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Valvulopathies sous l’ère de la chirurgie cardiaque au Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant Le Luxembourg (CHU ME).

 

Heart valves diseases in the era of heart surgery at Mother-Child University Hospital Center “Le Luxembourg” (MC-UHC) in Bamako in Mali.


ASMAOU KEITA-MAIGA1, DAOUDA FOFANA1, SANOUSSY DAFFE1, HAMIDOU O. BA2,SOULEYMANE DIALLO1, ABDOUL WAHAB TERRA1, COUMBA ADIARATOU THIAM3, MAMADOU BOCARY DIARRA1

 

RESUME

 

Objectif : déterminer la fréquence hospitalière des valvulopathies au CHU ME.

Méthodologie : L’étude était rétrospective et descriptive portant sur les patients reçus du 1er Janvier 2018 au 30 juin 2019 dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant le Luxembourg (CHU ME) à Bamako.

Ont été inclus tous les patients sans distinction d’âge ou de sexe reçus en consultation, hospitalisés ou non avec une valvulopathie confirmée à l’échocardiographie.

En plus des données cliniques, celles écho-cardiographiques, de l’électrocardiographie, de la radiographie thoracique de face et du bilan biologique ont été collectées et analysées

Tous les patients ont été contactés et informés de l’usage de leurs données et ont accepté après consentement éclairé. Les données collectées ont été analysées par Epi Info version 7v.

 

 

Résultats : La fréquence hospitalière des valvulopathies était de 8,8%.

L’échantillon comprenait 61,3% de sujets de sexe féminin, 44,3% de patients entre 15 et 30 ans et 50,9% d’élèves et étudiants.  L’angine de gorge à répétition et le Rhumatisme articulaire aigu étaient les antécédents retrouvés, respectivement dans 49,1% et 30,5%.

La dyspnée était présente chez tous patients, la palpitation, la douleur thoracique et l’œdème des membres inférieurs, représentaient respectivement 67,9, 44,3 et 46,2% des symptômes. Un souffle cardiaque a été retrouvé chez 91,5% ; le souffle était systolique dans 84% et diastolique dans 50% des cas. Le syndrome d’insuffisance cardiaque touchait le ventricule gauche dans 99,1%, le droit dans 44,3% et les 2 dans 46,2% des cas.

Une cardiomégalie, une hypertrophie ventriculaire gauche et une arythmie complète par fibrillation auriculaire étaient retrouvées dans respectivement 52%, 24% et 76%. L’atteinte était mono-, bi- et tri valvulaire dans respectivement 37%, 56% et 7% des cas. Les diagnostics les plus fréquents étaient l’association Insuffisance mitrale-Insuffisance aortique (35,8%) puis l’Insuffisance mitrale isolée (20,8%) et la maladie mitrale dans 11,3% des cas. Rétrécissement mitral et Insuffisance aortique isolée étaient moins présents avec des fréquences de 9,4% et 6,6%. L’étiologie était rhumatismale dans 97,2% des cas.

Une proportion de 23,6% des patients ont eu accès à la chirurgie cardiaque au CHU ME.

Conclusion : La fréquence élevée des valvulopathies a été confirmée et leur origine rhumatismale affirmée. Des progrès dans la prise en charge chirurgicale ont été notés. Toutefois des réflexions doivent se poursuivre pour rendre encore plus accessible le traitement chirurgical/interventionnel des valvulopathies.

 

MOTS CLES

Valvulopathies - chirurgie cardiaque -Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant Le Luxembourg- Bamako.

 

 

SUMMARY

 

Objective: To determine the hospital frequency of heart valve disease at the MC-UHC.

Method: This was a retrospective and descriptive study on patients received from January 2018 to June 2019 in the cardiology department of Mother-Child University Hospital Center “Le Luxembourg” of Bamako.

Were included all patients regardless of age or sex received in consultation, hospitalized or not with a heart valve confirmed by echocardiography.

