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Impact de la covid 19 sur l’activité de la salle de coronarographie au CHU Aristide Le Dantec de Dakar.

 

Impact of covid 19 on the activity of the coronary angiography laboratory at the Aristide Le Dantec University Teaching Hospital in Dakar.

 

 

JS MINGOU1 , M BODIAN1 , SC AKANNI1 , HE MAKHLOUF1 , KR DIOP1 , SA SARR1 , F AW1 , CMB DIOP1 ,

PG NDIAYE1 , Y DIOUF 1, A MBAYE2 , A KANE4 , MB NDIAYE1 , M DIAO1 , A KANE3.

 

 

RESUME

 

 

Introduction : Apparu en chine, à Wuhan en décembre 2019, la coronavirus COVID-19, s’est propagée à une vitesse fulgurante   sur toute la planète terre devenant ainsi une pandémie. Le Sénégal, au même titre que les pays du monde entier, a également été touché par cette pandémie ayant fortement impacté sur tous ses secteurs d’activités notamment celui des structures sanitaires. Il nous a semblé important d’étudier l’impact de cette pandémie sur l’activité de la cardiologie interventionnelle, plus spécifiquement sur les actes de coronarographies et d’angioplasties.

Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective et comparative qui s’est déroulée sur une période de 6 mois. Elle a comparé l’activité de coronarographie avant l’avènement de la COVID19 sur une période de 03 mois allant du 23 mars 2019 au 30 juin 2019et après l’avènement de la pandémie sur une période allant du 23 mars 2020 au 30 juin 2020.

Résultats : Nous avons colligé 202 dossiers de malades ayant bénéficiés d’une coronarographie durant les deux périodes, dont 120 coronarographies en 2019 et 82 en 2020. Le genre masculin était prédominant durant les deux périodes avec 72,5% en 2019 et 74,5% en 2020. La tranche d’âge la plus représentative en 2019 comme en 2020 était celle allant de 51 ans à 60 ans,

Les données en 2020 et celles de 2019 concernant les facteurs de risque cardio vasculaire étaient superposables avec une prédominance de l’hypertension artérielle 50% en 2019 et 53,66% en 2020. Les indications de la coronarographie étaient dominées par les syndromes coronaires SCA ST+ avec 35,8% en 2019 et 45,1% en 2020, suivis par le syndrome coronaire chronique (angor stable) avec 25% des cas en 2019 et 20,7% en 2020. L’abord radial a été la plus utilisé en 2019 et en 2020 avec respectivement 92,5% des cas et 96,3%.

Les résultats de la coronarographie pour les patients analysés en 2019 étaient normaux dans 35% des cas, 25,83% des patients était tritronculaire, 23,33% mono-tronculaire et 15% bi-tronculaires, ces chiffres sont respectivement de 30,49%, 21,95%, 23,17% et 24,39% en 2020.

L’angioplastie programmée et l’angioplastie de sauvetage occupaient la 1 ère place avec 28,6% des cas chacune en 2019, ces chiffres sont supérieurs à ceux de 2020 qui sont respectivement de 19,2% et 15,4%. Cinq patients en 2019 ont bénéficié d’une angioplastie primaire et six en 2020.

Les stents actifs étaient les plus utilisées en 2019 et en 2020 avec respectivement 85,5% et 100%.

Conclusion : l’infarctus du myocarde est une pathologie grave dont le pronostic dépend du délai de prise en charge. Elle n’a pas été en reste durant cette période de pandémie. Cependant l’impact de cette dernière sur notre activité de coronarographie a été significatif, d’où l’intérêt de bien expliquer aux patients la possibilité de se faire soigner même en période de pandémie

 

 

MOTS CLES

 

Covid 19, coronarographie, Sénégal.

