ETUDE DE LA PREVALENCE DE LA CONSOMMATION DE L’ALCOOL ET DU TABAC A BRAZZAVILLE . STUDY OF THE PREVALENCE OF ALCOHOL AND TOBACCO CONSUMPTION IN BRAZZAVILLE
KIMBALLY KAKY G, VOUMBO Y, GOMBET T, IKAMA - MÉO S, BOLANDA JD, GOKABA Ch, BITSINDOU P, LOUMOUAMOU D, EKOBA, NKOUA JL, BOURAMOUÉ C.
RÉSUMÉ
But : Etudier la prévalence de la consommation de l’alcool et du tabac à Brazzaville.
Matériels et méthodes : Nousavons réalisé une enquête domiciliaire à Brazzaville, en mai 2004. L’approche STEPwise de l’OMS sur la surveillance des maladies non transmissibles a été utilisée. L’étude portait sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles. Le présent travail se limite à la consommation de tabac et d’alcool. L’échantillon calculé était de 2100, l’âge cible compris entre 25 et 64 ans. Il y avait 2095 participants (1047 hommes et 1048 femmes). Les données étaient stratifiées par groupes d’âge. Le logiciel Epi info6.04 a permis la saisie et l’analyse. La différence était significative pour p<0,05.
Résultats :Le taux de réponse était de 99,7%. Il y avait 1281 buveurs, répartis en 731 hommes et 550 femmes, soit une prévalence globale de 61,1%. On dénombrait parmi les buveurs, 57% d’hommes et 43% de femmes, p>0,05. Les buveurs réguliers représentaient 35,1% et les occasionnels 64,9%. Par groupes d’âge, on notait : 62,3% de buveurs chez les 25–34 ans ; 67,3% chez les 35–44 ans ; 54% chez les 45–54 ans ; 48,1% chez les 55–64 ans. On notait 301 fumeurs (262 hommes et 39 femmes), soit une prévalence de 14,4%. Il y avait 54,5% de fumeurs réguliers : 51,5% d’hommes et 3% de femmes (p<0,05). La consommation de tabac était plus élevée chez les jeunes : 53,2 % chez les 25–34 ans ; 27,9 % chez les 35–44 ans ; 10,6 % chez les 45–54 ans ; 8,3 % chez les 55–64 ans p<0,05.
Mots-clés : Consommation - alcool - tabac - prévalence – Brazzaville
CHU de Brazzaville, Services de :
1- Cardiologie et Médecine interne ;
2- Faculté des Sciences de la Santé, Département de Santé Publique ;
3- Urgences.
4- Direction de la Lutte contre la Maladie.
5- Centre Hospitalier de Makélékélé, Service de Médecine interne.
Correspondance: Pr Agrégé Kimbally Kaky Gisèle, Service de Cardiologie et Médecine interne CHU de Brazzaville
BP 32. Brazzaville Congo.
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SUMMARY
Aim : to study prevalence of alcohol and tobacco consumption in Brazzaville.
Materials and methods : We carried a survey in Brazzaville, on may 2004. The WHO STEPwise approach on surveillance of non communicable diseases. This report focuses on tobacco and alcohol consumption. The sample was composed of 2100 subjects, age group were 25 to 64 years. There were 2095 participants (1047 males and1048 females). Data was stratified by age group. Logicial Epi info6.04 c allowed seizure and analysis.
Results : The response level was 99, 7%. There were 1281 drinkersdivided in 731 males and 550 females, or a prevalence of 61, 1%. Wenoted among them, 57% males and 43% females, p>0, 05. Regular drinkers represented 35, 1% and the occasional drinkers 64, 9%. Wenoted : 62,3% drinkers in 25 to 34 years old persons; 67,3% in 35 to 44 years old persons; 54% in 45 to 54 years old persons; 48,1% in 55 to 64 years old persons. We observed 301 smokers, divided in: 262 males and 39 females, or a prevalence of 14, 4%. There were 54, 5% regular smokers: 51, 5% males and 3% females, p<0, 05. Smoking was higher in young people : 53,2% in 25 to 34 years old subjects ; 27,9% in 35 to 44 years old subjects; 10,6% in 45 to 54 years old subjects;8,3% in 55 to 64 years old subjects, p<0,05.
Key words : Consumption, alcohol, tobacco, prevalence, Brazzaville.
KIMBALLY KAKY G, VOUMBO Y, GOMBET T et al.