In addition to clinical data, echocardiographic data, electrocardiography, frontal chest X-ray and biological assessment were collected and analyzed.

All patients were contacted and informed of the use of their data and accepted after informed consent. The data collected was analyzed by Epi Info version 7v.

Results: The hospital frequency of heart valve disease was 8.8%.The sample included 61.3% female subjects, 44.3% patients between 15 and 30 years old and 50.9% pupils and students.Recurrent sore throat and rheumatic fever were the antecedents found in respectively 49.1% and 30.5%.Dyspnea was present in all patients, palpitation, chest pain, and lower limb edema accounted for 67.9, 44.3 and 46.2% of symptoms, respectively. A heart murmur was found in 91.5%; the murmur was systolic in 84% and diastolic in 50% of cases.Heart failure syndrome affected the left ventricle in 99.1%, the right in 44.3%, and both in 46.2% of cases.Cardiomegaly, left ventricular hypertrophy and complete arrhythmia due to atrial fibrillation were respectively found in 52%, 24% and 76%.

The involvement was mono-, bi- and tri-valve in 37%, 56% and 7% of cases, respectively.The most common diagnoses were Mitral Insufficiency-Aortic Insufficiency (35.8%) followed by Isolated Mitral Insufficiency (20.8%) and mitral disease in 11.3% of cases.Mitral stenosis and Isolated aortic insufficiency were less present with frequencies of 9.4% and 6.6%.Rheumatic etiology was found in 97.2% of cases.

A proportion of 23.6% of patients had access to cardiac surgery at the MC-UHC

Conclusion: The high frequency of heart valves diseases has been confirmed and their rheumatic origin has been confirmed.Progress in surgical management has been noted.

However, reflections must continue to make even more accessible surgical or interventional treatment of valves diseases.

 

 

KEY WORDS

Heart valves diseases – Cardiac surgery – Mother-Child University Hospital Center “The Luxembourg” – Bamako.

 

1. CHUME, service de cardiologie

2. CHU-Gabriel Touré, service de cardiologie

3. CHU Kati, service de cardiologie

Adresse pour correspondance 

Dr Asmaou KEITA-MAIGA

Service de Cardiologie Centre Hospitalier Mère-enfant

Tel : 00 223 76051236 / 68209310

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

INTRODUCTION

 

Les atteintes valvulaires du cœur constituent une proportion très importante de toutes les cardiopathies, représentant 10-20% de toutes les procédures chirurgicales [1] et 13,3% en termes de prévalence dans les pays européens [2]. Elles touchaient 2,5% des personnes, 13% des sujets nés avant 1943 aux Etats-Unis [3].

Il existe cependant une grande différence sur le plan épidémiologique avec un déclin des valvulopathies rhumatismales dans les pays développés au profit des valvulopathies dégénératives. Cela se traduit encore par près de 30 millions de personnes atteintes de cardiopathie rhumatismale dans le monde avec une estimation de 305000 décès en 2015 [4], essentiellement dans les pays du sud-est asiatique, en Océanie et en Afrique centrale et sub-saharienne.

Malgré la mise à disposition de mesures efficaces en matière de prévention et de traitement, la part de la cardiopathie rhumatismale au regard de la mortalité mondiale n’a guère évolué entre 2000 et 2015[5] et la majorité de ces cardiopathies est découverte au stade des complications [6].

En Afrique, la maladie rhumatismale est encore endémique et demeure une des causes de décès prématurés et de handicap [7], les prévalences sont variables 0,3‰ jusqu’à 30,4‰, [8-11].

Au Mali, les valvulopathies constituaient 22,9 % des admissions en cardiologie en 1992 et 8.2% en 2018 [12, 13].

L’ouverture en 2018 d’un centre de chirurgie cardiaque au CHU Mère-enfant « Le Luxembourg » a permis le développement et la convergence des activités de chirurgie cardiaque pédiatrique et adulte vers cet établissement. Cette évolution a motivé cette étude avec comme objectif de déterminer la fréquence hospitalière des valvulopathies, d’en préciser les aspects cliniques et paracliniques.