 

 

SUMMARY

 

 

Introduction: Appeared in China, in Wuhan in December 2019, the coronavirus COVID-19 has spread at lightning speed across the planet earth, becoming a pandemic. Senegal, as well as countries around the world, has also been affected by this pandemic, which has had a strong impact on all its sectors of activity, particularly that of health structures. It seemed important to us to study the impact of this pandemic on the activity of interventional cardiology, more specifically on coronary angiography and angioplasty procedures.

Methodology: This is a retrospective and comparative study that took place over a period of 6 months. It compared coronary angiography activity before the advent of COVID19 over a period of 03 months from March 23, 2019 to June 30, 2019 and after the advent of the pandemic over a period from March 23, 2020 to June 30, 2020.

Results: We collected 202 patient records of coronary angiography during the two periods, including 120 coronary angiographies in 2019 and 82 in 2020. The male gender was predominant during both periods with 72.5% in 2019 and 74.5% in 2020. The most representative age group in both 2019 and 2020 was between 51 and 60 years of age,

The data in 2020 and 2019 for cardiovascular risk factors were overlapping with a prevalence of hypertension of 50% in 2019 and 53.66% in 2020.Coronary angiography indications were dominated by coronary syndromes with persistent ST-segment elevation with 35.8% in 2019 and 45.1% in 2020, followed by chronic coronary syndrome (stable angina) with 25% of cases in 2019 and 20.7% in 2020.  The radial approach was the most used in 2019 and 2020 with 92.5% and 96.3% of cases respectively.

Coronary angiography results for patients analyzed in 2019 were normal in 35% of cases, 25.83% of patients were tritruncular, 23.33% mono-truncular and 15% bi-truncular, these figures are respectively 30.49%, 21.95%, 23.17% and 24.39% in 2020.

Programmed angioplasty and rescue angioplasty occupied the 1st place with 28.6% of cases each in 2019, these figures are higher than those of 2020 which are 19.2% and 15.4% respectively. Five patients in 2019 had primary angioplasty and six in 2020.

Active stents were the most used in 2019 and 2020 with 85.5% and 100% respectively.

Conclusion: Myocardial infarction is a serious pathology whose prognosis depends on the time of management. It has not been out done during this pandemic period. However, the impact of the pandemic on our coronary angiography activity has been significant, hence the need of explaining to patients the possibility of receiving treatment even during the pandemic period.

 

 

KEY WORDS

Covid 19, coronary angiography, Senegal.

 

                                                                                                              

Service de cardiologie, CHU Aristide Le Dantec, Dakar, Sénégal

Service de cardiologie Hôpital Général Idrissa Pouye, Dakar, Sénégal

Service de cardiologie, Hôpital Dalal Jamm , Dakar, Sénégal

Service de cardiologie, Hôpital régional de  Saint Louis, Sénégal

Adresse pour correspondance 

Joseph Salvador MINGOU

Cardiologue, assistant chef de clinique

Centre hospitalier universitaire Aristide Le Dantec

Avenue Pasteur  BP : 3366 Dakar Etoile

E mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Tel : 00221775365985

 

 

INTRODUCTION

 

La maladie coronaire regroupe l’ensemble des troubles dus à un déséquilibre entre les apports et les besoins en oxygène du myocarde, dont l’étiologie reste dominée par l’athérosclérose des artères coronaires. Elle constitue la principale cause de mortalité dans le monde selon l’organisation mondiale de la santé [1].La reperméabilisation de l’artère coupable est soit mécanique par angioplastie, technique de référence, soit pharmacologique par un agent thrombolytique. L’angioplastie transluminale coronaire percutanée est la dilatation d’une artère coronaire au moyen d'un cathéter à ballonnet afin de rétablir un flux normal dans les artères coronaires occluses ou rétrécies par des lésions d’athérosclérose [2].

Elle est devenue au fil des années, une méthode de revascularisation myocardique de référence, au même titre que la chirurgie coronaire.