INTRODUCTION
En Afrique sub saharienne, beaucoup de pays font déjà face au double fardeau des maladies transmissibles et des maladies non transmissibles [1]. Cela tient aux changements de mode de vie dus à l’accroissement de l’urbanisation et à l’augmentation du niveau des facteurs de risque (FDR) cardiovasculaires. La plupart d’entre eux sont évitables, tels la consommation excessive de l’alcool et l’usage du tabac. Les maladies non transmissibles (MNT) sont responsables d’une morbi mortalité cardiovasculaire importante [1]. Cette assertion est vérifiée dans un de nos travaux qui relevait que les maladies cardiovasculaires étaient la première cause de décès du sujet âgé [2]. En outre, 28,3% des patients ayant présenté un infarctus du myocarde à Brazzaville, étaient des fumeurs [3]. En ce qui concerne la consommation de l’alcool l’intoxication aiguë nous a paru devoir être retenue comme facteur ayant déclenché une crise hypertensive chez la moitié de nos patients [4]. En 1994, une enquête de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) effectuée au Congo [5], révélait que plus du tiers des jeunes âgés de 12 ans au moins, étaient directement concernés par l’usage des drogues licites, de l’alcool notamment. Reconnaissant l’importance grandissante des MNT et de leur FDR, le Ministère de la Santé a adhéré en 2003, au système de surveillance de ces affections, selon l’approche STEPwise de l’OMS. Cette approche utilise des instruments et des protocoles standardisés, assurant la comparaison des prévalences des différents FDR
Le but de ce travail est d’étudier la prévalence de la consommation de l’alcool et du tabac à Brazzaville, afin de permettre aux pouvoirs publics de situer les niveaux d’interventions.
MATERIELS ET METHODES
Une étude de type descriptif portant sur le niveau des facteurs de risque des MNT a été réalisée à Brazzaville du04 au 21 mai 2004. Il s’est agi d’une enquête domiciliaire faite dans les sept communes de la ville. Elle a été menée selon l’approche STEPwise de l’ OMS sur la surveillance des facteurs de risque des MNT [6]. Les conditions préalables pour la réalisation de ce type d’enquête ont été observées, à savoir : la mise en place d’un Comité Nationale de Pilotage par le Ministère de la Santé et la collaboration étroite entre ce dernier et l’OMS, l’organisation de la formation des enquêteurs, la réalisation d’une pré enquête, l’obtention d’un échantillon représentatif, une technique de sondage aléatoire, l’utilisation du questionnaire de l’OMS éventuellement adapté aux réalités locales. L’échantillon, calculé précédemment [7], était de 2100. Cet effectif correspondait à 1050 ménages. Ainsi, 30 grappes de 35 ménages chacune ont été retenues, et dans chaque ménage, un individu statistique par sexe était interrogé. Il y avait 15 enquêteurs, infirmiers d’Etat de profession et répartis en 5 groupes, supervisés chacun par un médecin cardiologue, interniste ou épidémiologiste).Dans chaque commune, l’envoi des enquêteurs autochtones a été privilégié. Le consentement verbal de chaque enquêté était au préalable acquis. Les sujets retenus après tirage au sort et absents au premier passage, étaient vus lors d’un deuxième passage. Le premier passage, étaient vus lors d’un deuxième passage. Le tabac. Les variables étudiées et leurs modalités et/ou critères de jugement sont définis ci-après : a) l’âge nous avons retenu le module standard des enquêtes STEPS, soit un âge cible compris entre 25 et 64 ans ; b) l’activité professionnelle c) le niveau d’instruction ; d) la consommation de l’alcool et du tabac: à partir du questionnaire utilisé, étaient considérés comme buveurs ou fumeurs, les sujets ayant bu ou fumé au cours des 12 derniers mois et qui le faisant encore au moment de l’enquête. Les buveurs et fumeurs étaient répartis en réguliers et occasionnels. La fréquence de la consommation d’alcool était évaluée comme suit : plus de 5 jours par semaine ; un à quatre jours par semaine ; 1 à 3 jours par mois ; moins d’1 jour par mois. L’évaluation des type et mode de consommation a été rendue difficile du fait des informations peu précises fournies par les sujets et du faible taux de réponse à ces questions. Les facteurs associés n’ont pas été étudiés. Dans les différents groupes d’âge, l’analyse était uni variée. Les données ont été saisies et traitées sur ordinateurs à l’aide du logiciel Epi-info version 6.04c. La différence était significative pour p< 0,05.
