille a été mesurée à l’aide d’une toise. Le poids a été obtenu à l’aide de pèse-personnes à aiguilles de graduation d’1kg, tous étalonnés, placés sur une surface plane et stable, chez des sujets aux pieds nus. L’indice de masse corporelle (IMC) exprimé en kg/m² correspond au poids divisé par le carré de la taille. La classification suivante a été utilisée :
- 16 à 18 kg/m² : insuffisance pondérale ;
- 18 à 25 kg/m² : poids normal ;
- 25 à 30 kg/m² : surcharge pondérale ;
- ≥ 30 kg/m² : obésité.
Les autres paramètres ont été recueillis à l’interrogatoire sur la fiche d’enquête. Il s’agissait notamment de l’âge, du sexe, des antécédents médicaux tels que le diabète, un accident vasculaire cérébral antérieur, une coronaropathie, un tabagisme, un éthylisme et un régime hyper sodé.
Le tabagisme désigne l’action de fumer ou pas.
La consommation d’alcool est dite modérée lorsque la consommation journalière est inférieure ou égale à 2 verres standards chez la femme et à 3 verres standards chez l’homme ou la consommation hebdomadaire inférieure à 10 verres standards chez la femme et à 15 verres standards chez l’homme. Elle désigne aussi le fait de ne pas consommer de l’alcool tous les jours ou plusieurs fois par semaine (≥ 03 fois/semaine). Dans le cas contraire, la consommation est dite régulière.
Le régime sodé est l’apport journalier en sel. Il est dit hyposodé pour des personnes s’imposant une restriction des apports quotidiens en sel alimentaire. Il est dit hyper sodé chez des personnes ayant tendance à augmenter leurs apports alimentaires en sel.
Cette étude est conforme aux recommandations éthiques de la déclaration d’Helsinki (12). Elle a été approuvée par le comité national de bioéthique. Toutes les personnes incluses dans l’étude ont été informées au préalable, de son objectif, du caractère confidentiel des données et de son innocuité. Elles ont ensuite donné par écrit, leur consentement éclairé. Toutes les fiches de collecte des données étaient anonymes.
La saisie des données a été effectuée avec le logiciel Microsoft Office Excel 2013. Le logiciel Stata Data a été utilisé pour le traitement et l’analyse statistique des données. Nous avons utilisé le test de Khi 2 de Pearson pour la comparaison des variables qualitatives et le test de Student pour celle des variables quantitatives, avec un seuil de significativité fixé à 0,05. Une analyse multi variée après une régression logistique à l’aide du test de Mantel Haenszel de la prévalence de l’HTA avec les autres facteurs de risque a été réalisée.
RESULTATS
Notre étude a concerné 3996 étudiants. Leur âge moyen était de 24,2 ± 4,1 ans avec une prédominance masculine à 66,6 %. Les caractéristiques des sujets sont résumées dans le tableau 1. Le diagnostic d’HTA a été retenu chez 164 étudiants soit une prévalence de 4,1 %. Parmi eux 86,6% (142/164) ignoraient leur statut. Parmi les hypertendus connus sous traitement, 77,3% (17 / 22) étaient contrôlés.
Trente-sept étudiants ont affirmé être diabétiques soit 0,9 % dont 13,5 % étaient hypertendus. Une consommation régulière d’alcool était retrouvée chez 7 % dont 9 % étaient hypertendus. Le tabagisme était le fait de 85 étudiants soit 2,1 % dont 7 % étaient hypertendus. L’obésité concernait 90 étudiants soit 2,3 % dont 17,8 % étaient hypertendus.
L’étude analytique à la recherche des autres facteurs de risque cardio-vasculaires qui impactaient la prévalence de l’HTA, a montré une différence significative pour le diabète (p = 0,0037), l’obésité (p = 0,0001) et la consommation régulière d’alcool (p = 0,0013).