En décembre 2019, le monde a connu une pandémie qui s’est propagée à une vitesse fulgurante et qui a fortement impacté tous les secteurs d’activité. Apparue en chine, à Wuhan, la coronavirus COVID-19, à l’origine de cette pandémie, a rapidement atteint tous les pays sur l’ensemble des continents avec une ascension fulgurante du nombre de personnes atteintes, mais aussi de décès et de complications.

Afin de lutter contre cette pandémie, des mesures sanitaires drastiques ont été mises en place dont des périodes de confinement strict variant de pays à pays en fonction de l’évolution de la situation in situ.

Le Sénégal, au même titre que les pays du monde entier, a été touché par la pandémie et a instauré un état d’urgence allant du 23 mars au 30 juin. 

Durant cette période, les activités des différentes structures sanitaires ont été impactées, non seulement par l’état d’urgence décrété mais aussi parce que les patients évitaient de les fréquenter de peur de contracter le virus.

Au vu de cette conjoncture, il nous a semblé important d’étudier l’impact de cette pandémie sur l’activité de la cardiologie interventionnelle, plus spécifiquement les actes de coronarographies et d’angioplasties.

 

 

PATIENTS ET METHODES

 

 

Il s’agissait d’une étude descriptive,rétrospective et comparative portant sur les dossiers des patients ayant bénéficié d’une coronarographie et ou d’une angioplastie à la salle de cathétérisme cardiaque de l’hôpital Aristide le DANTEC. L’étude s’est déroulée sur une période totale de 6 mois. Le recrutement des patients avait été réalisé sur les périodes allant du 23 mars 2019 au 30 juin 2019 et celle allant du 23 mars 2020 au 30uin 2020. N’étaient pas inclus les patients ayant eu un acte autre que la coronarographie et/ou angioplastie. Un questionnaire avait été établi, ce qui nous a permis d’étudier les paramètres épidémiologiques ainsi que les résultats de la coronarographie et de l’angioplastie durant ces deux périodes.

Les données ont été recueillies sur une fiche préétablie. Elles ont été saisies sur le logiciel Excel. L’analyse des données fut effectuée avec le logiciel SPSS (Statistical package for Science Social) version 18.

L’étude descriptive a été réalisée avec le calcul des fréquences et des proportions pour les variables qualitatives et avec le calcul des moyennes et des écarts types pour les variables quantitatives. Nous avions utilisé le test Khi carré pour étudier l’association entre les différentes variables qualitatives et considérée comme significative pour p<0,05

 

 

RESULTATS

 

 

Au cours de notre étude, deux cents deux coronarographies ont été réalisées. Cent- vingt (120) coronarographies en 2019 et quatre-vingt-deux (82) en 2020. On note une prédominance masculine avec 73,3% de patients et un sex-ratio de 2,74. Cette prédominance masculine était notée durant les deux périodes.

Comme pour l’année 2020, la tranche d’âge la plus représentée en 2019 était celle des 51-60 ans avec 31,2% des cas suivie de celle des 61-70 ans avec 31,2% des cas. Les facteurs de risque étaient dominés par L’HTA, l’âge, la sédentarité et le diabète dans respectivement 51,49%, 44,55%, 34,65% et 28,22% des cas (tableau 1).

Le tabagisme, la dyslipidémie, la ménopause et l’hérédité coronaire étaient retrouvés dans respectivement 24,75%, 12,87%, 11,88% et 6,93%.Les  données de 2020 et celles de 2019 concernant les facteurs de risque cardio-vasculaire sont quasi superposables. On notait cependant plus de sujets sédentaire (37,5%) et diabétiques (30,80%) en 2019. 

Huit patients soit 3,96% de la population avaient déjà bénéficié d’une angioplastie coronaire. Quatre de nos patients présentaient un antécédent d’angor stable. Un antécédent d’infarctus du myocarde a été retrouvé chez 3 patients soit 1,49%.  Deux patients (0,99%) avaient été victimes d’un accident vasculaire cérébral. Une artériopathie périphérique a été relevée chez 4 patients (1,98%). 