RESULTATS
Caractéristiques générales de la population étudiée : un total de 2095 personnes âgées de 25 à 64 ans ont participé à cette enquête réalisée dans les ménages. Un individu statistique par sexe a répondu au questionnaire. Il y avait 1047 hommes et 1048 femmes. Le pourcentage de réponse était de 99,7%. Le groupe d’âge des 25-34 ans était le plus représentatif (48,3%). Dans les autres groupes, la répartition était la suivante : 28% pour les 35-44 ans, 13,7% pour les 45-54 ans, enfin 10% pour les 55-64 ans. La majorité des enquêtés étaient des travailleurs indépendants (30,8%), suivis des ménagères (21,9%), des fonctionnaires (16,8%) et des chômeurs (10,9%). La répartition des sujets selon le niveau d’instruction est représentée ci-dessous.
Tableau I
Répartition des sujets selon le niveau d’instruction
|
Nombre |
% |
Aucune instruction |
127 |
6,1 |
Primaire |
245 |
11,7 |
Collège |
835 |
39,8 |
Lycée |
540 |
25,8 |
Universitaire et plus |
348 |
16,6 |
Total |
2095 |
100 |
Le niveau d’instruction était bas pour 17,8% des enquêtés. On dénombrait parmi ces derniers, 6,1% sans aucune instruction et 11,7% ayant le niveau du primaire.
Cardiologie Tropicale. 2008.33/n°129
Consommation de l’alcool : il y avait 1241 buveurs (57% d’hommes et 43% de femmes, p>0,05), soit une prévalence globale de 61,1%. La répartition des consommateurs et des non consommateurs selon les groupes d’âge est reportée sur le tableau II.
Tableau II
Répartition des buveurs et des non buveurs selon les groupes d’âge.
|
Buveurs |
Non buveurs |
|
||
Age |
n |
% |
n |
% |
Total |
25 – 34 |
626 |
61,9 |
385 |
38,1 |
1011 |
35 – 44 |
399 |
68,1 |
187 |
31,9 |
586 |
45 – 54 |
155 |
53,8 |
133 |
46,2 |
288 |
55 – 64 |
101 |
48,1 |
109 |
51,9 |
210 |
Total |
1281 |
|
814 |
|
2095 |
Dans chaque groupe d’âge, la différence entre les buveurs et les non buveurs, n’était pas significative. La répartition des buveurs selon la fréquence de consommation est mentionnée ci-dessous.
Tableau III
Répartition des buveurs selon la fréquence de consommation
|
Nombre |
Pourcentage |
> 5 jours/semaine |
158* |
12,3 |
1 - 4 jours/semaine |
292* |
22,8 |
1-3 jours/mois |
391** |
30,5 |
< 1 jours/mois |
440** |
34,4 |
< 1 jours/mois |
440** |
34,4 |
Total |
1281 |
100 |
* Les consommateurs réguliers d’alcool représentaient 35,1% ;
** les consommateurs occasionnels représentaient 64,9%.
Consommation de tabac : elle a été notée chez 301 personnes, soit une prévalence globale de 14,4%. Les fumeurs réguliers représentaient 54,5%, répartis en 51,5% d’hommes et 3% de femmes, p<0,05. Il y avait 22,6% de fumeurs occasionnels. Soixante 60 fumeurs (22,9%) n’ont pas pu préciser leur fréquence de consommation. La répartition des fumeurs et des non fumeurs par groupes d’âge est représentée dans le tableau IV.
La plus grande proportion de fumeurs s’observait chez les 25-34 ans (53,2%) et chez les 35-44 ans (27,9%). Parmi les fumeurs, la différence était significative dans les différents groupes d’âge.
Tableau IV
Répartition des fumeurs et des non fumeurs par groupes d’âge.
Fumeurs Non Fumeurs
Age n % n % Total
25 - 34 160 532 851 474 1011
35 - 44 84 279 502 28 586
45 - 54 32 106 256 143 288
55 - 64 25 83 185 103 210
Total 301 1794 2095
DISCUSSION
Ce travail constitue la première publication de données sur la consommation de l’alcool et du tabac des Brazzavillois âgés de 25 à 64 ans. Il sied cependant de souligner que les différentes méthodes de recueil des données et les types de critères retenus rendent parfois difficiles les comparaisons d’une enquête à l’autre. Toutefois, l’approche des FDR des MNT proposée par l’OMS [6] est le gage de données comparables, d’enquêtes réalisables par paliers et plus facilement reproductibles. Ce qui devrait faciliter la surveillance des FDR des MNT au niveau des pays.