Les autres facteurs significativement associés à une prévalence plus élevée de l’HTA étaient l’âge (p = 0,0001) et le sexe (p = 0,0001). La prévalence de l’HTA augmentait avec l’âge. Les étudiants de sexe masculin étaient plus hypertendus que ceux du sexe opposé (OR = 1,63). Le tabagisme actif et le régime hypersodé n’impactaient pas la prévalence de l’HTA. (Tableau 2).
DISCUSSION
Cette étude est la plus large réalisée sur l’HTA en milieu universitaire en Côte d’Ivoire. Elle a permis d’identifier 142 étudiants hypertendus qui ignoraient leur statut. Nous avons pu constater un bon taux de contrôle de l’HTA chez les étudiants déjà connus hypertendus (77,3%). Ce taux est nettement supérieur au taux de 54,4 % rapporté par Kramoh en 2017 (9).
La prévalence de l’HTA que nous avons pu déterminer chez les étudiants était de 4,1 %. La première étude sur l’HTA en milieu universitaire en Côte d’Ivoire est très ancienne. Elle a été réalisée en 1974 par Bertrand sur 496 étudiants et a trouvé une prévalence de 1,2% (13). Notre prévalence de 4,1% est en augmentation par rapport au résultat de Bertrand. La prévalence de l’HTA dans la population estudiantine aurait triplée en un peu plus de 40 ans. Il convient toutefois de signaler que les normes de définition de l’HTA ont évolué depuis, passant de 160/90 mmHg dans l’étude d’alors, à 140/90 mmHg dans la présente étude. Des études similaires à la nôtre, ont rapporté des prévalences plus importantes. Likwela, en République Démocratique du Congo, en 2012 sur 490 étudiants en sciences de la santé, d’âge moyen de 25,6 ans, avait retrouvé une prévalence de 8% (14). En 2011, Ewane trouvait parmi 2658 étudiants d’âge moyen de 23,6 ans de l’université de Douala au Cameroun, 12,7% d’hypertension artérielle (15). Das (16)en 2011 à l’université de Bengal en Inde et Wenzel (17) en 2009, dans une étude auprès des jeunes militaires du Brésil de 22 ans d’âge moyen, ont publié des prévalences respectives de 13 % et de 22 %. Il ressort de ces observations que la prévalence de l’HTA dans la population estudiantine n’est pas négligeable dans nos pays en développement. C’est tout l’intérêt de dépister et de traiter l’HTA chez ces apprenants. D’autant plus, qu’il a été démontré que l’HTA de l’enfant et de l’adolescent provoque un impact négatif sur leurs capacités cognitives (18,19).
Parmi les paramètres associés à l’HTA, les plus puissants étaient l’obésité (OR = 5.49), l’âge (OR = 3.8) et le diabète (OR = 3.7). En 2012, nous avions également établi un lien significatif entre l’HTA et l’obésité en milieu scolaire en Côte d’Ivoire (6). L’épidémie d’obésité mondiale (20) nécessite que des moyens suffisants soient déployés pour la contrôler à cause de ses nombreuses conséquences. Par ailleurs, ces apprenants pourraient ne pas obtenir des résultats scolaires optimaux au cours de leurs apprentissages du fait de leur HTA, comme l’on constaté certains auteurs (6).
Quant au diabète sucré, sa corrélation positive avec l’HTA est rapportée par de nombreux auteurs (21,22). La prévalence du diabète est en nette croissance en Afrique subsaharienne en raison du changement des habitudes alimentaires et du mode de vie. Le lien entre l’obésité et le diabète est également établi. Prendre en charge et prévenir l’obésité revient, à réduire l’incidence à la fois du diabète et de l’hypertension permettant ainsi de réduire l’importance de ce double fardeau HTA-diabète dans cette population jeune. Le tabagisme et la consommation sodée n’avaient pas un lien statistique avec l’HTA. L’inexistence d’une différence statistiquement significative entre l’HTA et statut tabagique ou non dans notre population d’étude pourrait se justifier par la faible portée statistique des étudiants hypertendus et tabagiques par rapport à l’effectif des fumeurs et des étudiants hypertendus, non tabagiques par rapport à l’effectif des non-fumeurs. Le mode de recueil subjectif et déclaratif des données sur la consommation de sel pourrait expliquer l’absence de corrélation statistique avec l’existence d’une HTA.