Cent-vingt patients ont bénéficié d’une coronarographie en 2019 soit 59,4%, et 82 patients en 2020 soit 40,6%. Les indications étaient constituées dans 39,6% des cas d’un SCA ST +. Le SCA non ST + représentait 10,9% des cas de même que l’angor instable. L’angor stable était retrouvé dans 23,3% des cas. Parmi les SCA enregistrés, on notait plus de cas de SCA ST+ (66,67%) en 2020 (tableau 2).

La voie radiale a été utilisée dans la majorité des cas (94,1% des cas) durant les deux périodes sans lien statistiquement significative (p=0,205).  Dans 33,2% des cas la coronarographie était normale. Des lésions ont été retrouvées dans 67,3% des cas dont 65% de cas en 2019 et 70,7% en 2020 sans variation significative (p=0,394).  On notait plus d’atteinte du tronc commun (11,55%) et de la circonflexe (66,67%) en 2019.  L’atteinte de l’interventriculaire antérieure et de la coronaire droite a été plus noté en 2020 dans respectivement 77,59% et 75,90% des cas.

L’atteinte était mono tronculaire dans 23,3% des cas et tri-tronculaire dans 24,3% des cas. Chez 18,8% des patients, l’atteinte était bi-tronculaire. L’angioplastie était programmée chez 15 patients (24,6%). Une angioplastie primaire a été réalisée chez 18% de nos patients et elle était de sauvetage chez 23% de nos patients en 2019 (tableau 2).

On notait peu d’angioplasties programmées en 2020. Le stent actif avait été utilisé dans la majorité des cas (89,8%) des cas en 2020 avec une variation significative comparée en 2019 (p=0,02) (tableau 2)

 

 

 

DISCUSSION

 

 

La Pandémie de coronavirus a eu un impact important dans tous les secteurs, notamment de la santé. A travers cette étude nous avons montré son impact sur  les activités de cardiologie interventionnelle. Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et comparative de la période avant et durant la pandémie. Une prédominance masculine (73,3%) a été retrouvée avec un sexe-ratio de 2.74. Elle est corrélée à la prédominance masculine observée dans la maladie coronaire qui varie entre 65 et 80% en Afrique (INTERHEART Africa) [3] et en occident [4]. L’âge moyen des patients dans notre étude était de 56 ans. En côte d’ivoire N’guetta et coll retrouvaient des résultats similaires [5]. Marcaggi[6] rapporte un âge moyen plus élevé de 68 ans dans sa série. Ces différences avec les séries occidentales sont conformes aux données de la maladie coronaire dans les pays en développement [7, 8, 9, 10] où l’on observe que les sujets sont plus jeunes d’une décennie comparativement aux séries occidentales [6, 11]. Aux USA la moyenne d’âge des patients revascularisés par angioplastie était de 65 ans avec 24% des patients ayant plus de 75 ans [12].

Les facteurs de risque cardiovasculaires étaient dominés par l’hypertension artérielle (51,1%). Cette prévalence est identique à celle retrouvée dans l’étude CORONAFRIC II (59,7%) [13]. Meimoun[14] et Colin[15] font le même constat en France avec cependant un taux d’hypertendus, respectivement à 30% et 36%. Dans l’étude multicentrique INTERHEART [3], avec 42%l’hypertension artérielle était un facteur significativement plus important chez l’africain ayant une coronaropathie. Un total de 202 patients ont bénéficié d’une coronarographie dans notre étude.

Durant la période précédant la COVID-19 covid et s’étalant du 23 juin 2019 au 30 juin 2019, cent vingt patients ont eu une coronarographie soit 59,4%, et 82 patients durant la même période en 2020 soit 40,6%. Cette diminution du nombre de coronarographies de l’ordre de 18,8% est moins importante que ce qui a été rapporté dans la littérature. Garcia and all ont rapporté une réduction de 32% des actes de coronarographies dans 18 centres aux USA [16].