 

METHODOLOGIE

 

L’étude était rétrospective et descriptive sur des patients vus dans la période du 1er Janvier 2018 au 30 juin 2019 dans le service de cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant le Luxembourg (CHU ME) à Bamako.

Ont été inclus tous les patients sans distinction d’âge ou de sexe en consultation externe ou en hospitalisation avec une valvulopathie confirmée à l’échocardiographie sur un appareil de marque General Electric Modèle Vivid 7 Pro.

 

Définition des termes 

 

Syndrome d’insuffisance cardiaque (IC) :

L’IC a été retenue sur la base de la présence de symptômes (dyspnée, fatigue) et des signes caractéristiques (tachycardie, polypnée, râles crépitants pulmonaires, épanchement pleural, turgescence jugulaire, œdèmes périphériques, hépatomégalie) et/ou une preuve objective d’une anomalie structurelle ou fonctionnelle du cœur au repos (cardiomégalie, B3, souffle cardiaque, anomalie à l’échocardiogramme, élévation du dosage des peptides natriurétiques).

Valvulopathie : toute atteinte valvulaire suspectée cliniquement et confirmée par la réalisation d’un examen échocardiographique-doppler.

Tous les patients ont été contactés et informés du caractère anonyme de la collecte des données et ont accepté de participer à l’étude.

Les dossiers incomplets ou inexploitables n’ont pas été inclus dans l’étude.

La collecte des données sur une fiche d’enquête a concerné les aspects suivants :

-          Socio-démographiques : âge, sexe, profession

-          Cliniques : antécédents d’angine de gorge à répétition, notion de polyarthralgie, motif de consultation/hospitalisation, signes fonctionnels et physiques

-          Écho cardiographiques avec précision du type de valvulopathie, nombre de valves atteintes, fonction ventriculaire gauche et pression artérielle pulmonaire

-          Electriques avec recherche de complications notamment les arythmies complètes par fibrillation auriculaire

-          Radiographiques et biologiques.

Ces données collectées ont ensuite été insérées dans une base de données Epi Info version 7 pour leur analyse.

Les résultats ont été présentés sous forme de tableaux et diagrammes.

 

 

RESULTATS

La fréquence hospitalière des valvulopathies était de 8,8% (106/1205 patients).

L’échantillon comprenait 61,3% de sujets de sexe féminin, 44,3% de patients entre 15 et 30 ans et 50,9% d’élèves et étudiants (Tableau I).

Dans les antécédents, l’angine de gorge à répétition, le Rhumatisme articulaire aigu (RAA) et la polyarthralgie étaient retrouvées dans respectivement 49,1, 30,5 et 21,9%. (Tableau 2).

Sur le plan fonctionnel la dyspnée était présente chez tous patients tandis que la palpitation, la douleur thoracique et la présence d’œdème représentaient respectivement 67,9, 44,3 et 46,2% des symptômes (Tableau III).

La présence d’un souffle cardiaque a été noté chez 91,5% des patients, ce souffle était systolique ou diastolique dans respectivement 84 et 50% des cas.

Le syndrome d’insuffisance cardiaque touchait le ventricule gauche (VG) dans 99,1%, le ventricule droit (VD) dans 44,3% et les 2 ventricules dans 46,2% des cas (Tableau III).

Les examens complémentaires ont trouvé une cardiomégalie, une HVG et une ACFA dans respectivement 52, 24 et 76%.

L’atteinte était mono-, bi- et tri valvulaire dans respectivement 37, 56 et 7% des cas (Diagramme 1).