Il convient toutefois, de noter des limites dans cette étude. L’échantillonnage non aléatoire a pu engendrer un biais de sélection limitant la généralisation des résultats de cette étude. De plus, les données concernant l’alcoolisme, le tabagisme, la consommation sodée et l’existence d’un diabète ont été recueillies de façon déclarative. Il faut noter également que certains facteurs de risque cardio-vasculaires comme la dyslipidémie, la sédentarité et le stress n’ont pas été évalués. Des études complémentaires parmi les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan seraient souhaitables pour améliorer nos connaissances au sein de cette population. Cette perspective est d’autant plus importante que la recherche sur les maladies non transmissibles est une priorité relevée par l’OMS pour générer des évidences susceptibles d’orienter les politiques et les pratiques en appui à la santé publique (23).
CONCLUSION
Les résultats de notre étude montrent que la prévalence de l’HTA est de 4,1 % à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody. Cette HTA augmente avec l’âge, touche plus les hommes que les femmes et est le plus souvent associé à une obésité et à un diabète sucré. Des efforts de dépistage, de sensibilisation et de prise en charge de ces facteurs de risque devraient être menées afin d’apporter des solutions idoines et épargner cette population jeune, représentant l’avenir du pays.
Tableau 1
Récapulatif des données sociodémographiques des patients
Paramètres |
Effectif |
Pourcentage |
Age (ans) |
|
|
[18 – 25 [ |
2507 |
62,7 |
[25 – 30 [ |
1000 |
25 |
[30- 40 [ |
489 |
12,3 |
Sexe |
|
|
Masculin |
2660 |
66,6 |
Féminin |
1336 |
33,4 |
Indice de Masse Corporelle (kg/m²) |
|
|
Maigreur |
524 |
13,1 |
Corpulence normale |
2946 |
73,7 |
Surpoids |
436 |
10,9 |
Obésité |
90 |
2,3 |
Consommation de tabac |
|
|
Oui |
85 |
2,1 |
Non |
3911 |
97,9 |
Consommation d’alcool |
|
|
Pas de consommation |
3096 |
77,3 |
Consommation modérée |
626 |
15,7 |
Consommation régulière |
279 |
7 |
Régime sodé |
|
|
Hyposodé |
274 |
6,9 |
Normosodé |
3203 |
80,2 |
Hypersodé |
519 |
12,9 |
Diabète |
|
|
Oui |
37 |
0,9 |
Non |
3959 |
99,1 |
Classification de l’HTA |
|
|
Grade 1 |
123 |
83,7 |
Grade 2 |
15 |
10,2 |
Grade 3 |
09 |
6,1 |
Tableau 2 :
Analyse multivariée à l’aide du test de Mentel Haenszel de la prévalence de l’HTA avec les autres facteurs de risque
Facteurs de risque |
HTA n=164 |
Non HTA n=3832 |
Odds ratio |
IC95% |
P |
Hommes |
125 |
2535 |
1,63 |
[1,12 2,42] |
0,0075 |
Femmes |
39 |
1297 |
0,60 |
[0,41 0,87] |
0,0075 |
Age [25 30[ |
39 |
961 |
0,93 |
[0,62 1,35] |
0,7071 |
Age [30 40] |
54 |
435 |
3,83 |
[2,67 5,44] |
0,0000 |
Surpoids |
29 |
407 |
1,80 |
[1,15 2,75] |
0,0045 |
Obésité |
16 |
74 |
5,49 |
[2,90 9,79] |
0,0000 |
Diabète |
5 |
32 |
3,73 |
[1,12 9,82] |
0,0037 |
Tabac |
6 |
79 |
1,80 |
[0,63 4,19] |
0,1651 |
Alcool |
54 |
851 |
1,71 |
[1,20 2,42] |
0,0013 |
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