 Cette diminution du nombre de coronarographies dans notre étude peut être expliqué par l’urgence sanitaire déclarée au Sénégal durant la période de notre étude en 2020, la peur des malades de contracter le virus dans les structures sanitaires, ainsi que le report des coronarographies non urgentes par les médecins pour limiter le risque de contamination des malades.

Le syndrome coronaire aigu avec sus décalage persistant du segment ST (SCA ST +) était la première indication à la coronarographie durant les deux périodes d’étude. L’indication principale de la coronarographie n’a pas été affectée par la pandémie, cela rejoint l’étude menée par k. Hadad et al [17].

Cela s’expliquerait par le fait que le SCA ST+ reste toujours la principale urgence dans la prise en charge des maladies coronariennes et que les malades ne consultaient que lorsque la symptomatologie persistait.

Les lésions siégeaient essentiellement au niveau de l’artère interventriculaire antérieure (35,23%) suivie de la coronaire droite (32,38%).  Dans la série de Colin [15], le siège des lésions obéit aussi à cet ordre de fréquence avec un taux d’atteinte de l’interventriculaire antérieure de 47%. Dans l’étude CORONAFRIC II, l’atteinte de l’interventriculaire antérieure était retrouvée dans 48,6% [13].

L’angioplastie programmée et l’angioplastie de sauvetage occupaient la 1ère place avec 28,6% des cas chacune. Ces chiffres sont supérieurs à ceux de 2020 qui étaient respectivement de 19,2% et 15,4%. Ceci en rapport probablement au fait que les gens évitaient les structures hospitalières par crainte de contracter la COVID-19, l'accès restreint aux soins primaires et aux services d'urgence de même que les mesures de distanciation.

 

 

CONCLUSION

 

 

La pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur les différentes activités des structures sanitaires du SENEGAL. L’activité de la salle de coronarographie de l’hôpital Aristide Le Dantec n’est pas restée en marge de cette situation. Etat de chose qui ne restera pas sans impact sur la mortalité. Il est  donc de prendre des mesures qui permettront aux patients de bénéficier d’une meilleure stratégie de prise en charge devant les tableaux d’urgences cardiovasculaires.

 

 

 

              Figure 1: Répartition du nombre de coronarographie selon l’année

 

 

          

Tableau 1

Récapitulatif des facteurs sociodémographiques des deux périodes étudiées en 2019 et 2020.

 

 Caractéristiques

ANNEE

Total

P

2019

2020

Age

Moyenne-ecart type

57,49±12,248

57,04±11,946

57,31±12,1

0,809

Genre

homme

Effectif

87

61

148

0,766

%

72,50%

74,40%

73,30%

femme

Effectif

33

21

54

%

27,50%

25,60%

26,70%

Facteurs de risque

HTA

Effectif

60

44

104

0,609

%

50,00%

53,70%

51,50%

Diabète

Effectif

37

20

57

0,318

%

30,80%

24,40%

28,20%

Dyslipidémie

Effectif

17

9

26

0,506

%

14,20%

11,00%

12,90%

Obésité

Effectif

12

12

24

0,318

%

10,00%

14,60%

11,90%

Tabagisme

Effectif

29

21

50

0,815

%

24,20%

25,60%

24,80%

Hérédité coronaire (1er degré)

Effectif

0

2

2

0,164

%

0,00%

2,40%

1,00%

Ménopause

Effectif

7

7

14

0,458

%

5,80%

8,50%

6,90%

Sédentarité

Effectif

45

25

70

0,304

%

37,50%

30,50%

34,70%

 

 

 

Tableau 2

Récapitulatif des données de la coronarographie et l’angioplastie

des deux périodes étudiées 2019 et 2020.