Consommation d’alcool : Notre niveau global de consommation d’alcool est à 61,1%. Il était de 85% dans l’enquête STEPS réalisée à Douala par Kengne et al[8]. La comparaison entre ces données est difficile en raison de l’utilisation par les auteurs camerounais, du module élargi de l’OMS, incluant les adolescents et les vieillards. Cependant, à Douala [8] comme à Brazzaville, les femmes boivent autant que les hommes : 89% versus 82% de femmes, contre 57% versus 43% de femmes respectivement. Par contre, Ivan et al[9] en Roumanie ont noté un faible taux de femmes consommant des boissons alcoolisées (63,5% d’hommes versus 8,5%). L’environnement joue un rôle important dans l’initiation à l’alcool. C’est ainsi que l’âge du premier verre d’alcool, généralement pris en famille, est précoce : entre 13 et 14 ans à Brazzaville, pour 74,1% des adolescents buveurs [10], 12 ans pour 40% d’adolescents au Canada [11]. Pour ces [10], 12 ans pour 40% d’adolescents au Canada [11]. Pour ces34 ans étaient des buveurs. Nous n’avons évalué ni le type, ni les modalités de consommation. Une étude faite dans trois villes de France [12], a permis de relever que les jeunes de25 à 34 ans s’adonnaient plus aux saouleries. Le statut socio économique a une influence réelle sur le type et la fréquence de consommation [9,12,13]. Ainsi la bière, peu onéreuse, est la boisson essentielle chez les jeunes en France et aux USA, alors que la consommation d’alcool fort augmente avec l’âge et le pouvoir d’achat, comme souligné par Ivan et al. [8] en Hongrie. Dans notre travail comportant 30,8% de travailleurs indépendants et 10,9% de chômeurs, les buveurs réguliers représentent 35,1%. Le bénéfice d’une consommation modérée d’alcool par le biais de l’augmentation du taux du HDL – cholestérol est établie [14]. Cet effet est contre balancé par la survenue, à la suite d’une consommation excessive ou chronique d’alcool, des maladies cardiovasculaires [1,4] ou d’autres MNT, tels les cancers.
Consommation de tabac : La prévalence de 14,4% de notre série, traduit une consommation de tabac proche de celles rapportées par les auteurs seychellois et camerounais[8, 15]. Notre taux de fumeurs réguliers situé à 54,5%, est probablement sous-estimé, en raison de la non précision de la fréquence de consommation par 62 fumeurs. Le bas niveau d’instruction relevé dans ce travail, est une explication plausible à cette situation. La prédominance masculine est une constante à des degrés divers et selon les auteurs : 57,4% et 34%, respectivement en Corée du sud et au Maroc [16, 17]. Elle concerne également les enfants et les adolescents [6, 15, 18]. Il ressort de notre étude que 51,5% d’hommes et 3% de femmes fument régulièrement à Brazzaville. Il y a également une relation inverse entre le bas niveau socio économique et l’usage important du tabac et, d’une façon générale, la prévalence de la consommation de tabac irait en augmentant, pour plusieurs raisons : la sous information sur les méfaits du tabac, l’effet de l’environnement sur les jeunes notamment et la grande proportion de parents fumeurs [1]. Le Congo Brazzaville a signé la convention cadre anti tabac de l’OMS. Néanmoins, l’industrie du tabac, et la publicité sur ce produit, occupent encore une place importante dans le pays. Ce qui ne facilite pas les changements de mode de vie chez les jeunes notamment. Le jeune âge des fumeurs [8, 15, 16, 19, 20], également observé dans notre étude, est le re et de la précocité de l’âge de la première cigarette. Il a été situé entre 12 et 15 ans par Adlaf et al [18].
CONCLUSION
Le niveau de consommation de l’alcool et du tabac des Brazzavillois appelle des actions. Celles-ci permettraient d’éradiquer ces phénomènes dont les conséquences à court et moyen termes sont connues.
Remerciements : Les auteurs remercient le gouvernement de la République du Congo Brazzaville et l’OMS/Afro, en particulier le Dr Filipe Antonio Junior pour la contribution multiforme apportée à l’exécution de cette enquête.
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