Les diagnostics les plus fréquents étaient l’association Insuffisance mitrale-Insuffisance aortique (IM-IAo) suivie de l’IM isolée et de l’association Insuffisance mitrale-Rétrécissement mitral (ou maladie mitrale, MM) dans 35,8, 20,8 et 11,3% des cas. Rétrécissement mitral (RM) isolé et IA isolée été moins retrouvés avec des fréquences de 9,4% et 6,6% (Diagramme 2).

L’IM isolée (22/106) et l’IAo isolée (7/106) étaient de grade 4, tandis que le RM isolé (10/106) était serré. Sur les 38 cas de l’association IM-IAo, l’IM était de grade 4 et l’IAo au moins de grade 2. Dans la maladie mitrale (12/106), l’IM était de grade 2 et le RM serré.

L’étiologie était pratiquement rhumatismale dans 97,2% des cas (Diagramme 3). Sur 106 patients 25 (23,6%) ont bénéficié d’une intervention au centre de chirurgie cardiaque du CHU ME.

 

DISCUSSION

 

 

Durant l’étude, nous avons observé une fréquence hospitalière de 8,8%. Une étude faite au Cambodge et au Mozambique, montrait un taux de prévalence des valvulopathies rhumatismales entre 21,5 et 30,4 pour 1000 [14].

L’âge moyen était de 24,64 ans comparable à ceux des études Valvafric [15] et REMEDY [16] qui ont rapporté respectivement 29,3 et 28 ans, le sex ratio M/F était de 0,6.  Le même ratio était retrouvé par Coulibaly et Balaka [13,17], en accord avec la littérature, dans laquelle, les malades sont en majorité jeunes et le plus souvent de sexe féminin.

L’angine de gorge à répétition était l’antécédent médical le plus représenté avec un taux de 49%, plus faible que celui de Coulibaly à Bamako avec un taux de 56% [13], probablement du fait de la vulgarisation au sein de la population, de plus en plus, du traitement médical des angines.

La dyspnée d’effort était le signe fonctionnel prédominant avec un taux de 100%, identique à celui de Balaka au Togo [17].

A l’examen physique, le syndrome d’insuffisance cardiaque gauche a été retrouvé chez presque tous les patients avec une fréquence de 99,1%. Ce résultat est supérieur à celui d’Amoah (18) qui trouvait 50,5%. Plusieurs études ont noté que les valvulopathies étaient pourvoyeuses de défaillance cardiaque, et selon Acar et al [19], il s’agit de la complication presque inéluctable de toute valvulopathie sévère.

Un souffle cardiaque était retrouvé chez 92% de nos patients, dont celui d’IM à 83%.

La cardiomégalie était l’anomalie radiologique la plus observée avec une fréquence de 52%. Ce taux est comparable à celui de Coulibaly [13] qui était de 49%. Ceci pourrait s’expliquer par le stade avancé et la sévérité des lésions.

L’ACFA était la complication rythmique prédominante avec un taux de 76% nettement plus élevé que celui retrouvé dans l’étude REMEDY [16] avec 21,8 et Coulibaly [13] : 22,2%. Ceci pourrait s’expliquer par le retard dans la prise en charge des patients, qui viennent à des stades avancés de l’atteinte valvulaire. He Vincent et al [20] dans une étude multicentrique, ont trouvé un taux de 4,70% mais ce taux reflète uniquement les complications survenant la 1ère année.

A l’échocardiographie, L’atteinte bivalvulaire de type IM+IAo prédominait avec un taux de 34%, suivie de la maladie mitrale avec 9,4%.

L’atteinte mono valvulaire était dominée par l’IM avec un taux de 21%, largement inférieur à celui de Balaka qui trouvait 50,8% d’IM mais proche de celui dans l'Euro Heart Survey où les auteurs ont trouvé 24,8% d’IM. [21]. La prédominance de l’insuffisance mitrale a été soulignée dans l’étude REMEDY [16] surtout pour les plus jeunes et aussi dans l’étude Valvafric [14].