 

 

 

ANNEE

Total

P

2019

2020

Indications

Angor stable

Effectif

21

15

36

0,885

%

17,50%

18,30%

17,80%

SCA +

Effectif

43

37

80

0,185

%

35,80%

45,10%

39,60%

SCA ST-

Effectif

29

15

44

0,321

%

24,20%

18,30%

21,80%

Autres

Effectif

27

15

42

0,469

%

22,50%

18,30%

20,80%

SCA ST

SCA non ST+

Effectif

12

10

22

0,112

%

41,38%

66,67%

50,00%

Angor instable

Effectif

17

5

22

%

58,62%

33,33%

50,00%

Voie d'abord

Fémorale

Effectif

9

3

12

0,205

%

7,50%

3,70%

5,90%

Radiale

Effectif

111

79

190

%

92,50%

96,30%

94,10%

Lésions

Lésions significatives

Effectif

78

58

136

0,394

%

65,00%

70,70%

67,30%

Artères

TC

Effectif

9

5

14

0,58

%

11,50%

8,60%

10,30%

IVA et circonflexe

Effectif

71

48

119

0,149

%

91,00%

82,80%

87,50%

CD

Effectif

47

44

91

0,056

%

60,30%

75,90%

66,90%

Coronarographie

NORMAL

Effectif

42

25

67

0,504

%

35,00%

30,49%

33,17%

MONOTRONCULAIRE

Effectif

28

19

47

0,979

%

23,33%

23,17%

23,27%

BITRONCULAIRE

Effectif

18

20

38

0,094

%

15,00%

24,39%

18,81%

TRITRONCULAIRE

Effectif

31

18

49

0,527

%

25,83%

21,95%

24,26%

Angioplastie

ANGIOPLASTIE PRIMIAIRE

Effectif

5

6

11

0,264

%

14,30%

23,10%

18,00%

ANGIOPLASTIE DE SAUVETAGE

Effectif

10

4

14

0,402

%

28,60%

15,40%

23,00%

ANGIOPLASTIE PROGRAMME

Effectif

10

5

15

0,226

%

28,60%

19,20%

24,60%

ANGIOPLASTIE AD-HOC

Effectif

10

11

21

0,291

%

28,60%

42,30%

34,40%

%

29,40%

40,00%

33,90%

Stent

NU

Effectif

6

0

6

0,02

%

18,75%

0,00%

10,17%

ACTIF

Effectif

26

27

53

%

81,25%

100,00%

89,83%

 

 

 

 

REFERENCES

 

1. Organisation Mondiale de la Santé , Maladies Cardiovasculaires. Disponible sur : www.who.int/mediacentre/factsheets/fs317 Consulté le 25 Mars 2018 à 16h.

2. Achkouty G, Karam N, Spaulding C. , Endoprothèses coronaires et angioplastie transluminale des artères coronaires. EMC - Cardiologie . 2016;11:15-27.

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Circulation. 2005;112(23):3554-3561.

4. Hanssen M, Cottin Y, Khalife K, Hammer L, Goldstein P, Puymirat E et al., French Registry on Acute ST-elevation and non ST-elevation Myocardial Infarction 2010. FAST-MI 2010. Heart. 2012 ;98(9):699-705.

5. N’Guetta R, Ekou A, N’Cho-Mottoh MP et al., Prévalence et caractéristiques des syndromes coronariens aigus à Abidjan. Cardiovascular Journal Of Africa .2013; 24:5.

6. Marcaggi X, Bitar G, Ferrier N, Amat G. Angioplastie coronaire dans un centre de petit volume. Annales de Cardiologie et d'Angéiologie. 2005;54(6):317-321.

7. Touze JE, Adoh A, Odi-Assamoi M et al., La maladie coronaire chez l’Africain à Abidjan. Cardiologie tropicale. 1986;12:109-115.

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2002 ; 28 :73-75.  

9. Puymirat E, Tabassome S, Cayla G et al., Acute Myocardial Infarction Changes in Patient Characteristics, Management, and 6-Month Outcomes Over a Period of 20 Years in the FAST-MI Program (French Registry of Acute ST-Elevation or Non-ST-elevation Myocardial Infarction) 1995 to 2015. Circulation 2017;136:1524-4539.  

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