Le RM était présent dans 9,4% des cas, nettement supérieur à celui de Balaka [17], qui avait 2,97% et proche de l’étude Euro Heart Survey [21], qui notait 12% de RM.

Au plan étiologique, le rhumatisme articulaire aigu était retenu dans 97,2%. Ce taux était supérieur à celui de Lung et al [21] qui trouvaient 21.63% (21,63%). Des études récentes faites au Cambodge et au Mozambique [14] ont trouvé des taux de valvulopathies rhumatismales entre 21,5 et 30,4 pour 1000 après un dépistage échographique.

Il est à noter qu’avec l’ouverture du centre de chirurgie cardiaque du CHUME « Le Luxembourg » 25 de nos patients ont déjà bénéficié d’une chirurgie cardiaque. Cela représente une avancée considérable, puisqu'il s'agit de 25 malades en un peu plus de 8 mois.  Dans des études antérieures la nécessité d'une prise en charge locale avait été évoquée [22], le traitement était essentiellement médical [23] et sur 90 % de patients nécessitant une chirurgie seulement 36 % avaient bénéficié d'une chirurgie cardiaque. [24]

 

 

CONCLUSION

 


La fréquence élevée des valvulopathies a été confirmée et leur origine rhumatismale affirmée. Des progrès dans la prise en charge chirurgicale ont été notés. Toutefois des réflexions doivent se poursuivre pour rendre encore plus accessible le traitement chirurgical/interventionnel des valvulopathies tout en maintenant un bon niveau de diagnostic afin de les dépister le plus tôt possible.

 

 

Tableau 1

Répartition des caractéristiques socio-démographiques de 106 patients dans le service de Cardiologie du CHME le Luxembourg à Bamako.

Caractéristiques

 

Effectif (%)

Sexe

Féminin

65 (61,3)

 

Masculin

41 (38,7)

Tranche d’âge

< 15

31 (29,2)

 

15-30

47 (44,3)

 

31-45

13 (12,3)

 

>= 46

15 (14,2)

Profession

Ménagère

20 ( 18,9)

 

Elève/Etudiant

54 ( 50,9)

 

Salarié

10 ( 09,4)

 

Secteur informel

22 ( 20,8)

 

 

 

Tableau 2 

Répartition selon les antécédents de 106 patients vus en consultation au CHME

 

Atcd

Effectif (%)

RAA*

32 (30,5)

Drépanocytose

02 (01,9)

HTA**

08 (07,5)

Angine à répétition

52 (49,1)

Polyarthralgie à répétition

23 (21,9)

 

 

Diagramme 1 : Répartition en fonction du nombre de valve atteinte

 

 

Tableau 3

Répartition des signes cliniques de 106 patients atteints de valvulopathies au CHME

 

 

 

 

Signes

Effectif (%)

Dyspnée

106 (100)

Douleurthoracique

47 (44,3)

Palpitation

72 (67,9)

Syndrome oedémateux

49 (46,2)

Soufflecardiaque

97 (91,5)

IVG*

105 (99,1)

IVD**

47 (44,3)

ICG***

49 (46,2)

Souffle systolique

89 (84)

Souffle diastolique

53 (50)

* Insuffisance ventriculaire gauche 

 ** Insuffisance ventriculaire droite

*** Insuffisance cardiaque globale

 

 

 

Diagramme 2 : Répartition des atteintes valvulaires

Diagramme 3 : Répartition en fonction de l’étiologie

 

 

 

REFERENCES

 

1.Maganti K, Rigolin VH, Sarano ME, Bonow RO. Valvular heart disease: diagnosis and management. Mayo Clin Proc. 2010 ;85(5) :483–500. Doi:10.4065/mcp.2009.0706

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3.Chambers JB, Brigdewater B. Epidemiology of Valvular Heart Disease. In Otto CM, Bonow RO. Valvular Heart Disease: A Companion to Braunwald’s Heart Disease. 4th ed. Philadelphia, PA : Elsevier Saunders ; 2014 : p1-13

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